Lettre n° 6794
Par la grâce de D.ieu,
Roch ‘Hodech Nissan, mois de la délivrance
5719, Brooklyn, New York,
A tous les élèves de la Yechiva du soir, dans la
ville sainte de Jérusalem, puisse-t-elle être restaurée
et rebâtie, très bientôt et de nos jours, par notre juste
Machia’h, que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue sans fin et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre et votre demande de bénédiction. C’est aujourd’hui le Roch ‘Hodech Nissan et c’est à son propos qu’il est dit : “ Ce mois-ci est, pour vous la tête des mois. Il est, pour vous, le premier des mois de l’année ”. A cette occasion, j’exprime ma bénédiction à chacun d’entre vous. Vous effectuerez un ajout et vous avancerez, d’une étape vers l’autre, dans l’étude de notre sainte Torah, Torah de vie et dans la pratique des Mitsvot de la meilleure façon, avec un comportement qui sied à un élève de Yechiva, surtout quand celle-ci est dirigée dans l’esprit de ‘Habad, dans la direction tracée par nos maîtres, qui prônent une élévation dans le domaine de la sainteté. Comme l’explique la ‘Hassidout(1), l’avancement est véritable quand il suscite un changement de nature, c’est-à-dire un ajout non seulement quantitatif, avec élan et ardeur, mais aussi qualitatif, concernant la manière d’étudier. En outre, il est nécessaire que chacun influence ses amis en ce sens, car il nous est enjoint : “ Tu aimeras ton prochain comme toi-même ”. Bien plus, au sein d’une Yechiva ‘hassidique, surtout quand elle est fondée et dirigée par nos maîtres, les chefs de ‘Habad, tous les élèves ne forment qu’une seule et même entité. En tout cela, l’assurance nous a été donnée que le résultat est à la mesure de l’effort(2).
Moché, s’adressant à tous les anciens, à tout Israël(3), après avoir entendu la Parole de D.ieu, “ Ce mois-ci sera pour vous… ”, prononça l’entrée en matière suivante : “ Ecartez et prenez le Pessa’h ”. Nos Sages expliquent(4) : “ Ecartez vos mains de l’idolâtrie, prenez pour vous du bétail, égorgez les dieux de l’Egypte, faites le sacrifice de Pessa’h, car c’est ainsi que le Saint béni soit-Il passera au-dessus de vous ”. Vous-mêmes, prendrez bien garde, à partir de ce Roch ‘Hodech et pour tous les jours, pour tous les mois de l’année qui vient, à écarter vos mains de tout accomplissement qui vous serait étranger(5), étranger à chaque Juif, dont la mission est uniquement, selon les termes de la Michna : “ J’ai été créé pour servir mon Créateur ”. Vous prendrez et vous égorgerez les dieux de l’Egypte, de tout votre entourage, qui est limité et mesuré par les barrières et les entraves de la matière et de l’existence physique. Vous ferez le Pessa’h, qui sera un bond en avant et non une élévation progressive(6), car il s’agit, en l’occurrence, de transformer l’obscurité en lumière et l’amertume en douceur. Ainsi, sera transformé(7) ce qui concerne le corps et l’âme animale en lumière et en sainteté. De la sorte, le Saint béni soit-Il passera effectivement au-dessus de vous. Il vous prendra en pitié et Il vous protégera(8) de tout événement malencontreux et, avant tout, de tout ce qui fait obstacle à l’homme désireux d’avancer sur la voie de notre Torah, Torah de vie, insufflant la vie en ce monde et la vie dans le monde futur.
Grand est le mérite qui est lié à un tel comportement, consistant à s’écarter, à égorger et à faire le Pessa’h, pour accroître la bénédiction et la réussite de vos familles(9) et pour tout ce qui vous concerne, avant tout pour vos parents et pour vos enseignants, auxquels D.ieu accordera longue vie. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles, de même que pour avoir une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
M. Schneerson,
Notes
(1) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir, en particulier, le discours ‘hassidique intitulé : ‘C’est le jour’, de 5709 ”.
(2) Textuellement, “ la marque, sur le dos du chameau, dépend du poids du fardeau ”.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir la Me’hilta, à cette référence ”.
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “ Midrash Chemot Rabba, chapitre 16, au paragraphe 2 ”.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le traité Chabbat 105b ”
(6) Le Rabbi note, en bas de page : “ Likouteï Torah, à la Parchat ‘Houkat, page 61c ”.
