Lettre n° 6847
Par la grâce de D.ieu,
5 Iyar 5719,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre du 2 Iyar, dans laquelle vous me parlez des pensées qui vous dérangent parfois et qui ont commencé à vous assaillir, il y a quelques années déjà. Vous me demandez ce que j’en pense. Il est bien évident que celles-ci n’ont aucun sens et qu’il faut faire comme si elles n’existaient pas. Vous avez sans doute dû le vérifier vous-même. En effet, depuis que vous avez ces pensées, vous avez, néanmoins, observé les bienfaits de D.ieu. Sa bénédiction s’est réalisée concrètement et vous avez fondé un foyer juif, basé sur la Torah et les Mitsvot. Il y a là l’un des accomplissements les plus fondamentaux et les plus essentiels dans la vie d’un homme et d’une femme juifs. Néanmoins, pour tout ce qui concerne la pensée, la première solution est l’oubli. Oublier ne signifie pas lutter contre la pensée indésirable, mais bien vous concentrer sur une autre pensée, si possible ayant trait au Judaïsme. En effet, un peu de lumière suffit pour chasser beaucoup d’obscurité. Il ne faut pas, en revanche, vous efforcer de maîtriser vos pensées, comme vous l’écrivez. Car, un combat, en la matière, irait à l’encontre de l’oubli.
Il serait bon de faire vérifier les Mezouzot de votre appartement, de même que les Tefillin de votre mari, si cela n’a pas été fait au cours des douze derniers mois. Vous-même adopterez l’usage positif des femmes juives, qui consiste à prélever de la Tsédaka avant d’allumer les bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes. Vous en ferez de même, chaque jour de semaine, avant de dire une prière, le matin. Bien entendu, vous accomplirez tout cela sans en faire le vœu. En outre, il est bien évident qu’en vous habituant à avoir des pensées de confiance en D.ieu, Créateur du monde, Qui le dirige, vous multiplierez Ses bénédictions et la réussite qu’Il vous accorde, en tous les besoins. Vous vous renforcerez en tout cela en perdant tout lien avec les pensées indésirables, que vous devez oublier, en vous concentrant uniquement sur la conception du monde juif traditionnel.
Vous précisez, dans votre lettre, que vous avez été enseignante, après avoir effectué vos études dans un séminaire. J’espère que vous mettez en pratique, encore à l’heure actuelle, vos aptitudes, en la matière. Si vous ne disposez pas du temps nécessaire pour assumer un emploi à plein temps, ni même à temps partiel, vous diffuserez au moins le Judaïsme traditionnel, de temps en temps et si possible souvent, en particulier parmi les jeunes et les plus petits. En effet, tels sont le besoin et la nécessité du moment. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
5 Iyar 5719,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre du 2 Iyar, dans laquelle vous me parlez des pensées qui vous dérangent parfois et qui ont commencé à vous assaillir, il y a quelques années déjà. Vous me demandez ce que j’en pense. Il est bien évident que celles-ci n’ont aucun sens et qu’il faut faire comme si elles n’existaient pas. Vous avez sans doute dû le vérifier vous-même. En effet, depuis que vous avez ces pensées, vous avez, néanmoins, observé les bienfaits de D.ieu. Sa bénédiction s’est réalisée concrètement et vous avez fondé un foyer juif, basé sur la Torah et les Mitsvot. Il y a là l’un des accomplissements les plus fondamentaux et les plus essentiels dans la vie d’un homme et d’une femme juifs. Néanmoins, pour tout ce qui concerne la pensée, la première solution est l’oubli. Oublier ne signifie pas lutter contre la pensée indésirable, mais bien vous concentrer sur une autre pensée, si possible ayant trait au Judaïsme. En effet, un peu de lumière suffit pour chasser beaucoup d’obscurité. Il ne faut pas, en revanche, vous efforcer de maîtriser vos pensées, comme vous l’écrivez. Car, un combat, en la matière, irait à l’encontre de l’oubli.
Il serait bon de faire vérifier les Mezouzot de votre appartement, de même que les Tefillin de votre mari, si cela n’a pas été fait au cours des douze derniers mois. Vous-même adopterez l’usage positif des femmes juives, qui consiste à prélever de la Tsédaka avant d’allumer les bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes. Vous en ferez de même, chaque jour de semaine, avant de dire une prière, le matin. Bien entendu, vous accomplirez tout cela sans en faire le vœu. En outre, il est bien évident qu’en vous habituant à avoir des pensées de confiance en D.ieu, Créateur du monde, Qui le dirige, vous multiplierez Ses bénédictions et la réussite qu’Il vous accorde, en tous les besoins. Vous vous renforcerez en tout cela en perdant tout lien avec les pensées indésirables, que vous devez oublier, en vous concentrant uniquement sur la conception du monde juif traditionnel.
Vous précisez, dans votre lettre, que vous avez été enseignante, après avoir effectué vos études dans un séminaire. J’espère que vous mettez en pratique, encore à l’heure actuelle, vos aptitudes, en la matière. Si vous ne disposez pas du temps nécessaire pour assumer un emploi à plein temps, ni même à temps partiel, vous diffuserez au moins le Judaïsme traditionnel, de temps en temps et si possible souvent, en particulier parmi les jeunes et les plus petits. En effet, tels sont le besoin et la nécessité du moment. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,