Lettre n° 6797
Par la grâce de D.ieu,
4 Nissan 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de Pourim et aux deux qui la précédaient. Entre-temps, vous avez sûrement reçu mon courrier, qui répondait à quelques points évoqués dans ces lettres. Vous faites référence à la tournure des activités de ‘Habad, en Terre Sainte. Vous savez quel enseignement est donné, à ce propos. Chacun doit d’abord faire lui-même tout ce qui est en son possible, avec toute l’ardeur nécessaire. Seulement après cela, si l’on observe que quelqu’un, en la matière, ne fait pas ce que l’on attend de lui, on devra lui conseiller l’enthousiasme et la détermination, dans son action(1). Il en est ainsi pour deux raisons. Tout d’abord, quand on observe le manque, y compris pour ce qui concerne son prochain, on doit s’efforcer de le combler. En outre, selon l’enseignement de la ‘Hassidout, dès que l’on prend conscience d’une imperfection, il est certain que l’on peut intervenir pour la réparer, comme le souligne le Baal Chem Tov. En effet, on ne peut recevoir la conscience de tout cela en vain. C’est bien évident.
Un troisième point s’ajoute à tout ce qui vient d’être dit. On peut observer à quel point nos Sages avaient raison de constater que : “ une femme ne jalouse que… ”(2) et que : “ la rivalité des érudits multiplie la sagesse ”. Vous m’écrivez que vous ne trouvez pas grâce…(3). Il est bien clair que cette affirmation n’est nullement fondée et j’ai déjà écrit à plusieurs ‘Hassidim que le retard de mes lettres est uniquement dû à mes nombreuses activités.
Nous sommes entrés dans le mois de Nissan, au cours duquel nous serons libérés, comme le dit le Midrash Chemot Rabba, chapitre 15, au paragraphe 11. En outre, selon ce texte, la délivrance marque aussi la fin d’une servitude de fer, pour s’astreindre à celle de la Torah. Comme le dit le Tanya, au début du chapitre 37, tout ce qui se passera pendant la période du Machia’h dépend de ce qui est accompli pendant le temps de l’exil. Cela veut dire qu’actuellement, on doit quitter la servitude de fer pour celle de la Torah et des Mitsvot, en se soumettant à elles, en en portant le joug. Il faut, en particulier, renforcer les institutions et tout ce qui concerne ‘Habad, surtout dans le domaine de l’éducation basée sur les valeurs sacrées qui cumulent à la fois la Torah et les Mitsvot. J’espère que, désormais, vous redoublerez de chaleur, de lumière, de vitalité, en toutes ces actions. Vous donnerez le bon exemple, en la matière, à tous les responsables qui se trouvent dans votre entourage. En outre, vous chercherez à les convaincre oralement. Et, nos Sages assurent que : “ si tu fais des efforts, ils seront couronnés de succès ”. Bien plus, le résultat sera comme un objet trouvé, dépassant largement ce que l’on peut escompter en fonction de son effort. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela, de même que pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
Notes
(1) C’est-à-dire lui venir en aide et non le critiquer.
(2) La hanche de son amie, selon le traité Meguila 13a. Cette rivalité peut ainsi susciter une émulation positive.
(3) Aux yeux du Rabbi, du fait de la transmission de ces mauvaises nouvelles.
4 Nissan 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de Pourim et aux deux qui la précédaient. Entre-temps, vous avez sûrement reçu mon courrier, qui répondait à quelques points évoqués dans ces lettres. Vous faites référence à la tournure des activités de ‘Habad, en Terre Sainte. Vous savez quel enseignement est donné, à ce propos. Chacun doit d’abord faire lui-même tout ce qui est en son possible, avec toute l’ardeur nécessaire. Seulement après cela, si l’on observe que quelqu’un, en la matière, ne fait pas ce que l’on attend de lui, on devra lui conseiller l’enthousiasme et la détermination, dans son action(1). Il en est ainsi pour deux raisons. Tout d’abord, quand on observe le manque, y compris pour ce qui concerne son prochain, on doit s’efforcer de le combler. En outre, selon l’enseignement de la ‘Hassidout, dès que l’on prend conscience d’une imperfection, il est certain que l’on peut intervenir pour la réparer, comme le souligne le Baal Chem Tov. En effet, on ne peut recevoir la conscience de tout cela en vain. C’est bien évident.
Un troisième point s’ajoute à tout ce qui vient d’être dit. On peut observer à quel point nos Sages avaient raison de constater que : “ une femme ne jalouse que… ”(2) et que : “ la rivalité des érudits multiplie la sagesse ”. Vous m’écrivez que vous ne trouvez pas grâce…(3). Il est bien clair que cette affirmation n’est nullement fondée et j’ai déjà écrit à plusieurs ‘Hassidim que le retard de mes lettres est uniquement dû à mes nombreuses activités.
Nous sommes entrés dans le mois de Nissan, au cours duquel nous serons libérés, comme le dit le Midrash Chemot Rabba, chapitre 15, au paragraphe 11. En outre, selon ce texte, la délivrance marque aussi la fin d’une servitude de fer, pour s’astreindre à celle de la Torah. Comme le dit le Tanya, au début du chapitre 37, tout ce qui se passera pendant la période du Machia’h dépend de ce qui est accompli pendant le temps de l’exil. Cela veut dire qu’actuellement, on doit quitter la servitude de fer pour celle de la Torah et des Mitsvot, en se soumettant à elles, en en portant le joug. Il faut, en particulier, renforcer les institutions et tout ce qui concerne ‘Habad, surtout dans le domaine de l’éducation basée sur les valeurs sacrées qui cumulent à la fois la Torah et les Mitsvot. J’espère que, désormais, vous redoublerez de chaleur, de lumière, de vitalité, en toutes ces actions. Vous donnerez le bon exemple, en la matière, à tous les responsables qui se trouvent dans votre entourage. En outre, vous chercherez à les convaincre oralement. Et, nos Sages assurent que : “ si tu fais des efforts, ils seront couronnés de succès ”. Bien plus, le résultat sera comme un objet trouvé, dépassant largement ce que l’on peut escompter en fonction de son effort. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela, de même que pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
Notes
(1) C’est-à-dire lui venir en aide et non le critiquer.
(2) La hanche de son amie, selon le traité Meguila 13a. Cette rivalité peut ainsi susciter une émulation positive.
(3) Aux yeux du Rabbi, du fait de la transmission de ces mauvaises nouvelles.