Lettre n° 6760
Par la grâce de D.ieu,
12 Adar Chéni 5719,
Brooklyn, New York,
A l’attention du grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint
D.ieu, à de multiples connaissances, dans de nombreuses
disciplines, se consacre aux besoins communautaires,
est empli d’empressement, le Rav Chlomo,
qui est appelé le docteur Schonfeld,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 29 Adar Richon, dans laquelle vous me faites part de l’organisation que vous avez créée. Celle-ci s’appelle : “ les saintes communautés pour Israël ” et elle a pour but de fonder des synagogues en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie par notre juste Machia’h, très bientôt et de nos jours. Vous concluez en formulant la proposition que j’en sois le président d’honneur. Je vous remercie pour cette bonne intention, mais je me dois de refuser ce titre honorifique, conformément aux usages en vigueur, dans la famille du Rabbi et pour deux raisons. Tout d’abord, le titre de président d’honneur n’a pas cours, dans la maison du Rabbi. Vous-même le définissez, à juste titre, comme “ n’imposant aucune obligation et aucune fonction ”. Ceci n’est pas conforme à la conception que l’on a, dans la maison du Rabbi. Bien au contraire, chaque fois que l’on donne son nom, on apporte une participation effective. Recevoir un titre d’honneur sans rien faire pour cela heurte donc notre point de vue.
Il y a, en outre, une autre raison à cela, qui est essentielle. Du fait de nos nombreuses fautes, la situation en Terre Sainte est telle que chaque action qui s’y passe est affiliée à un parti. A mon sens, il est donc impossible que l’organisation dont vous parlez ne le soit pas ou, en tout état de cause, qu’elle ne présente pas les effets négatifs inhérents à une telle affiliation. Les Rabbanim se trouvant sur place, en prêtant leur nom, feront sûrement en sorte que l’organisation se développe dans un sens positif et ils éviteront plusieurs effets indésirables. Car, c’est bien là l’obligation d’un Rav, en son endroit et dans son pays. Il ne peut s’en dédire. Tels ne sont cependant pas le programme et le domaine de mon action, telle qu’elle a été définie par mon beau-père, le Rabbi et, encore avant cela, par son père.
Je ne sais si votre programme d’action a déjà été arrêté et s’il est limité à la construction de synagogues. Si ce n’est pas encore chose faite, je me permets de vous dire qu’il y a réellement lieu de se demander s’il n’est pas préférable d’utiliser l’argent dont vous disposez, d’après ce que vous m’écrivez et celui que vous recevrez pour renforcer les écoles basées sur les valeurs sacrées et les bains rituels, surtout du fait de la Alya qui est renforcée, ces dernières années. En effet, la situation de l’éducation basée sur les valeurs sacrées et de ses écoles, de même que celle des bains rituels et de la pureté familiale, est actuellement déplorable. Or, avec un apport de moyens financiers, on peut accomplir beaucoup, en la matière.
Je vous demande de m’excuser pour cette proposition portant sur ce qui ne m’a pas été demandé. Néanmoins, les lettres et les informations que je reçois de Terre Sainte, en la matière, déchirent le cœur et les entrailles. Il est difficile d’en dire plus, tant cela est effroyable, d’autant que vous en avez sûrement connaissance, au moins globalement. A cette occasion j’accuse également réception de votre lettre, me confirmant que vous avez bien reçu la mienne, qui vous avait été adressée à l’occasion du jubilé. Puisse D.ieu faire que, pendant de nombreuses années encore, vous redoubliez d’ardeur pour renforcer le Judaïsme traditionnel, de même que tout ce qui concerne la Torah, ses Mitsvot et le luminaire de la Torah. Avec mes respects et ma bénédiction,
12 Adar Chéni 5719,
Brooklyn, New York,
A l’attention du grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint
D.ieu, à de multiples connaissances, dans de nombreuses
disciplines, se consacre aux besoins communautaires,
est empli d’empressement, le Rav Chlomo,
qui est appelé le docteur Schonfeld,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 29 Adar Richon, dans laquelle vous me faites part de l’organisation que vous avez créée. Celle-ci s’appelle : “ les saintes communautés pour Israël ” et elle a pour but de fonder des synagogues en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie par notre juste Machia’h, très bientôt et de nos jours. Vous concluez en formulant la proposition que j’en sois le président d’honneur. Je vous remercie pour cette bonne intention, mais je me dois de refuser ce titre honorifique, conformément aux usages en vigueur, dans la famille du Rabbi et pour deux raisons. Tout d’abord, le titre de président d’honneur n’a pas cours, dans la maison du Rabbi. Vous-même le définissez, à juste titre, comme “ n’imposant aucune obligation et aucune fonction ”. Ceci n’est pas conforme à la conception que l’on a, dans la maison du Rabbi. Bien au contraire, chaque fois que l’on donne son nom, on apporte une participation effective. Recevoir un titre d’honneur sans rien faire pour cela heurte donc notre point de vue.
Il y a, en outre, une autre raison à cela, qui est essentielle. Du fait de nos nombreuses fautes, la situation en Terre Sainte est telle que chaque action qui s’y passe est affiliée à un parti. A mon sens, il est donc impossible que l’organisation dont vous parlez ne le soit pas ou, en tout état de cause, qu’elle ne présente pas les effets négatifs inhérents à une telle affiliation. Les Rabbanim se trouvant sur place, en prêtant leur nom, feront sûrement en sorte que l’organisation se développe dans un sens positif et ils éviteront plusieurs effets indésirables. Car, c’est bien là l’obligation d’un Rav, en son endroit et dans son pays. Il ne peut s’en dédire. Tels ne sont cependant pas le programme et le domaine de mon action, telle qu’elle a été définie par mon beau-père, le Rabbi et, encore avant cela, par son père.
Je ne sais si votre programme d’action a déjà été arrêté et s’il est limité à la construction de synagogues. Si ce n’est pas encore chose faite, je me permets de vous dire qu’il y a réellement lieu de se demander s’il n’est pas préférable d’utiliser l’argent dont vous disposez, d’après ce que vous m’écrivez et celui que vous recevrez pour renforcer les écoles basées sur les valeurs sacrées et les bains rituels, surtout du fait de la Alya qui est renforcée, ces dernières années. En effet, la situation de l’éducation basée sur les valeurs sacrées et de ses écoles, de même que celle des bains rituels et de la pureté familiale, est actuellement déplorable. Or, avec un apport de moyens financiers, on peut accomplir beaucoup, en la matière.
Je vous demande de m’excuser pour cette proposition portant sur ce qui ne m’a pas été demandé. Néanmoins, les lettres et les informations que je reçois de Terre Sainte, en la matière, déchirent le cœur et les entrailles. Il est difficile d’en dire plus, tant cela est effroyable, d’autant que vous en avez sûrement connaissance, au moins globalement. A cette occasion j’accuse également réception de votre lettre, me confirmant que vous avez bien reçu la mienne, qui vous avait été adressée à l’occasion du jubilé. Puisse D.ieu faire que, pendant de nombreuses années encore, vous redoubliez d’ardeur pour renforcer le Judaïsme traditionnel, de même que tout ce qui concerne la Torah, ses Mitsvot et le luminaire de la Torah. Avec mes respects et ma bénédiction,