Lettre n° 6762
Par la grâce de D.ieu,
12 Adar Chéni 5719,
Brooklyn,
Au jeune ‘Hassid qui craint D.ieu, est empli d’empressement,
accomplit de multiples actions, Naftali(1) Cohen,
Je vous salue et vous bénis,
Je vous remercie beaucoup pour votre lettre du 5 Adar Chéni, avec ce qui y était joint, de bonnes nouvelles du développement de la Yechiva du soir et une brève description des réunions ‘hassidiques et du rassemblement des semaines passées. Puisse D.ieu faire que, toujours et tous les jours, vous me donniez de bonnes nouvelles, d’une manière sans cesse accrue, en ajoutant toujours plus de lumière, dans ces domaines et dans toutes les autres activités des jeunes de l’association ‘Habad, en la ville sainte de Jérusalem, au sein des jeunes de l’association ‘Habad et de tous les ‘Hassidim de Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie. J’en viens à vos questions :
A) Bien évidemment, on doit disposer d’un nombre d’exemplaires suffisant du texte que l’on enseigne aux élèves. On possède, désormais, assez de lois de l’étude de la Torah et vous pouvez donc les étudier, d’autant qu’il est peu fréquent d’apprendre cette partie du Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken.
B) Les élèves qui n’ont pas l’âge de la Bar Mitsva pourront étudier les discours ‘hassidiques les plus faciles. Néanmoins, ils doivent, pour cela, être proches de la Bar Mitsva(2).
C) Selon notre coutume, en disant le verset : “ Ouvre ta main ”(3), on touche d’abord les Tefillin du bras, puis ceux de la tête. Certains le font avec la lanière des Tefillin, puis l’embrassent.
D) A propos des Tefillin de Rabbénou Tam, vous consulterez le Chaar Ha Collel. L’âge pour commencer à les mettre dépend du sentiment de chacun(4).
E) S’agissant du Chema Israël à l’issue du Chabbat, vous consulterez le Hayom Yom. Je n’ai pas reçu d’autres instructions, à ce sujet.
F) On étudie des chapitres de Michna et l’on dit un Kaddish de Rabbanan, après la prière, pour l’élévation de l’âme d’un défunt. Cet usage doit donc être respecté également quand l’endeuillé n’est pas encore Bar Mitsva.
G) On met les Tefillin, avant la Bar Mitsva de la même manière qu’on le fait après celle-ci, c’est-à-dire pendant toute la prière.
H) A propos de Lag Baomer et des feux que l’on allumait dans la ville sainte de Jérusalem, il est difficile de formuler un avis à distance sur un usage spécifique à une certaine ville, surtout quand il s’agit de Jérusalem. Et, vous savez à quel point on doit être scrupuleux, pour ce qui concerne une coutume juive. Les ‘Hassidim de Jérusalem doivent donc se concerter, à ce propos.
I) S’agissant de la bénédiction des Cohanim pendant la Neïla, parmi les ‘Hassidim de Terre Sainte, il est clair que vous devez vérifier sur place ce qu’il en est.
J) Je dois dire que je ne suis pas satisfait du fait que de jeunes élèves étudient pendant toute la nuit, comme l’indique votre lettre. Il ne doit en être ainsi que pour les plus âgés, dans le mesure où cela ne remet pas en cause leur santé. C’est ce qu’indiquent les lois de l’étude de la Torah de l’Admour Hazaken, à la fin du chapitre 1.
K) Vous faites allusion aux dettes(5) et il est certain qu’une collecte exceptionnelle permettra d’obtenir de l’aide, en fonction des possibilités. Pour autant, il est impossible d’institutionnaliser cette aide, car la collecte a déjà de très nombreuses dettes.
L) Vous envisagez l’ouverture d’une boîte postale au nom de la Yechiva du soir. Vous demanderez, au préalable, conseil aux ‘Hassidim de Jérusalem. Ils vous diront comment ils considèrent ce projet et, en pareil cas, il a été dit que : “ le salut provient des nombreux conseillers ”.
M) Vous parlez de votre voyage ici. Vous pouvez l’envisager à la fin d’Elloul, de sorte que vous puissiez être ici pendant tout Tichri. Tout de suite après cela vous regagnerez la ville sainte de Jérusalem et vous regagnerez votre mission sacrée. Bien entendu, cela sera possible uniquement si cette mission n’en souffre pas, dans son aspect communautaire comme en ce qui vous concerne personnellement. Avec ma bénédiction pour un joyeux Pourim et pour me donner des nouvelles bonnes et détaillées,
Notes
(1) Le Rav N. Roth de Jérusalem. Voir, à son sujet, la lettre n°6212.
(2) Soit moins d’un an avant celle-ci.
(3) Dans la prière Achreï.
(4) Par la suite, le Rabbi demanda à tous de commencer à les mettre deux mois avant la Bar Mitsva, en même temps que les Tefillin de Rachi.