(7) Le Rabbi note, en bas de page : “ Zohar, tome 1, à la page 4a. Tanya, fin du chapitre 10 ”.
(8) Le Rabbi note, en bas de page : “ Targoum Onkelos et Targoum Yonathan sur le verset Chemot 12, 23 ”.
(9) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Be’hayé sur le verset Chemot 12, 21, qui dit : ‘selon vos familles… Il en sera de même à l’époque de la délivrance… ”.
6794*
Par la grâce de D.ieu,
4 Nissan 5719,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et
assume une mission sacrée, le Rav David(1) Ha Lévi,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de Roch ‘Hodech Nissan. Je vous remercie de la bonne nouvelle que vous m’avez transmise, la réussite globale du banquet. Néanmoins, l’aspect financier a laissé à désirer et, bien entendu, j’en suis peiné, car cet argent aurait pu apporter cette autre forme d’argent qu’est l’amour de D.ieu. Or, il est dit que : “ aucune forme du service de D.ieu n’est comparable à celle de l’amour ”. Mais, conformément à l’usage qui prévaut, dans tels banquets, on peut sûrement compléter tout cela maintenant, au moins jusqu’à un certain point, en se fondant sur les impressions qui ont été gardées de ce banquet. C’est bien évident.
Vous me parlez de la synagogue Kadima. Vous me dites qu’elle sera sûrement mise en vente et vous me demandez s’il convient de s’y intéresser. Vous connaissez mon opinion selon laquelle il est judicieux de le faire, en particulier cette année, celle où il a été dit que : “ tu te répandras ”(2). C’est, en outre, une année de Chemitta, de Chabbat pour D.ieu, préservée de tous les éléments négatifs, ainsi qu’il est dit : “ Vous serez sauvés dans le calme et la tranquillité ”. On peut donc y révéler le plaisir et sa source, comme l’explique le Tséma’h Tsédek, dans son commentaire des Tehilim, à propos du verset : “ Cantique, psaume pour le jour du Chabbat ”, que vous consulterez attentivement. Bien entendu, vous devez vous concerter discrètement, à ce sujet, avec ceux qui vous sont proches, parmi les ‘Hassidim de Springfield. Vous contacterez ensuite le centre de la Yechiva Tom’heï Temimim. Bien entendu, il serait préférable d’interroger également Boston, où l’on en a fait de même, car nul n’est aussi sage que celui qui a acquis de l’expérience.
Vous serez protégés par le mérite de ces jours propices, ceux de Nissan, du mois de la délivrance au cours duquel nous serons libérés et “ le briseur(3) se dressera devant eux ”, de sorte que : “ tu te répandras ”. Vous connaîtrez ainsi la réussite en tout cela. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Vous me transmettez l’interrogation de quelqu’un, à propos du nom devant être donné à son petit-fils, qui naîtra bientôt. Vous connaissez, en la matière, l’instruction(4) qui a été donnée par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, selon laquelle il appartient aux parents d’attribuer un nom à leurs enfants. C’est ce qu’il répondait quand on lui posait une telle question. Et, l’on peut en déduire la raison des propos du Ari Zal selon lesquels le nom donné à l’enfant est suggéré d’en-haut aux parents, afin de correspondre à l’essence de l’âme. C’est ce qui est expliqué dans le Chaar Ha Guilgoulim et dans le Emek Ha Méle’h. Néanmoins, un doute a été soulevé à propos du nom qu’il a mentionné(5). Or, disent nos Sages, “ on ne fait pas attention chaque fois que ceux qui sont concernés ne font pas attention ”(6). Dès lors, pourquoi s’introduire dans le doute ? Vous me dites que cet homme avait auparavant reçu son éducation auprès de ‘Hassidim ‘Habad. J’ai donc bon espoir qu’il conserve un temps fixé pour l’étude de la ‘Hassidout. Conformément à l’enseignement de l’Admour Hazaken, cette fixation est non seulement dans le temps, mais aussi et surtout dans l’esprit. Et, rien ne résiste à la volonté.
Notes
(1) Le Rav D. Eidelman, de Springfield. Voir, à son sujet, la lettre n°3666.
(2) Voir, à ce propos, la lettre n°6541.
(3) Le Machia’h, qui brisera les barrières de l’exil.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°4170.
(5) Qui était peut-être celui d’une personne n’ayant pas eu le comportement souhaitable.
(6) Le nom ne peut avoir un effet néfaste si les personnes concernées ne le lui prêtent, pas, ce qui n’est pas le cas, en l’occurrence, puisqu’un doute a bien été soulevé, en la matière.
