Lettre n° 6875
Par la grâce de D.ieu,
23 Iyar 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu vos lettres du 9 Iyar et celles qui les ont suivies. S’agissant de l’école, j’ai déjà répondu officiellement, dans une lettre adressée à sa direction, au courrier dont vous étiez vous-même l’un des signataires. J’ajoute qu’à ma grande douleur, il en est de même également pour les autres actions(1). Vous me dites que tout dépend de la relation et du comportement d’une certaine personne(2). Vous comprendrez que j’en sois surpris car, quand une personne s’oppose à la majorité, c’est l’avis de la majorité qui doit être retenu. Et, il ne s’agit pas d’une décision irrationnelle de la Torah, mais bien d’une attitude logique, conforme à la réalité. Néanmoins, il est clair que la majorité doit faire savoir qu’elle existe, en tel domaine et en telle action. Pour cela, il est nécessaire d’agir et de diffuser ce qui a été accompli. En revanche, lorsque ces deux points manquent(3), au moins partiellement, manque également la possibilité de suivre la majorité. Quand cela s’avère nécessaire, tous se réunissent et, de fait, vous avez tous signé la lettre concernant l’école. Il est donc clair que vous devez vous réunir et statuer sur la situation générale, laquelle est bien la conséquence de ce que vous écrivez, mais non vous contenter de dire : “ Il n’est pas possible d’améliorer les choses à l’avenir ”.
Enfin, je dois, bien évidemment, réagir vigoureusement à la fin de votre lettre, selon laquelle je ferais un lien entre les moyens minimaux de gagner sa vie et l’action, dans le domaine de ‘Habad(4). Tout d’abord, point essentiel, la satisfaction des besoins de chacun est assurée par D.ieu Lui-même, Créateur du monde, Qui le dirige(5). En outre, je souhaite effectivement, pour ma part, que chacun connaisse l’opulence matérielle, concrètement, ici-bas et j’espère que nul ne me suspectera d’éprouver un autre sentiment que celui-là. Ceci ne doit donc être lié à aucun autre élément. Et, je vous ai écrit, sur ces deux points uniquement pour vous donner mon avis sur la situation telle que je la vois, mais non pour établir un lien ou pour imposer des conditions, ce qu’à D.ieu ne plaise, non seulement sur la manière de gagner sa vie, mais aussi pour connaître l’opulence, comme je le disais.
Nous sommes dans la période de l’Omer et nous comptons les jours, non pas en nombre ordinal, premier, second, mais en nombre cardinal, deux jours, ce qui veut dire que l’éclairage du jour précédent se juxtapose à celui du jour présent et à son accomplissement. Puisse donc D.ieu faire que se juxtaposent aussi tous les accomplissements positifs des ‘Hassidim de votre ville. Quand on additionnera la bonne volonté et les réalisations judicieuses de tous, il est certain que l’on supprimera les voiles et les obstacles. Alors, vous diffuserez les sources de la ‘Hassidout, de ses pratiques et de ses usages, dans votre ville et autour de celle-ci, en des cercles de plus en plus larges, avec joie et enthousiasme, largesse d’esprit et opulence matérielle. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Menées par les ‘Hassidim ‘Habad, en dehors de cette école.
(2) Faisant un blocage.
(3) Quand on n’agit pas qu’on ne diffuse pas.
(4) Il convient de travailler dans les institutions ‘Habad, quitte à avoir un salaire extrêmement réduit.
(5) Et Qui en fixe donc le montant indépendamment du fait de travailler pour telle institution ou pour telle autre.
23 Iyar 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu vos lettres du 9 Iyar et celles qui les ont suivies. S’agissant de l’école, j’ai déjà répondu officiellement, dans une lettre adressée à sa direction, au courrier dont vous étiez vous-même l’un des signataires. J’ajoute qu’à ma grande douleur, il en est de même également pour les autres actions(1). Vous me dites que tout dépend de la relation et du comportement d’une certaine personne(2). Vous comprendrez que j’en sois surpris car, quand une personne s’oppose à la majorité, c’est l’avis de la majorité qui doit être retenu. Et, il ne s’agit pas d’une décision irrationnelle de la Torah, mais bien d’une attitude logique, conforme à la réalité. Néanmoins, il est clair que la majorité doit faire savoir qu’elle existe, en tel domaine et en telle action. Pour cela, il est nécessaire d’agir et de diffuser ce qui a été accompli. En revanche, lorsque ces deux points manquent(3), au moins partiellement, manque également la possibilité de suivre la majorité. Quand cela s’avère nécessaire, tous se réunissent et, de fait, vous avez tous signé la lettre concernant l’école. Il est donc clair que vous devez vous réunir et statuer sur la situation générale, laquelle est bien la conséquence de ce que vous écrivez, mais non vous contenter de dire : “ Il n’est pas possible d’améliorer les choses à l’avenir ”.
Enfin, je dois, bien évidemment, réagir vigoureusement à la fin de votre lettre, selon laquelle je ferais un lien entre les moyens minimaux de gagner sa vie et l’action, dans le domaine de ‘Habad(4). Tout d’abord, point essentiel, la satisfaction des besoins de chacun est assurée par D.ieu Lui-même, Créateur du monde, Qui le dirige(5). En outre, je souhaite effectivement, pour ma part, que chacun connaisse l’opulence matérielle, concrètement, ici-bas et j’espère que nul ne me suspectera d’éprouver un autre sentiment que celui-là. Ceci ne doit donc être lié à aucun autre élément. Et, je vous ai écrit, sur ces deux points uniquement pour vous donner mon avis sur la situation telle que je la vois, mais non pour établir un lien ou pour imposer des conditions, ce qu’à D.ieu ne plaise, non seulement sur la manière de gagner sa vie, mais aussi pour connaître l’opulence, comme je le disais.
Nous sommes dans la période de l’Omer et nous comptons les jours, non pas en nombre ordinal, premier, second, mais en nombre cardinal, deux jours, ce qui veut dire que l’éclairage du jour précédent se juxtapose à celui du jour présent et à son accomplissement. Puisse donc D.ieu faire que se juxtaposent aussi tous les accomplissements positifs des ‘Hassidim de votre ville. Quand on additionnera la bonne volonté et les réalisations judicieuses de tous, il est certain que l’on supprimera les voiles et les obstacles. Alors, vous diffuserez les sources de la ‘Hassidout, de ses pratiques et de ses usages, dans votre ville et autour de celle-ci, en des cercles de plus en plus larges, avec joie et enthousiasme, largesse d’esprit et opulence matérielle. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Menées par les ‘Hassidim ‘Habad, en dehors de cette école.
(2) Faisant un blocage.
(3) Quand on n’agit pas qu’on ne diffuse pas.
(4) Il convient de travailler dans les institutions ‘Habad, quitte à avoir un salaire extrêmement réduit.
(5) Et Qui en fixe donc le montant indépendamment du fait de travailler pour telle institution ou pour telle autre.