Lettre n° 6868
Par la grâce de D.ieu,
18 Iyar 5719,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, se consacre aux
besoins communautaires, aux multiples accomplissements,
S. B. qui est appelé le docteur Ulman(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre avec la copie de ce que vous avez écrit à ce Rav. Vous savez sûrement que, dans différents périodiques publiés en yiddish aux Etats-Unis, ont été éditées des analyses de la conception de Freud similaires à celle que vous mentionnez dans votre lettre. J’ai déjà dit, me basant sur l’un des principes fondamentaux de la ‘Hassidout, qu’il n’y a pas, dans le monde, de mal sans bien. Or, différents lecteurs de périodiques se caractérisent par leur superficialité(2). Dans l’absolu, ceci est très mal, pire même que le manque de connaissance, car, bien souvent, on ne saisit pas un sujet tel qu’il est réellement et on le dénature(3).
D’un autre côté, dans les circonstances actuelles, il peut résulter un grand bien d’une telle situation. En effet, du fait de nos nombreuses fautes, il eut été préférable que la plupart des revues et de ce qui imprimé ne voient pas le jour. Le tort que tout cela cause est considérable et l’on peut réellement s’interroger sur leur intérêt. En pareil cas, la superficialité est bien utile pour limiter le tort et le dommage causés. Bien souvent, ce qui est imprimé est considéré comme une nouvelle sensationnelle. C’est effectivement le cas en l’occurrence et, dès le lendemain, on va rechercher la sensation ailleurs. Dès lors, l’ancien disparaît devant le nouveau.
Il est sûrement inutile de vous souligner que dans le périodique qui fait paraître votre article, il y a d’autres textes qui sont encore plus clairement opposés au Judaïsme traditionnel que cette appréciation de Freud. Avec mes respects et ma bénédiction,
Notes
(1) Voir, à son sujet, la lettre n°5358.
(2) Ils ne prêtent qu’une attention réduite aux articles qu’ils lisent.
(3) Alors que celui qui manque de connaissance doit bien convenir qu’il ne sait pas.
18 Iyar 5719,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, se consacre aux
besoins communautaires, aux multiples accomplissements,
S. B. qui est appelé le docteur Ulman(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre avec la copie de ce que vous avez écrit à ce Rav. Vous savez sûrement que, dans différents périodiques publiés en yiddish aux Etats-Unis, ont été éditées des analyses de la conception de Freud similaires à celle que vous mentionnez dans votre lettre. J’ai déjà dit, me basant sur l’un des principes fondamentaux de la ‘Hassidout, qu’il n’y a pas, dans le monde, de mal sans bien. Or, différents lecteurs de périodiques se caractérisent par leur superficialité(2). Dans l’absolu, ceci est très mal, pire même que le manque de connaissance, car, bien souvent, on ne saisit pas un sujet tel qu’il est réellement et on le dénature(3).
D’un autre côté, dans les circonstances actuelles, il peut résulter un grand bien d’une telle situation. En effet, du fait de nos nombreuses fautes, il eut été préférable que la plupart des revues et de ce qui imprimé ne voient pas le jour. Le tort que tout cela cause est considérable et l’on peut réellement s’interroger sur leur intérêt. En pareil cas, la superficialité est bien utile pour limiter le tort et le dommage causés. Bien souvent, ce qui est imprimé est considéré comme une nouvelle sensationnelle. C’est effectivement le cas en l’occurrence et, dès le lendemain, on va rechercher la sensation ailleurs. Dès lors, l’ancien disparaît devant le nouveau.
Il est sûrement inutile de vous souligner que dans le périodique qui fait paraître votre article, il y a d’autres textes qui sont encore plus clairement opposés au Judaïsme traditionnel que cette appréciation de Freud. Avec mes respects et ma bénédiction,
Notes
(1) Voir, à son sujet, la lettre n°5358.
(2) Ils ne prêtent qu’une attention réduite aux articles qu’ils lisent.
(3) Alors que celui qui manque de connaissance doit bien convenir qu’il ne sait pas.