Lettre n° 6873
Par la grâce de D.ieu,
21 Iyar 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de ce mercredi, avec ce qui y était joint. Vous m’y décrivez l’usage positif que vous avez adopté depuis trente sept ans, celui de prélever la dîme pour la Tsédaka. Or, vos revenus vont diminuer, à l’avenir et vous serez donc dans l’impossibilité de prélever un tel montant. Vous me demandez ce qu’il y a lieu de faire et s’il est nécessaire de se délier d’un vœu, en la matière.
Je me demande pourquoi il vous faut vous engager dans toute cette discussion, alors que la Mitsva la plus appropriée, le meilleur conseil, en ce domaine(1), est de maintenir votre usage positif, de demander au Créateur du monde, Qui le dirige, de vous donner la possibilité de le faire, avec largesse d’esprit, en bonne santé, dans la joie et l’enthousiasme. Ceci peut être rapproché de la Hala’ha énoncée dans le domaine de : “ Ecarte-toi du mal ”. Nos Sages disent, en effet, que “ celui qui a passé la majeure partie de sa vie sans commettre de faute n’en fera pas par la suite ”(2). Il en est donc de même pour : “ Fais le bien ”(3). Il faut, selon la Torah, prendre en compte la situation majoritaire(4), comme l’indiquent la fin de ce même verset(5) et la conclusion de ce passage du Talmud, dans le traité Yoma, à la fin du chapitre 3.
Je vous adresse ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela et, selon la formulation de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, pour passer l’été en bonne santé,
S’agissant de la Hala’ha proprement dite, vous me dites que vous ne souhaitez pas une annulation de votre vœu, car vous ne regrettez pas ce qui a été fait, de par le passé(6). Je ne le comprends pas, car vous ne regrettez pas l’action elle-même, mais uniquement le vœu qui a été fait à ce propos. De fait, la formulation de l’annulation des vœux retenue par l’Admour Hazaken, dans son Sidour, indique qu’il est impossible de se passer de cette procédure. Il est clair, en effet, que cette pratique n’est pas moins qu’un usage positif qui aurait été adopté trois fois(7).
Vous me demandez si l’on doit prélever la dîme sur la vente d’une maison. Vous ne précisez pas le sens de votre question et le doute est, en l’occurrence, le suivant. Si la maison a été achetée avec de l’argent sur lequel la dîme a déjà été prélevée, il est clair qu’on le fera uniquement sur le profit de cette opération, mais non sur l’ensemble de la somme.
Notes
(1) Pour celui qui a des difficultés financières.
(2) Celui qui s’est écarté du mal pendant longtemps ne cessera pas de le faire. De même, celui qui a donné de la Tsédaka pendant très longtemps ne doit pas cesser de le faire.
(3) En l’occurrence le don de la Tsédaka.
(4) Qui veut que l’on ne modifie pas son comportement.
(5) “ Recherche la paix et demande-la ”.
(6) Alors que la formule d’annulation est aussi la déclaration d’un tel regret.
(7) Qui est également considéré comme un vœu, que l’on doit annuler si l’on veut s’en délier.
21 Iyar 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de ce mercredi, avec ce qui y était joint. Vous m’y décrivez l’usage positif que vous avez adopté depuis trente sept ans, celui de prélever la dîme pour la Tsédaka. Or, vos revenus vont diminuer, à l’avenir et vous serez donc dans l’impossibilité de prélever un tel montant. Vous me demandez ce qu’il y a lieu de faire et s’il est nécessaire de se délier d’un vœu, en la matière.
Je me demande pourquoi il vous faut vous engager dans toute cette discussion, alors que la Mitsva la plus appropriée, le meilleur conseil, en ce domaine(1), est de maintenir votre usage positif, de demander au Créateur du monde, Qui le dirige, de vous donner la possibilité de le faire, avec largesse d’esprit, en bonne santé, dans la joie et l’enthousiasme. Ceci peut être rapproché de la Hala’ha énoncée dans le domaine de : “ Ecarte-toi du mal ”. Nos Sages disent, en effet, que “ celui qui a passé la majeure partie de sa vie sans commettre de faute n’en fera pas par la suite ”(2). Il en est donc de même pour : “ Fais le bien ”(3). Il faut, selon la Torah, prendre en compte la situation majoritaire(4), comme l’indiquent la fin de ce même verset(5) et la conclusion de ce passage du Talmud, dans le traité Yoma, à la fin du chapitre 3.
Je vous adresse ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela et, selon la formulation de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, pour passer l’été en bonne santé,
S’agissant de la Hala’ha proprement dite, vous me dites que vous ne souhaitez pas une annulation de votre vœu, car vous ne regrettez pas ce qui a été fait, de par le passé(6). Je ne le comprends pas, car vous ne regrettez pas l’action elle-même, mais uniquement le vœu qui a été fait à ce propos. De fait, la formulation de l’annulation des vœux retenue par l’Admour Hazaken, dans son Sidour, indique qu’il est impossible de se passer de cette procédure. Il est clair, en effet, que cette pratique n’est pas moins qu’un usage positif qui aurait été adopté trois fois(7).
Vous me demandez si l’on doit prélever la dîme sur la vente d’une maison. Vous ne précisez pas le sens de votre question et le doute est, en l’occurrence, le suivant. Si la maison a été achetée avec de l’argent sur lequel la dîme a déjà été prélevée, il est clair qu’on le fera uniquement sur le profit de cette opération, mais non sur l’ensemble de la somme.
Notes
(1) Pour celui qui a des difficultés financières.
(2) Celui qui s’est écarté du mal pendant longtemps ne cessera pas de le faire. De même, celui qui a donné de la Tsédaka pendant très longtemps ne doit pas cesser de le faire.
(3) En l’occurrence le don de la Tsédaka.
(4) Qui veut que l’on ne modifie pas son comportement.
(5) “ Recherche la paix et demande-la ”.
(6) Alors que la formule d’annulation est aussi la déclaration d’un tel regret.
(7) Qui est également considéré comme un vœu, que l’on doit annuler si l’on veut s’en délier.