Lettre n° 6835
[2 Iyar 5719]
Après une interruption particulièrement longue, j’ai reçu votre lettre du 23 Nissan, me décrivant brièvement votre activité. Bien entendu, je suis surpris et étonné par une interruption aussi longue, d’autant que, de manière indirecte, j’ai eu des nouvelles de vos réalisations pendant les mois qui se sont écoulés. Celles-ci ont été fructueuses et elles ont fait bonne impression. Cette impression a parfois même été très forte. Dès lors, pourquoi ne pas annoncer de bonnes nouvelles ? Bien plus, elles sont, en l’occurrence, “ bonnes pour les cieux et bonnes pour les créatures ”. Or, ce qui est bon produit des fruits, comme le soulignent nos Sages, au traité Kiddouchin 40a.
Tout cela est également la réponse à votre remarque selon laquelle votre état d’esprit ne s’est pas amélioré parce que…(1). Il est clair que cela ne correspond nullement à la réalité. Vous connaissez le dicton de mon beau-père, le Rabbi selon lequel l’interdiction de la médisance s’applique non seulement aux autres, mais aussi à sa propre personne. Vous connaissez aussi le dicton et l’enseignement de son père, le Rabbi(2), selon lequel, tout comme on doit avoir conscience de ses défauts, on doit également connaître ses qualités. En outre, quand il s’agit de convaincre les autres, la conscience des qualités est plus importante que celle des défauts. C’est bien évident.
En un moment propice, je mentionnerai votre nom et ceux des membres de votre famille près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de chacun en particulier. Nous avons vécu le mois de Nissan et nous trouvons désormais dans celui de l’éclat(3), lorsque naquirent ceux qui illuminèrent le monde(4). Et, l’on connaît les propos du Ari Zal selon lesquels, lorsque “ ces jours sont commémorés ”, ils sont également “ revécus ”. Puisse donc D.ieu faire que vous connaissiez l’ajout à la fois en vos préoccupations personnelles et communautaires, au sein de tout Israël. Vous connaîtrez la liberté et la délivrance, afin de multiplier l’éclat dans le monde, le reflet et les lumières de l’action de nos Patriarches. Le Tanya explique que tous leurs membres, toutes leurs actions ne furent consacrés qu’à la Volonté de D.ieu. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Le destinataire de cette lettre avait indiqué au Rabbi qu’il possédait certains défauts, lesquels remettaient en cause son activité.
(2) Rachab.
(3) Iyar. Voir les lettres n°6831 et 6832.
(4) Les Patriarches.
Après une interruption particulièrement longue, j’ai reçu votre lettre du 23 Nissan, me décrivant brièvement votre activité. Bien entendu, je suis surpris et étonné par une interruption aussi longue, d’autant que, de manière indirecte, j’ai eu des nouvelles de vos réalisations pendant les mois qui se sont écoulés. Celles-ci ont été fructueuses et elles ont fait bonne impression. Cette impression a parfois même été très forte. Dès lors, pourquoi ne pas annoncer de bonnes nouvelles ? Bien plus, elles sont, en l’occurrence, “ bonnes pour les cieux et bonnes pour les créatures ”. Or, ce qui est bon produit des fruits, comme le soulignent nos Sages, au traité Kiddouchin 40a.
Tout cela est également la réponse à votre remarque selon laquelle votre état d’esprit ne s’est pas amélioré parce que…(1). Il est clair que cela ne correspond nullement à la réalité. Vous connaissez le dicton de mon beau-père, le Rabbi selon lequel l’interdiction de la médisance s’applique non seulement aux autres, mais aussi à sa propre personne. Vous connaissez aussi le dicton et l’enseignement de son père, le Rabbi(2), selon lequel, tout comme on doit avoir conscience de ses défauts, on doit également connaître ses qualités. En outre, quand il s’agit de convaincre les autres, la conscience des qualités est plus importante que celle des défauts. C’est bien évident.
En un moment propice, je mentionnerai votre nom et ceux des membres de votre famille près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de chacun en particulier. Nous avons vécu le mois de Nissan et nous trouvons désormais dans celui de l’éclat(3), lorsque naquirent ceux qui illuminèrent le monde(4). Et, l’on connaît les propos du Ari Zal selon lesquels, lorsque “ ces jours sont commémorés ”, ils sont également “ revécus ”. Puisse donc D.ieu faire que vous connaissiez l’ajout à la fois en vos préoccupations personnelles et communautaires, au sein de tout Israël. Vous connaîtrez la liberté et la délivrance, afin de multiplier l’éclat dans le monde, le reflet et les lumières de l’action de nos Patriarches. Le Tanya explique que tous leurs membres, toutes leurs actions ne furent consacrés qu’à la Volonté de D.ieu. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Le destinataire de cette lettre avait indiqué au Rabbi qu’il possédait certains défauts, lesquels remettaient en cause son activité.
(2) Rachab.
(3) Iyar. Voir les lettres n°6831 et 6832.
(4) Les Patriarches.