Lettre n° 6878
Par la grâce de D.ieu,
25 Iyar 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du jour lumineux de Lag Baomer, Hilloula de Rabbi Chimeon Ben Yo’haï. J’ai, bien entendu, été peiné d’apprendre que vous avez interrompu votre étude du Tanya avec vos enfants. Connaissant leur tournure d’esprit, j’ai bon espoir que vous trouverez le moyen qui convient pour rétablir cette étude. Vous devrez, en outre, compléter ce qui a manqué, pendant le temps de cette interruption et puisse donc D.ieu faire que le renouvellement soit conforme à l’enseignement de l’Admour Hazaken, figurant dans le saint Tanya, au neuvième chapitre d’Iguéret Ha Techouva, selon lequel : “ Si l’on avait l’habitude d’étudier une page(1), on en lira deux(2) ”. Bien entendu, il en sera de même pour les conséquences de cette étude, pour ce qui en résulte dans l’action. Vous me dites aussi que vous hésitez à poursuivre votre travail, de peur qu’il soit difficile de s’en accommoder. Je suis très surpris par votre hésitation et par votre doute, en la matière, alors qu’il s’agit d’une Injonction, réitérée par différents textes de notre Torah, Torah de vie. Et, l’on trouve également une belle allusion, à ce propos, dans le Tanya, qui se conclut par la sainte épître intitulée : “ Tu feras des reproches, même cent fois ”. Celle-ci montre toute la dimension profonde de ce reproche et c’est précisément dans ce texte que l’Admour Hazaken s’exclame, à ce sujet : “ Cela est terrible ! terrible ! ”. Or, l’ordre dans lequel la Torah est énoncée en est bien partie intégrante.
Vous me dites qu’il n’y a pas de séparation entre les hommes et les femmes(3). J’ai bon espoir qu’avec l’effort qui convient, d’une manière agréable et avec des paroles émanant du cœur, vous serez en mesure de réparer tout cela. Y parvenir est particulièrement important, afin d’établir un précédent positif et judicieux, par rapport à différents villages. Bien plus, à ceux qui, jusqu’à maintenant, n’ont pas accepté l’explication selon laquelle l’absence de séparation va à l’encontre du Choul’han Arou’h, il faut s’adresser en faisant usage du bon sens évident, accessible également à l’âme animale. En effet, quand ils prient, ils s’adressent au Très Haut, quelle que soit la représentation qu’ils ont de Lui en leur intellect et en leur cœur. Or, ils admettront que la prière est le service de D.ieu du cœur, qu’elle requiert de la ferveur. La conséquence immédiate d’une telle réflexion, même pour quelques temps, est la nécessité d’écarter tout ce qui est de nature à troubler cette ferveur, à empêcher de s’attacher à Celui Que l’on prie. Concrètement, en l’absence d’une séparation, même si l’on prie dans deux parties de la pièce(4), les hommes et les femmes sont tentés d’observer de l’autre côté. Bien entendu, il ne s’agit pas ici de dénigrer qui que ce soit. Et, c’est pour la même raison que l’on n’a pas le droit d’embrasser ses enfants, à la synagogue, même si la Torah reconnaît la relation qui existe entre les parents les enfants et, plus encore, le verset dit : “ comme un père a pitié de ses enfants ”. Telle est pourtant la Hala’ha, tranchée par le Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, au début du chapitre 98. Et, la raison en est bien celle qui a été énoncée au préalable.
Avec ma bénédiction de réussite dans la diffusion du Judaïsme, en général, pour avoir de la vitalité dans la Torah et les Mitsvot, en particulier et pour donner de bonnes nouvelles de tout ce qui vient d’être dit,
Notes
(1) Avant la faute.
(2) Après la Techouva.
(3) A la synagogue fréquentée par le destinataire de cette lettre. Voir, à ce sujet, la lettre n°6247.
