Lettre n° 6899

Par la grâce de D.ieu,
18 Sivan 5719,
Brooklyn,

Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
issu d’une illustre famille, aux bons comportements,
le Rav ‘Haïm Chimeon Zeév(1),

Je vous salue et vous bénis,

Après une interruption particulièrement longue, j’ai reçu votre lettre de Pessa’h Chéni, qui est intermédiaire entre le premier Pessa’h et le temps du don de notre Torah, sur le chemin de la délivrance véritable. En effet, lors du premier Pessa’h, le ‘Hamets est interdit jusque dans la quantité la plus infime. A Chavouot, par contre, les deux pains sont pétris pour être ‘Hamets, ce qui est une obligation de la Torah. A Pessa’h Chéni, on a, chez soi, à la fois du ‘Hamets et de la Matsa. La Matsa est une obligation, alors que le ‘Hamets est permis. Il est donc bien l’intermédiaire entre l’un et l’autre(2), comme l’indique également le saint Zohar, tome 2, à la page 183b.

Dans cette lettre, vous évoquez la fixation du mariage de votre fils, auquel D.ieu accordera longue vie, pendant l’été prochain. Quelle que soit la date précise que vous retiendrez, puisse D.ieu faire qu’il se passe bien, qu’il soit en un moment bon et fructueux, en tout point. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles, toujours et tous les jours,

Notes

(1) Le Rav H. C. Z. Rubin, de Jérusalem. Voir, à son sujet, la lettre n°5447.
(2) Pessa’h Chéni est l’intermédiaire entre le premier Pessa’h et Chavouot.