Lettre n° 6851

Par la grâce de D.ieu,
6 Iyar 5719,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je suis très surpris de ne pas recevoir de vos lettres et de vos nouvelles, depuis bien longtemps déjà. Certes, je reçois quelques informations, indirectement, mais ce que l’on obtient par l’intermédiaire de quelqu’un ne peut pas être comparé à ce qui est reçu de manière directe. Sans doute complèterez-vous tout cela, à la prochaine occasion. Il est sûrement inutile de vous répéter encore une fois ce que je vous ai déjà écrit, il y a quelques temps. Vous devez multiplier les actions pour notre Torah et pour ses Mitsvot, pour vous-même et pour les autres. Il est bien évident que vous disposez des forces nécessaires pour cela. Comme l’explique le Tanya, il s’agit là d’un héritage, que nous avons reçu de nos ancêtres. Or, un enfant d’un jour est lui-même totalement habilité à recevoir un héritage. Combien plus est-ce le cas pour celui qui a eu le mérite d’être un élève de la Yechiva Tom’heï Temimim, qui a eu connaissance de la ‘Hassidout de mon beau-père, le Rabbi, chef d’Israël. Cet acquis, là-haut, est immuable et il se met en éveil, ici-bas, par un effort de l’homme(1) ou même à l’initiative de D.ieu(2). En revanche, tout découragement, tout renoncement émane d’une source qui n’est pas pure.

Nous avons passé le mois de Nissan et nous nous trouvons dans celui de l’éclat(3). On se libère alors des barrières et des entraves, on se prépare à recevoir la Torah. Ce sera donc, pour vous également, le début de la liberté. Sa conclusion et sa finalité seront obtenues prochainement. Rien ne résiste à la volonté, surtout quand on vous vient en aide pour y parvenir. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,

Notes

(1) Textuellement : “ un réveil d’en bas ”.
(2) Textuellement : “ un réveil d’en haut ”.
(3) Celui d’Iyar.