Lettre n° 6838

Par la grâce de D.ieu,
3 Iyar 5719,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre de la veille du Chabbat Parchat Kedochim, dans laquelle vous me parlez d’un Cho’het qui soudain, ne se couvre plus la tête. Vous me demandez si cela remet en cause la validité de sa Che’hita. Vous avez sans doute connaissance de l’épisode qui se déroula il y a quelques générations. On avait alors interdit la Che’hita d’un homme qui avait commencé à porter des bottes(1), ce qui, en soit, n’est pas interdit. Toutefois, à l’époque, cela faisait la preuve que l’on s’était écarté du droit chemin. En effet, un Cho’het doit avoir la crainte de D.ieu la plus profonde, comme l’explique le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken et les responsa de son petit-fils, le Tséma’h Tsédek, dans les lois de la Che’hita. Or, il en est de même, en l’occurrence, car le fait de ne pas se couvrir la tête est infiniment plus grave que le port de bottes(2). C’est bien évident.

Comment réparer tout cela ? Bien entendu, cela dépend de nombreux détails, y compris les plus spécifiques. Peut-être est-il bon de s’informer discrètement auprès de la fédération rabbinique afin de vérifier s’il y a déjà eu des cas similaires, ce que l’on a alors fait, de quelle manière et avec quels moyens. Bien entendu, plus vous interviendrez vite, en la matière et plus il sera aisé de réparer. Je vous adresse ma bénédiction afin que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout ce que vous m’écrivez. Vous me direz aussi que vous saisissez toutes les opportunités qui se présentent à vous pour diffuser le Judaïsme, en général et la ‘Hassidout, en particulier.

Notes

(1) A une époque où personne ne le faisait. Voir, à ce sujet, la lettre n°2834.
(2) Faisant donc la preuve d’une crainte de D.ieu imparfaite.