Roch ‘Hodech Nissan, mois de la délivrance
5719, Brooklyn, New York,
A tous les élèves de la Yechiva du soir, dans la
ville sainte de Jérusalem, puisse-t-elle être restaurée
et rebâtie, très bientôt et de nos jours, par notre juste
Machia’h, que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue sans fin et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre et votre demande de bénédiction. C’est aujourd’hui le Roch ‘Hodech Nissan et c’est à son propos qu’il est dit : “ Ce mois-ci est, pour vous la tête des mois. Il est, pour vous, le premier des mois de l’année ”. A cette occasion, j’exprime ma bénédiction à chacun d’entre vous. Vous effectuerez un ajout et vous avancerez, d’une étape vers l’autre, dans l’étude de notre sainte Torah, Torah de vie et dans la pratique des Mitsvot de la meilleure façon, avec un comportement qui sied à un élève de Yechiva, surtout quand celle-ci est dirigée dans l’esprit de ‘Habad, dans la direction tracée par nos maîtres, qui prônent une élévation dans le domaine de la sainteté. Comme l’explique la ‘Hassidout(1), l’avancement est véritable quand il suscite un changement de nature, c’est-à-dire un ajout non seulement quantitatif, avec élan et ardeur, mais aussi qualitatif, concernant la manière d’étudier. En outre, il est nécessaire que chacun influence ses amis en ce sens, car il nous est enjoint : “ Tu aimeras ton prochain comme toi-même ”. Bien plus, au sein d’une Yechiva ‘hassidique, surtout quand elle est fondée et dirigée par nos maîtres, les chefs de ‘Habad, tous les élèves ne forment qu’une seule et même entité. En tout cela, l’assurance nous a été donnée que le résultat est à la mesure de l’effort(2).
Moché, s’adressant à tous les anciens, à tout Israël(3), après avoir entendu la Parole de D.ieu, “ Ce mois-ci sera pour vous… ”, prononça l’entrée en matière suivante : “ Ecartez et prenez le Pessa’h ”. Nos Sages expliquent(4) : “ Ecartez vos mains de l’idolâtrie, prenez pour vous du bétail, égorgez les dieux de l’Egypte, faites le sacrifice de Pessa’h, car c’est ainsi que le Saint béni soit-Il passera au-dessus de vous ”. Vous-mêmes, prendrez bien garde, à partir de ce Roch ‘Hodech et pour tous les jours, pour tous les mois de l’année qui vient, à écarter vos mains de tout accomplissement qui vous serait étranger(5), étranger à chaque Juif, dont la mission est uniquement, selon les termes de la Michna : “ J’ai été créé pour servir mon Créateur ”. Vous prendrez et vous égorgerez les dieux de l’Egypte, de tout votre entourage, qui est limité et mesuré par les barrières et les entraves de la matière et de l’existence physique. Vous ferez le Pessa’h, qui sera un bond en avant et non une élévation progressive(6), car il s’agit, en l’occurrence, de transformer l’obscurité en lumière et l’amertume en douceur. Ainsi, sera transformé(7) ce qui concerne le corps et l’âme animale en lumière et en sainteté. De la sorte, le Saint béni soit-Il passera effectivement au-dessus de vous. Il vous prendra en pitié et Il vous protégera(8) de tout événement malencontreux et, avant tout, de tout ce qui fait obstacle à l’homme désireux d’avancer sur la voie de notre Torah, Torah de vie, insufflant la vie en ce monde et la vie dans le monde futur.
Grand est le mérite qui est lié à un tel comportement, consistant à s’écarter, à égorger et à faire le Pessa’h, pour accroître la bénédiction et la réussite de vos familles(9) et pour tout ce qui vous concerne, avant tout pour vos parents et pour vos enseignants, auxquels D.ieu accordera longue vie. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles, de même que pour avoir une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
M. Schneerson,
Notes
(1) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir, en particulier, le discours ‘hassidique intitulé : ‘C’est le jour’, de 5709 ”.
(2) Textuellement, “ la marque, sur le dos du chameau, dépend du poids du fardeau ”.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir la Me’hilta, à cette référence ”.
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “ Midrash Chemot Rabba, chapitre 16, au paragraphe 2 ”.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le traité Chabbat 105b ”
(6) Le Rabbi note, en bas de page : “ Likouteï Torah, à la Parchat ‘Houkat, page 61c ”.
(7) Le Rabbi note, en bas de page : “ Zohar, tome 1, à la page 4a. Tanya, fin du chapitre 10 ”.
