Lettre n° 6908
Par la grâce de D.ieu,
26 Sivan 5719,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Moché(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 22 Sivan. En un moment propice, je mentionnerai tous ceux que vous citez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que chacun obtienne la satisfaction de ses besoins, conformément à ce que vous m’écrivez. Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela, d’un bien visible et tangible.
Vous me dites que, pour la première fois, vous avez passé la nuit de Chavouot, temps du don de notre Torah, dans la synagogue des ‘Hassidim Loubavitch. D.ieu fasse qu’il y ait là un bon début. C’est, en effet, le temps de la réception de l’ensemble de notre Torah. Il y aura donc, en la matière, un commencement, comme “ en ces jours-ci, à cette époque-là ”(2). C’est bien évident.
Vous faites référence au fait que nous ne récitions pas Akdamout(3) et je suis étonné par votre surprise. En effet, vous vous trouvez en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie. Or, vous semblez ne pas savoir que tous les Sefardim ne le disent pas non plus. La coutume de Loubavitch est également de ne pas le lire, bien que je n’en ai pas entendu la raison. Et, vous consulterez le traité Soukka 44b, selon lequel : “ puisque cela est sorti de sa bouche… ”, on s’efforça d’agir ainsi, même quand il en résultait un allégement de la Hala’ha(4). Vous évoquez également la coutume ‘Habad selon laquelle celui qui soulève le Séfer Torah(5) le repose ensuite sur la table de lecture, le referme lui-même, puis s’assoit sur un banc. C’est ensuite que l’on enroule l’étoffe autour de ce Séfer Torah. Vous consulterez, à ce propos, le Arou’h Ha Choul’han, qui était l’un des dirigeants des Ashkenazim, chapitre 147, au paragraphe 9. En effet, il fait l’éloge de cette manière de pratiquer et il conclut en disant que la coutume des Ashkenazim(6) est surprenante, en la matière. A la raison qu’il donne, on peut ajouter ceci :
A) Différents usages relatifs au Séfer Torah montrent qu’on le maintient ouvert uniquement quand cela est nécessaire et qu’on le referme aussitôt après cela.
B) On doit, dans toute la mesure du possible, réduire les coutumes divergentes qui peuvent exister entre les communautés juives. Or, chez le Sefardim, on soulève le Séfer Torah avant la lecture, puis on le repose sur la table et on le referme ou bien on le tourne(7).
C) Pour le refermer de la manière qui convient, vous consulterez le Chaareï Ephraïm, chapitre 310, au paragraphe 19.
Sur le fait de l’ouvrir sur trois colonnes, vous verrez le Michna Beroura, au chapitre 134.
Notes
(1) Le Rav M. Huzler, de Tel Aviv.
(2) Lors de la révélation du Sinaï.
(3) Un cantique qui est récité, dans certaines communautés, au premier jour de Chavouot.
(4) Un disciple doit, dans tous les cas, se conformer à l’enseignement de son maître.
(5) Après sa lecture.
(6) Qui consiste à s’asseoir avec le Séfer Torah encore ouvert, de sorte que quelqu’un l’enroule, alors que celui qui l’a soulevé est assis.
(7) On les rejoint donc en en faisant de même, après la lecture de la Torah.
26 Sivan 5719,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Moché(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 22 Sivan. En un moment propice, je mentionnerai tous ceux que vous citez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que chacun obtienne la satisfaction de ses besoins, conformément à ce que vous m’écrivez. Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela, d’un bien visible et tangible.
Vous me dites que, pour la première fois, vous avez passé la nuit de Chavouot, temps du don de notre Torah, dans la synagogue des ‘Hassidim Loubavitch. D.ieu fasse qu’il y ait là un bon début. C’est, en effet, le temps de la réception de l’ensemble de notre Torah. Il y aura donc, en la matière, un commencement, comme “ en ces jours-ci, à cette époque-là ”(2). C’est bien évident.
Vous faites référence au fait que nous ne récitions pas Akdamout(3) et je suis étonné par votre surprise. En effet, vous vous trouvez en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie. Or, vous semblez ne pas savoir que tous les Sefardim ne le disent pas non plus. La coutume de Loubavitch est également de ne pas le lire, bien que je n’en ai pas entendu la raison. Et, vous consulterez le traité Soukka 44b, selon lequel : “ puisque cela est sorti de sa bouche… ”, on s’efforça d’agir ainsi, même quand il en résultait un allégement de la Hala’ha(4). Vous évoquez également la coutume ‘Habad selon laquelle celui qui soulève le Séfer Torah(5) le repose ensuite sur la table de lecture, le referme lui-même, puis s’assoit sur un banc. C’est ensuite que l’on enroule l’étoffe autour de ce Séfer Torah. Vous consulterez, à ce propos, le Arou’h Ha Choul’han, qui était l’un des dirigeants des Ashkenazim, chapitre 147, au paragraphe 9. En effet, il fait l’éloge de cette manière de pratiquer et il conclut en disant que la coutume des Ashkenazim(6) est surprenante, en la matière. A la raison qu’il donne, on peut ajouter ceci :
A) Différents usages relatifs au Séfer Torah montrent qu’on le maintient ouvert uniquement quand cela est nécessaire et qu’on le referme aussitôt après cela.
B) On doit, dans toute la mesure du possible, réduire les coutumes divergentes qui peuvent exister entre les communautés juives. Or, chez le Sefardim, on soulève le Séfer Torah avant la lecture, puis on le repose sur la table et on le referme ou bien on le tourne(7).
C) Pour le refermer de la manière qui convient, vous consulterez le Chaareï Ephraïm, chapitre 310, au paragraphe 19.
Sur le fait de l’ouvrir sur trois colonnes, vous verrez le Michna Beroura, au chapitre 134.
Notes
(1) Le Rav M. Huzler, de Tel Aviv.
(2) Lors de la révélation du Sinaï.
(3) Un cantique qui est récité, dans certaines communautés, au premier jour de Chavouot.
(4) Un disciple doit, dans tous les cas, se conformer à l’enseignement de son maître.
(5) Après sa lecture.
(6) Qui consiste à s’asseoir avec le Séfer Torah encore ouvert, de sorte que quelqu’un l’enroule, alors que celui qui l’a soulevé est assis.
(7) On les rejoint donc en en faisant de même, après la lecture de la Torah.