(5) De la Yechiva du soir.
12 Adar Chéni 5719,
Brooklyn,
Au jeune ‘Hassid qui craint D.ieu, est empli d’empressement,
accomplit de multiples actions, Naftali(1) Cohen,
Je vous salue et vous bénis,
Je vous remercie beaucoup pour votre lettre du 5 Adar Chéni, avec ce qui y était joint, de bonnes nouvelles du développement de la Yechiva du soir et une brève description des réunions ‘hassidiques et du rassemblement des semaines passées. Puisse D.ieu faire que, toujours et tous les jours, vous me donniez de bonnes nouvelles, d’une manière sans cesse accrue, en ajoutant toujours plus de lumière, dans ces domaines et dans toutes les autres activités des jeunes de l’association ‘Habad, en la ville sainte de Jérusalem, au sein des jeunes de l’association ‘Habad et de tous les ‘Hassidim de Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie. J’en viens à vos questions :
A) Bien évidemment, on doit disposer d’un nombre d’exemplaires suffisant du texte que l’on enseigne aux élèves. On possède, désormais, assez de lois de l’étude de la Torah et vous pouvez donc les étudier, d’autant qu’il est peu fréquent d’apprendre cette partie du Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken.
B) Les élèves qui n’ont pas l’âge de la Bar Mitsva pourront étudier les discours ‘hassidiques les plus faciles. Néanmoins, ils doivent, pour cela, être proches de la Bar Mitsva(2).
C) Selon notre coutume, en disant le verset : “ Ouvre ta main ”(3), on touche d’abord les Tefillin du bras, puis ceux de la tête. Certains le font avec la lanière des Tefillin, puis l’embrassent.
D) A propos des Tefillin de Rabbénou Tam, vous consulterez le Chaar Ha Collel. L’âge pour commencer à les mettre dépend du sentiment de chacun(4).
E) S’agissant du Chema Israël à l’issue du Chabbat, vous consulterez le Hayom Yom. Je n’ai pas reçu d’autres instructions, à ce sujet.
F) On étudie des chapitres de Michna et l’on dit un Kaddish de Rabbanan, après la prière, pour l’élévation de l’âme d’un défunt. Cet usage doit donc être respecté également quand l’endeuillé n’est pas encore Bar Mitsva.
G) On met les Tefillin, avant la Bar Mitsva de la même manière qu’on le fait après celle-ci, c’est-à-dire pendant toute la prière.
H) A propos de Lag Baomer et des feux que l’on allumait dans la ville sainte de Jérusalem, il est difficile de formuler un avis à distance sur un usage spécifique à une certaine ville, surtout quand il s’agit de Jérusalem. Et, vous savez à quel point on doit être scrupuleux, pour ce qui concerne une coutume juive. Les ‘Hassidim de Jérusalem doivent donc se concerter, à ce propos.
I) S’agissant de la bénédiction des Cohanim pendant la Neïla, parmi les ‘Hassidim de Terre Sainte, il est clair que vous devez vérifier sur place ce qu’il en est.
J) Je dois dire que je ne suis pas satisfait du fait que de jeunes élèves étudient pendant toute la nuit, comme l’indique votre lettre. Il ne doit en être ainsi que pour les plus âgés, dans le mesure où cela ne remet pas en cause leur santé. C’est ce qu’indiquent les lois de l’étude de la Torah de l’Admour Hazaken, à la fin du chapitre 1.
K) Vous faites allusion aux dettes(5) et il est certain qu’une collecte exceptionnelle permettra d’obtenir de l’aide, en fonction des possibilités. Pour autant, il est impossible d’institutionnaliser cette aide, car la collecte a déjà de très nombreuses dettes.
L) Vous envisagez l’ouverture d’une boîte postale au nom de la Yechiva du soir. Vous demanderez, au préalable, conseil aux ‘Hassidim de Jérusalem. Ils vous diront comment ils considèrent ce projet et, en pareil cas, il a été dit que : “ le salut provient des nombreux conseillers ”.
M) Vous parlez de votre voyage ici. Vous pouvez l’envisager à la fin d’Elloul, de sorte que vous puissiez être ici pendant tout Tichri. Tout de suite après cela vous regagnerez la ville sainte de Jérusalem et vous regagnerez votre mission sacrée. Bien entendu, cela sera possible uniquement si cette mission n’en souffre pas, dans son aspect communautaire comme en ce qui vous concerne personnellement. Avec ma bénédiction pour un joyeux Pourim et pour me donner des nouvelles bonnes et détaillées,
Notes
(1) Le Rav N. Roth de Jérusalem. Voir, à son sujet, la lettre n°6212.
(2) Soit moins d’un an avant celle-ci.
(3) Dans la prière Achreï.
(4) Par la suite, le Rabbi demanda à tous de commencer à les mettre deux mois avant la Bar Mitsva, en même temps que les Tefillin de Rachi.
(5) De la Yechiva du soir.