Lettre n° 6850
Par la grâce de D.ieu,
6 Iyar 5719,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Mena’hem(1),
Je vous salue et vous bénis,
Vous me demandez pourquoi l’Admour Hazaken ne mentionne pas, dans son Sidour, le verset : “ Lorsqu’elle faisait halte, il disait… ”(2). Je n’ai pas entendu d’explication, à ce sujet, mais, à mon humble avis, celle-ci est bien évidente. En effet, le verset Kohélet 5, 1, met en garde : “ N’ouvre pas ta bouche avec précipitation… tes propos seront peu nombreux ”(3). Et, vous consulterez le commentaire de Rabbi Avraham Ibn Ezra, à ce propos. En outre, le Péri Ets ‘Haïm, au début de la porte de la prière, souligne : “ Ces derniers Sages qui ne connaissent pas la voie de la Kabbala ne savent pas… et font des erreurs… ”.
Le Ari Zal, pour sa part, avait une vision claire de toutes les voies du ciel et des portes de la prière. Il délivra un enseignement précis pour chaque lettre, pour chaque signe. Or, dans son Sidour, selon la version de Rabbi Yaakov Kopel comme selon celle de Rabbi Chabtaï de Rashkov, un disciple du Maguid de Mézéritch, il ne cite pas ces versets. Nous nous conformons donc à son avis, car qui pourrait se dresser contre le Ari qui vit encore ?
Notes
(1) Le Rav M. Melov, de Bneï Brak. Voir, à son propos, les lettres n°4279, 6872 et 6910.
(2) “ Lève-toi Toi, Eternel, et que tes ennemis soient dispersés, que fuient ceux qui te haïssent de devant Ta face ” Beaalote’ha 10, 36. Verset que certains disent lors de l’ouverture de l’arche sainte pour la lecture de la Torah.
(3) Il n’y a donc pas lieu d’ajouter la lecture d’un verset, lorsque celle-ci n’est pas nécessaire.
6 Iyar 5719,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Mena’hem(1),
Je vous salue et vous bénis,
Vous me demandez pourquoi l’Admour Hazaken ne mentionne pas, dans son Sidour, le verset : “ Lorsqu’elle faisait halte, il disait… ”(2). Je n’ai pas entendu d’explication, à ce sujet, mais, à mon humble avis, celle-ci est bien évidente. En effet, le verset Kohélet 5, 1, met en garde : “ N’ouvre pas ta bouche avec précipitation… tes propos seront peu nombreux ”(3). Et, vous consulterez le commentaire de Rabbi Avraham Ibn Ezra, à ce propos. En outre, le Péri Ets ‘Haïm, au début de la porte de la prière, souligne : “ Ces derniers Sages qui ne connaissent pas la voie de la Kabbala ne savent pas… et font des erreurs… ”.
Le Ari Zal, pour sa part, avait une vision claire de toutes les voies du ciel et des portes de la prière. Il délivra un enseignement précis pour chaque lettre, pour chaque signe. Or, dans son Sidour, selon la version de Rabbi Yaakov Kopel comme selon celle de Rabbi Chabtaï de Rashkov, un disciple du Maguid de Mézéritch, il ne cite pas ces versets. Nous nous conformons donc à son avis, car qui pourrait se dresser contre le Ari qui vit encore ?
Notes
(1) Le Rav M. Melov, de Bneï Brak. Voir, à son propos, les lettres n°4279, 6872 et 6910.
(2) “ Lève-toi Toi, Eternel, et que tes ennemis soient dispersés, que fuient ceux qui te haïssent de devant Ta face ” Beaalote’ha 10, 36. Verset que certains disent lors de l’ouverture de l’arche sainte pour la lecture de la Torah.
(3) Il n’y a donc pas lieu d’ajouter la lecture d’un verset, lorsque celle-ci n’est pas nécessaire.