Lettre n° 6809

Par la grâce de D.ieu,
12 Nissan 5719,
Brooklyn,

Je vous bénis et vous salue,

Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous me dites que vous poursuivez vos études, depuis quelques temps, au séminaire, mais, malgré cela, vous ne parvenez pas à vous rapprocher des autres élèves. Vous restez donc seul, ce qui, bien entendu, a une incidence sur votre moral. De façon générale, vous devez prendre conseil auprès de vos professeurs. Ils vous aideront à déterminer de quelles élèves vous pourrez devenir l’amie, puis comment faire pour qu’il en soit effectivement ainsi. Globalement, pour faciliter l’amitié, vous devez vous dire que nul n’est parfait, que personne ne possède toutes les qualités à la fois et qu’il en est de même pour vous. Vous-même n’êtes pas parfaite et vous ne pouvez donc pas demander à vos amies de l’être, en tout point et dans tous les domaines.

En outre, nos Sages portent témoignage que : “ les filles juives sont belles ” et chacune est appelée : “ fille de Sarah, Rivka, Ra’hel et Léa ”. Toutes possèdent donc nécessairement de nombreuses qualités. Avec le temps, vous les connaîtrez mieux et leur amitié vous permettra vous-même de vous parfaire. Plus vous méditerez à cette idée, plus il vous sera aisé de vous faire des amies et d’écarter la solitude. Car nos Sages disent : “ Acquiers-toi un ami ”.

Vous faites allusion à un parti que l’on vous a proposé plusieurs fois, mais cela ne s’est pas fait. Pour l’heure, vous devez poursuivre vos études, pendant quelques temps encore, au séminaire. Quand la fin de votre scolarité se rapprochera, D.ieu permettra que vous trouviez un bon parti, qui vous conviendra. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles, de même que pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

N. B. : Mon secrétariat ne rédige pas en français. C’est la raison pour laquelle ma réponse est écrite dans la Langue sacrée. En revanche, vous pouvez continuer à m’écrire en français, car je lis cette langue.