Lettre n° 6937
Par la grâce de D.ieu,
16 Tamouz 5719,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, aux
multiples accomplissements, ayant de bons comportements,
empli d’empressement, le Rav ‘Hananya Yom Tov Lippa(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du jour de la libération, le 13 Tamouz, délivrance de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, chef d’Israël, qui marqua le salut et la victoire de la Torah et de ses Mitsvot, dans leur ensemble, comme permet de l’établir le récit de l’emprisonnement et de la libération. C’est bien évident. Vous me dites que l’on vous a interrogé à propos de vos interventions, en différents endroits, pour qu’y existe un bon Mikwé, y compris là où la pratique de la Torah et des Mitsvot doit encore être améliorée d’une façon radicale ou même encore plus que cela(2). Vous me demandez ce que j’en pense.
Soyez donc fort et redoublez d’ardeur afin de renforcer et diffuser la pureté en Israël, en tout endroit que vous pourrez atteindre. S’agissant de votre question, le critère qu’il convient de retenir est le suivant, comme mon beau-père, le Rabbi, l’entendit lui-même de son père(3), dont le mérite nous protégera, selon une réponse que lui fit son propre père, le Rabbi Maharach, dont le mérite nous protégera, lors d’une entrevue qu’il lui accorda. Celle-ci est imprimée dans le Hayom Yom, à la date du 23 Sivan(4). Néanmoins, il faut constater que la diffusion qui a été faite autour de votre participation, en la matière, ne concernait pas la conformité du Mikwé. Pour autant, si quelqu’un veut se tromper, qu’il le fasse et qu’il en tire une conclusion qui ne convient pas, même si c’est le contraire de ce qu’il faudrait faire. A mon sens, il est, de ce fait, préférable d’éviter une telle diffusion, au plus haut point. C’est ce que je fais moi-même, dans de telles situations, en fonction de ce que j’ai observé. Il faut tout faire pour sauver un Juif, qui qu’il soit, y compris s’il appartient à une catégorie aussi inférieure que celle qui est citée au traité Sanhédrin 44a(5). Ce que dit Rachi, à cette référence, est, du reste, merveilleux : de tels hommes conservent pleinement leur sainteté. Et, Rabbénou ‘Hananel précise : “ La Torah les appelle Israël ”(6). Il faut donc les préserver de la transgression, y compris quand elle porte sur l’Injonction la plus légère de nos Sages et, combien plus, sur les fondements de la Loi et de ce qui concerne toutes les générations. La demande et la nécessité, en la matière, sont immenses, comme on peut le déduire de l’interdiction qui est prononcée par la Torah du transfert d’héritage(7), même du mauvais vers le bon, car le mauvais pourra avoir de bons enfants. C’est bien évident.
Vous m’interrogez sur le fait de passer la nuit dans un hôtel(8). Nous avons observé que nos maîtres l’ont fait sans aucune crainte. Cela était connu de tous. En effet, de nombreuses personnes pénètrent, à tout moment, dans ces hôtels. Et, vous consulterez, à ce propos, le traité Soukka 32b, qui dit : “ il s’efforçait de faire ainsi, car tel était l’enseignement émanant de la bouche de Rav Kahana ”(9). Avec mes respects et ma bénédiction de réussite en votre mission sacrée, de même que pour donner de bonnes nouvelles,
Ce que vous dites sur le fait de passer la nuit à l’hôtel s’applique également à la représentation des visages humains au moyen d’une photographie, puisque nos maîtres en ont utilisé.
Notes
(1) Le Rav H. Y. T. L. Deutsch, de Cleveland, Rabbi de Helmits. Voir, à son sujet, la lettre n°6253.
(2) Le Mikwé est-il prioritaire, en pareil cas ?
(3) Le Rabbi Rachab.
(4) En résulte-t-il ou non un renforcement de la pratique de la Torah et des Mitsvot ?
(5) Ceux qui contreviennent à l’alliance de notre père Avraham, celle de la circoncision.
(6) Le Rabbi note, en bas de page : “ La Parole de D.ieu est, à proprement parler, une action et n’est pas uniquement ‘comme une action’, selon le traité Chabbat 119b ”.
(7) Par exemple d’un frère à l’autre.
(8) Tenu par des non Juifs.
(9) Un disciple doit s’efforcer de mettre en pratique les enseignements de son maître.
