Lettre n° 6743

Par la grâce de D.ieu,
3 Adar Chéni 5719,
Brooklyn,

Je vous bénis et vous salue,

J’ai reçu, par l’intermédiaire du Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, aux multiples accomplissements, Rav Yehouda Tsvi Fogelman(1), une demande de bénédiction pour vous et pour votre mari. En un moment propice, vos noms seront mentionnés près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que vous obteniez la satisfaction de vos besoins.

Le Rav Fogelman m’a également fait part de la terrible perte qui vous a frappés, celle de votre fils, puisse-t-il reposer en paix. Le mérite de votre action, passée et à venir, pour la cause juive de même que de celle de votre mari et, bien entendu, votre propre comportement, basé sur les enseignements de notre sainte Torah, permettront l’élévation de son âme et son repos dans le Gan Eden. Il est certain que chaque ajout, renforçant la foi en D.ieu et conduisant à ne pas remettre en cause ce qu’Il fait favorisera encore l’élévation de son âme.

Il est sûrement inutile de vous raconter qu’une âme ne peut se perdre, ce qu’à D.ieu ne plaise, car un Juif possède l’existence éternelle. La différence(2) est donc purement physique. En d’autres termes, nos yeux de chair ne nous permettent pas d’observer l’âme, dès lors que nous ne voyons pas le corps. Pour autant, la relation qui existe entre les parents et les enfants n’est pas limitée à ce qui est physique. Elle passe par l’âme, qui reste intègre dans toutes les situations. Il est donc toujours possible d’agir pour son bien et pour son élévation. Pour cela, on doit, comme je l’ai dit, adopter un comportement basé sur la Torah, renforcer sa confiance en D.ieu, parvenir au plus grand calme et au bon moral, car D.ieu est l’Essence du bien.

Il serait bon de faire vérifier les Tefillin de votre mari, de même que les Mezouzot de votre maison, afin de vous assurer qu’elles sont toutes cachères, conformément à la Hala’ha. En outre, vous respectez sûrement la coutume des femmes juives qui consiste à donner de la Tsédaka avant d’allumer les bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes. Vous en ferez de même également, pendant la semaine, les lundis et jeudis. Vous donnerez alors quelques cents à la Tsédaka. Mais, avant tout, comme je l’ai dit, vous cesserez de remettre en cause(3). Si vous prenez la ferme résolution d’agir ainsi, D.ieu vous accordera la réussite et vous la concrétiserez dans votre vie. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

Notes

(1) Emissaire du Rabbi à Worcester. Voir, à son sujet, la lettre n°6822.
(2) Entre l’existence dans ce monde et celle de l’au-delà.
(3) Ce qui s’est passé, le décès du fils.