Lettre n° 6808

Par la grâce de D.ieu,
11Nissan 5719,
Brooklyn,

Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, a de
multiples connaissances, assume une mission sacrée,
le Rav Ben Tsion Moché Yaïr Chlita et son fils, le
grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Yossef Mena’hem(1) Chlita,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre du 7 Nissan, qui vient de me parvenir. Je vous remercie beaucoup d’avoir accédé à ma requête et d’avoir transmis “ l’aliment de la foi ” et “ l’aliment de la guérison ”(2) à Kfar ‘Habad, en notre Terre Sainte, ou D.ieu a accordé la bénédiction.

Puisse D.ieu faire que l’on confère un mérite, en un moment positif, en un bien visible et tangible, à des jours propices, puisque tout le mois de Nissan est comparé à un Roch ‘Hodech, selon le Chneï Lou’hot Ha Berit, à la fin de la Parchat Bo. Il est permis de travailler, pendant le Roch ‘Hodech, ce qui fait allusion à l’Attribut de Royauté céleste, Mal’hout. Pour autant, il ne s’agit pas, à proprement parler, d’un jour de travail, car cette Sefira reçoit l’influence des Sefirot qui sont au-dessus d’elles, à la différence de ce qui existe pendant les jours de semaine, comme l’explique longuement le discours ‘hassidique intitulé : “ C’est demain Roch ‘Hodech ”, du Tséma’h Tsédek, qui est imprimé dans le Or Ha Torah, Béréchit. Ainsi, se révélera ici-bas, la source la plus élevée, à partir de laquelle : “ Je suis l’Eternel Qui te guéris ”, verset dont les initiales forment le nom d’Iyar(3), comme l’expliquent les écrits du Ari Zal. C’est, en quelque sorte, le contenu de Pessa’h, qui introduit l’intellect parvenu à maturité. Avec mes respects et une double bénédiction, en tout cela, pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,

Notes

(1) Les Rabbanim B. T. M. Y. et Y. M. Wientshuk, de Jérusalem. Voir, à propos de ce dernier, les lettres n°4877 et 5607.
(2) Les Matsot de la fête de Pessa’h transmises par le Rabbi.
(3) Soulignant ainsi le lien spécifique entre ce mois et la guérison, après que Nissan ait apporté la Matsa, elle-même : “ aliment de la guérison ”.