16 Tamouz 5719,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, aux
multiples accomplissements, ayant de bons comportements,
empli d’empressement, le Rav ‘Hananya Yom Tov Lippa(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du jour de la libération, le 13 Tamouz, délivrance de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, chef d’Israël, qui marqua le salut et la victoire de la Torah et de ses Mitsvot, dans leur ensemble, comme permet de l’établir le récit de l’emprisonnement et de la libération. C’est bien évident. Vous me dites que l’on vous a interrogé à propos de vos interventions, en différents endroits, pour qu’y existe un bon Mikwé, y compris là où la pratique de la Torah et des Mitsvot doit encore être améliorée d’une façon radicale ou même encore plus que cela(2). Vous me demandez ce que j’en pense.
Soyez donc fort et redoublez d’ardeur afin de renforcer et diffuser la pureté en Israël, en tout endroit que vous pourrez atteindre. S’agissant de votre question, le critère qu’il convient de retenir est le suivant, comme mon beau-père, le Rabbi, l’entendit lui-même de son père(3), dont le mérite nous protégera, selon une réponse que lui fit son propre père, le Rabbi Maharach, dont le mérite nous protégera, lors d’une entrevue qu’il lui accorda. Celle-ci est imprimée dans le Hayom Yom, à la date du 23 Sivan(4). Néanmoins, il faut constater que la diffusion qui a été faite autour de votre participation, en la matière, ne concernait pas la conformité du Mikwé. Pour autant, si quelqu’un veut se tromper, qu’il le fasse et qu’il en tire une conclusion qui ne convient pas, même si c’est le contraire de ce qu’il faudrait faire. A mon sens, il est, de ce fait, préférable d’éviter une telle diffusion, au plus haut point. C’est ce que je fais moi-même, dans de telles situations, en fonction de ce que j’ai observé. Il faut tout faire pour sauver un Juif, qui qu’il soit, y compris s’il appartient à une catégorie aussi inférieure que celle qui est citée au traité Sanhédrin 44a(5). Ce que dit Rachi, à cette référence, est, du reste, merveilleux : de tels hommes conservent pleinement leur sainteté. Et, Rabbénou ‘Hananel précise : “ La Torah les appelle Israël ”(6). Il faut donc les préserver de la transgression, y compris quand elle porte sur l’Injonction la plus légère de nos Sages et, combien plus, sur les fondements de la Loi et de ce qui concerne toutes les générations. La demande et la nécessité, en la matière, sont immenses, comme on peut le déduire de l’interdiction qui est prononcée par la Torah du transfert d’héritage(7), même du mauvais vers le bon, car le mauvais pourra avoir de bons enfants. C’est bien évident.
Vous m’interrogez sur le fait de passer la nuit dans un hôtel(8). Nous avons observé que nos maîtres l’ont fait sans aucune crainte. Cela était connu de tous. En effet, de nombreuses personnes pénètrent, à tout moment, dans ces hôtels. Et, vous consulterez, à ce propos, le traité Soukka 32b, qui dit : “ il s’efforçait de faire ainsi, car tel était l’enseignement émanant de la bouche de Rav Kahana ”(9). Avec mes respects et ma bénédiction de réussite en votre mission sacrée, de même que pour donner de bonnes nouvelles,
Ce que vous dites sur le fait de passer la nuit à l’hôtel s’applique également à la représentation des visages humains au moyen d’une photographie, puisque nos maîtres en ont utilisé.
Notes
(1) Le Rav H. Y. T. L. Deutsch, de Cleveland, Rabbi de Helmits. Voir, à son sujet, la lettre n°6253.
(2) Le Mikwé est-il prioritaire, en pareil cas ?
(3) Le Rabbi Rachab.
(4) En résulte-t-il ou non un renforcement de la pratique de la Torah et des Mitsvot ?
(5) Ceux qui contreviennent à l’alliance de notre père Avraham, celle de la circoncision.
(6) Le Rabbi note, en bas de page : “ La Parole de D.ieu est, à proprement parler, une action et n’est pas uniquement ‘comme une action’, selon le traité Chabbat 119b ”.
(7) Par exemple d’un frère à l’autre.
(8) Tenu par des non Juifs.
(9) Un disciple doit s’efforcer de mettre en pratique les enseignements de son maître.