Lettre n° 6938
Par la grâce de D.ieu,
jeûne du quatrième mois(1) 5719,
qu’il soit transformé en joie et en allégresse,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de ce lundi, avec ce qui y était joint. En un moment propice, je mentionnerai votre nom et celui des membres de votre famille près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, conformément à ce que vous m’écrivez. Vous faites allusion à une intervention chirurgicale sur les trompes. Cela ne me convient pas du tout, car il en résulterait une impossibilité pratiquement définitive d’une grossesse. Vous évoquez d’autres moyens et vous faites vraisemblablement allusion à la contraception. Vous consulterez, à ce sujet, un Rav tranchant la Hala’ha et vous lui exposerez, par le détail, ce que dit le médecin. Il convient de noter, cependant, même si certains considèrent votre situation comme une incompatibilité sanguine(2), que cela n’a aucun effet sur les enfants qui naissent. Il arrive aussi qu’avant la naissance, la situation s’améliore. En l’occurrence, vous me dites que votre épouse éprouve des difficultés. On peut sans doute les expliquer par ce qui vient d’être dit, plus que par l’incompatibilité du sang. Et, la différence est bien évidente. Quand votre épouse sera remise, on peut penser que tous les risques, en la matière, disparaîtront.
En toute situation et de tout temps, nous avons reçu l’Injonction de connaître l’élévation dans le domaine de la sainteté, d’intensifier la pratique de la Torah et des Mitsvot, surtout quand on a besoin d’une bénédiction accrue de la part de Celui Qui donne la Torah et ordonne les Mitsvot. Il serait donc judicieux que vous et votre épouse procédiez de la sorte, en fonction de votre situation. Je voudrais, avant tout, vous souligner la nécessité de fixer un temps pour l’étude de l’enseignement profond de la Torah lequel, à notre époque, a été révélé par la ‘Hassidout. Si en tout lieu et de tout temps, il a été une nécessité de le faire, combien plus est-ce le cas à notre époque et dans ce pays. Il serait bon de faire vérifier vos Tefillin, de même que les Mezouzot de votre maison, afin de vous assurer qu’elles sont toutes conformes à la Hala’ha. De même, votre épouse gardera l’usage positif des femmes juives vertueuses qui consiste à prélever de la Tsédaka avant d’allumer les bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) le 17 Tamouz.
(2) Le destinataire de cette lettre écrivait au Rabbi : “ Lors de la naissance de notre fils aîné, nous avons appris qu’il y avait incompatibilité entre le sang de mon épouse et le mien, par le facteur rhésus. En effet, elle a, pour sa part, un rhésus négatif et ceci peut parfois être préjudiciable pour les enfants qui naîtront ”.
jeûne du quatrième mois(1) 5719,
qu’il soit transformé en joie et en allégresse,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de ce lundi, avec ce qui y était joint. En un moment propice, je mentionnerai votre nom et celui des membres de votre famille près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, conformément à ce que vous m’écrivez. Vous faites allusion à une intervention chirurgicale sur les trompes. Cela ne me convient pas du tout, car il en résulterait une impossibilité pratiquement définitive d’une grossesse. Vous évoquez d’autres moyens et vous faites vraisemblablement allusion à la contraception. Vous consulterez, à ce sujet, un Rav tranchant la Hala’ha et vous lui exposerez, par le détail, ce que dit le médecin. Il convient de noter, cependant, même si certains considèrent votre situation comme une incompatibilité sanguine(2), que cela n’a aucun effet sur les enfants qui naissent. Il arrive aussi qu’avant la naissance, la situation s’améliore. En l’occurrence, vous me dites que votre épouse éprouve des difficultés. On peut sans doute les expliquer par ce qui vient d’être dit, plus que par l’incompatibilité du sang. Et, la différence est bien évidente. Quand votre épouse sera remise, on peut penser que tous les risques, en la matière, disparaîtront.
En toute situation et de tout temps, nous avons reçu l’Injonction de connaître l’élévation dans le domaine de la sainteté, d’intensifier la pratique de la Torah et des Mitsvot, surtout quand on a besoin d’une bénédiction accrue de la part de Celui Qui donne la Torah et ordonne les Mitsvot. Il serait donc judicieux que vous et votre épouse procédiez de la sorte, en fonction de votre situation. Je voudrais, avant tout, vous souligner la nécessité de fixer un temps pour l’étude de l’enseignement profond de la Torah lequel, à notre époque, a été révélé par la ‘Hassidout. Si en tout lieu et de tout temps, il a été une nécessité de le faire, combien plus est-ce le cas à notre époque et dans ce pays. Il serait bon de faire vérifier vos Tefillin, de même que les Mezouzot de votre maison, afin de vous assurer qu’elles sont toutes conformes à la Hala’ha. De même, votre épouse gardera l’usage positif des femmes juives vertueuses qui consiste à prélever de la Tsédaka avant d’allumer les bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) le 17 Tamouz.
(2) Le destinataire de cette lettre écrivait au Rabbi : “ Lors de la naissance de notre fils aîné, nous avons appris qu’il y avait incompatibilité entre le sang de mon épouse et le mien, par le facteur rhésus. En effet, elle a, pour sa part, un rhésus négatif et ceci peut parfois être préjudiciable pour les enfants qui naîtront ”.