Lettre n° 6757
Par la grâce de D.ieu,
9 Adar Chéni 5719,
Brooklyn, New York,
A l’attention de monsieur Israël Sadan,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre du 29 Adar Richon et j’y ai appris que vous vous êtes d’ores et déjà installé en Terre Sainte, d’une manière positive. Je vous remercie de m’avoir fait savoir que vous avez communiqué les grands points de notre discussion à vos amis. Vous faisiez sans doute allusion, parmi ceux-ci, au point le plus essentiel, le rejet de tout compromis, en matière de Judaïsme et surtout pour tout ce qui concerne l’éducation et la formation de nombreux disciples. En effet, il est nécessaire de prendre en compte l’influence exercée par l’environnement, après le départ et la sortie de la maison d’étude. Pour cela, les élèves doivent recevoir une éducation, dans la proportion la plus large, qui leur permettra de résister à tous les courants qu’ils devront affronter dans le monde, y compris aux vents inhabituels soufflant dans la rue. D.ieu fasse que ces propos soient suivis d’effet et, tout comme vous m’annoncez que vous les avez transmis, vous me donnerez de bonnes nouvelles de ce qui en a résulté, car l’acte est essentiel.
En ces jours qui précèdent Pourim, il y a précisément là l’un des enseignements de cette fête. En effet, nos Sages nous racontent que vingt deux mille enfants reçurent leur éducation par l’intermédiaire du premier membre du Sanhédrin, Morde’haï le Juif. Et, celui-ci leur enseigna une notion de la Torah qui, en apparence, ne recevait alors aucune application concrète, les lois relatives à la prise en main de l’offrande de l’Omer. En effet, ils se trouvaient en exil et le service, dans le Temple, était interrompu. A fortiori était-il clair que cette étude ne pouvait avoir aucun effet sur A’hachvéroch, ni permettre d’annuler le décret de Haman. Or, c’est précisément cet enseignement qui en supprima l’effet pour tous les Juifs des cent vingt sept provinces du roi. Je souhaite, à vous-même et à vos amis, un Pourim de lumière, de joie d’allégresse et d’honneur. Avec mes respects et ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles et pour une bonne santé,
9 Adar Chéni 5719,
Brooklyn, New York,
A l’attention de monsieur Israël Sadan,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre du 29 Adar Richon et j’y ai appris que vous vous êtes d’ores et déjà installé en Terre Sainte, d’une manière positive. Je vous remercie de m’avoir fait savoir que vous avez communiqué les grands points de notre discussion à vos amis. Vous faisiez sans doute allusion, parmi ceux-ci, au point le plus essentiel, le rejet de tout compromis, en matière de Judaïsme et surtout pour tout ce qui concerne l’éducation et la formation de nombreux disciples. En effet, il est nécessaire de prendre en compte l’influence exercée par l’environnement, après le départ et la sortie de la maison d’étude. Pour cela, les élèves doivent recevoir une éducation, dans la proportion la plus large, qui leur permettra de résister à tous les courants qu’ils devront affronter dans le monde, y compris aux vents inhabituels soufflant dans la rue. D.ieu fasse que ces propos soient suivis d’effet et, tout comme vous m’annoncez que vous les avez transmis, vous me donnerez de bonnes nouvelles de ce qui en a résulté, car l’acte est essentiel.
En ces jours qui précèdent Pourim, il y a précisément là l’un des enseignements de cette fête. En effet, nos Sages nous racontent que vingt deux mille enfants reçurent leur éducation par l’intermédiaire du premier membre du Sanhédrin, Morde’haï le Juif. Et, celui-ci leur enseigna une notion de la Torah qui, en apparence, ne recevait alors aucune application concrète, les lois relatives à la prise en main de l’offrande de l’Omer. En effet, ils se trouvaient en exil et le service, dans le Temple, était interrompu. A fortiori était-il clair que cette étude ne pouvait avoir aucun effet sur A’hachvéroch, ni permettre d’annuler le décret de Haman. Or, c’est précisément cet enseignement qui en supprima l’effet pour tous les Juifs des cent vingt sept provinces du roi. Je souhaite, à vous-même et à vos amis, un Pourim de lumière, de joie d’allégresse et d’honneur. Avec mes respects et ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles et pour une bonne santé,