(8) Le Rabbi note, en bas de page : “ Targoum Onkelos et Targoum Yonathan sur le verset Chemot 12, 23 ”.
(9) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Be’hayé sur le verset Chemot 12, 21, qui dit : ‘selon vos familles… Il en sera de même à l’époque de la délivrance… ”.
6794*
Par la grâce de D.ieu,
4 Nissan 5719,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et
assume une mission sacrée, le Rav David(1) Ha Lévi,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de Roch ‘Hodech Nissan. Je vous remercie de la bonne nouvelle que vous m’avez transmise, la réussite globale du banquet. Néanmoins, l’aspect financier a laissé à désirer et, bien entendu, j’en suis peiné, car cet argent aurait pu apporter cette autre forme d’argent qu’est l’amour de D.ieu. Or, il est dit que : “ aucune forme du service de D.ieu n’est comparable à celle de l’amour ”. Mais, conformément à l’usage qui prévaut, dans tels banquets, on peut sûrement compléter tout cela maintenant, au moins jusqu’à un certain point, en se fondant sur les impressions qui ont été gardées de ce banquet. C’est bien évident.
Vous me parlez de la synagogue Kadima. Vous me dites qu’elle sera sûrement mise en vente et vous me demandez s’il convient de s’y intéresser. Vous connaissez mon opinion selon laquelle il est judicieux de le faire, en particulier cette année, celle où il a été dit que : “ tu te répandras ”(2). C’est, en outre, une année de Chemitta, de Chabbat pour D.ieu, préservée de tous les éléments négatifs, ainsi qu’il est dit : “ Vous serez sauvés dans le calme et la tranquillité ”. On peut donc y révéler le plaisir et sa source, comme l’explique le Tséma’h Tsédek, dans son commentaire des Tehilim, à propos du verset : “ Cantique, psaume pour le jour du Chabbat ”, que vous consulterez attentivement. Bien entendu, vous devez vous concerter discrètement, à ce sujet, avec ceux qui vous sont proches, parmi les ‘Hassidim de Springfield. Vous contacterez ensuite le centre de la Yechiva Tom’heï Temimim. Bien entendu, il serait préférable d’interroger également Boston, où l’on en a fait de même, car nul n’est aussi sage que celui qui a acquis de l’expérience.
Vous serez protégés par le mérite de ces jours propices, ceux de Nissan, du mois de la délivrance au cours duquel nous serons libérés et “ le briseur(3) se dressera devant eux ”, de sorte que : “ tu te répandras ”. Vous connaîtrez ainsi la réussite en tout cela. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Vous me transmettez l’interrogation de quelqu’un, à propos du nom devant être donné à son petit-fils, qui naîtra bientôt. Vous connaissez, en la matière, l’instruction(4) qui a été donnée par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, selon laquelle il appartient aux parents d’attribuer un nom à leurs enfants. C’est ce qu’il répondait quand on lui posait une telle question. Et, l’on peut en déduire la raison des propos du Ari Zal selon lesquels le nom donné à l’enfant est suggéré d’en-haut aux parents, afin de correspondre à l’essence de l’âme. C’est ce qui est expliqué dans le Chaar Ha Guilgoulim et dans le Emek Ha Méle’h. Néanmoins, un doute a été soulevé à propos du nom qu’il a mentionné(5). Or, disent nos Sages, “ on ne fait pas attention chaque fois que ceux qui sont concernés ne font pas attention ”(6). Dès lors, pourquoi s’introduire dans le doute ? Vous me dites que cet homme avait auparavant reçu son éducation auprès de ‘Hassidim ‘Habad. J’ai donc bon espoir qu’il conserve un temps fixé pour l’étude de la ‘Hassidout. Conformément à l’enseignement de l’Admour Hazaken, cette fixation est non seulement dans le temps, mais aussi et surtout dans l’esprit. Et, rien ne résiste à la volonté.
Notes
(1) Le Rav D. Eidelman, de Springfield. Voir, à son sujet, la lettre n°3666.
(2) Voir, à ce propos, la lettre n°6541.
(3) Le Machia’h, qui brisera les barrières de l’exil.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°4170.
(5) Qui était peut-être celui d’une personne n’ayant pas eu le comportement souhaitable.
(6) Le nom ne peut avoir un effet néfaste si les personnes concernées ne le lui prêtent, pas, ce qui n’est pas le cas, en l’occurrence, puisqu’un doute a bien été soulevé, en la matière.