Lettre n° 6922

Par la grâce de D.ieu,
7 Tamouz 5719,
Brooklyn, New York,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre
aux besoins communautaires, le Rav Chlomo(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre du 27 Sivan et je suis satisfait de constater votre intérêt pour l’œuvre de Loubavitch, qui s’efforce de répandre la clarté de la Torah et des Mitsvot sur la base des valeurs sacrées. De ce fait, vous considèrerez sûrement avec attention la copie ci-jointe d’un message de la Parchat Beaalote’ha. J’espère qu’il vous sera utile et qu’il sera à l’origine d’actions concrètes. Vous ne me parlez pas de votre état de santé et j’en déduis que tout va bien. Puisse D.ieu faire que vous alliez de mieux en mieux.

Vous me demandez s’il serait bon d’acheter des maisons afin d’en faire une source de revenus pour le Beth Loubavitch(2). Tout dépend de la situation de l’immobilier en Angleterre, à l’heure actuelle, de même que des conditions d’achat. Si, d’après vos informations, tout cela est convenable, D.ieu vous accordera une grande réussite. S’agissant des parts que vous possédez depuis longtemps déjà, il ne me semble pas bon de les vendre à moitié prix. Il vaut mieux les conserver jusqu’à ce que cette transaction vous rapporte un profit.

Pour ce qui est du transfert de votre commerce dans un autre endroit, vous me demandez s’il est justifié de déménager dans un quartier plus onéreux, ce qui entraînerait de plus larges dépenses, mais apporterait des possibilités de développement. Vous savez quelle est ma position, en la matière. Il faut mettre en pratique les termes de la sentence : “ J’avancerai dans la largesse ”, d’autant que D.ieu vous a suggéré la bonne initiative de couvrir les dépenses du Beth Loubavitch. Il faut donc élargir les canaux qui véhiculent une plus large bénédiction et une plus grande réussite, émanant de D.ieu. Une partie de vos recettes revient à la cause sacrée que j’ai mentionnée(3). Or, si la promesse : “ Prélève la dîme afin de t’enrichir ” s’applique systématiquement, il convient, néanmoins, d’intervenir par les voies de la nature, afin d’élargir les canaux et les réceptacles. Puisse D.ieu faire qu’en changeant l’endroit de votre commerce, vous changiez également de Mazal, pour le bien et pour la bénédiction. Et, vous vous servirez de ces gains pour ce qui est bon et joyeux, dans l’allégresse et dans l’enthousiasme. Avec ma bénédiction afin de connaître une grande réussite et pour donner de bonnes nouvelles,

Notes

(1) Le Rav C. Perrin, de Londres. Voir, à son sujet, la lettre n°6775.
(2) De Londres.
(3) Le Beth Loubavitch.