(4) Les hommes d’un côté, les femmes de l’autre.
25 Iyar 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du jour lumineux de Lag Baomer, Hilloula de Rabbi Chimeon Ben Yo’haï. J’ai, bien entendu, été peiné d’apprendre que vous avez interrompu votre étude du Tanya avec vos enfants. Connaissant leur tournure d’esprit, j’ai bon espoir que vous trouverez le moyen qui convient pour rétablir cette étude. Vous devrez, en outre, compléter ce qui a manqué, pendant le temps de cette interruption et puisse donc D.ieu faire que le renouvellement soit conforme à l’enseignement de l’Admour Hazaken, figurant dans le saint Tanya, au neuvième chapitre d’Iguéret Ha Techouva, selon lequel : “ Si l’on avait l’habitude d’étudier une page(1), on en lira deux(2) ”. Bien entendu, il en sera de même pour les conséquences de cette étude, pour ce qui en résulte dans l’action. Vous me dites aussi que vous hésitez à poursuivre votre travail, de peur qu’il soit difficile de s’en accommoder. Je suis très surpris par votre hésitation et par votre doute, en la matière, alors qu’il s’agit d’une Injonction, réitérée par différents textes de notre Torah, Torah de vie. Et, l’on trouve également une belle allusion, à ce propos, dans le Tanya, qui se conclut par la sainte épître intitulée : “ Tu feras des reproches, même cent fois ”. Celle-ci montre toute la dimension profonde de ce reproche et c’est précisément dans ce texte que l’Admour Hazaken s’exclame, à ce sujet : “ Cela est terrible ! terrible ! ”. Or, l’ordre dans lequel la Torah est énoncée en est bien partie intégrante.
Vous me dites qu’il n’y a pas de séparation entre les hommes et les femmes(3). J’ai bon espoir qu’avec l’effort qui convient, d’une manière agréable et avec des paroles émanant du cœur, vous serez en mesure de réparer tout cela. Y parvenir est particulièrement important, afin d’établir un précédent positif et judicieux, par rapport à différents villages. Bien plus, à ceux qui, jusqu’à maintenant, n’ont pas accepté l’explication selon laquelle l’absence de séparation va à l’encontre du Choul’han Arou’h, il faut s’adresser en faisant usage du bon sens évident, accessible également à l’âme animale. En effet, quand ils prient, ils s’adressent au Très Haut, quelle que soit la représentation qu’ils ont de Lui en leur intellect et en leur cœur. Or, ils admettront que la prière est le service de D.ieu du cœur, qu’elle requiert de la ferveur. La conséquence immédiate d’une telle réflexion, même pour quelques temps, est la nécessité d’écarter tout ce qui est de nature à troubler cette ferveur, à empêcher de s’attacher à Celui Que l’on prie. Concrètement, en l’absence d’une séparation, même si l’on prie dans deux parties de la pièce(4), les hommes et les femmes sont tentés d’observer de l’autre côté. Bien entendu, il ne s’agit pas ici de dénigrer qui que ce soit. Et, c’est pour la même raison que l’on n’a pas le droit d’embrasser ses enfants, à la synagogue, même si la Torah reconnaît la relation qui existe entre les parents les enfants et, plus encore, le verset dit : “ comme un père a pitié de ses enfants ”. Telle est pourtant la Hala’ha, tranchée par le Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, au début du chapitre 98. Et, la raison en est bien celle qui a été énoncée au préalable.
Avec ma bénédiction de réussite dans la diffusion du Judaïsme, en général, pour avoir de la vitalité dans la Torah et les Mitsvot, en particulier et pour donner de bonnes nouvelles de tout ce qui vient d’être dit,
Notes
(1) Avant la faute.
(2) Après la Techouva.
(3) A la synagogue fréquentée par le destinataire de cette lettre. Voir, à ce sujet, la lettre n°6247.
(4) Les hommes d’un côté, les femmes de l’autre.