Lettre n° 6960
Par la grâce de D.ieu,
2 Mena’hem Av 5719,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous me décrivez ce que vous avez vécu et votre état d’esprit actuel. Il vous semble que vous connaissez la chute, ce qu’à D.ieu ne plaise, que vous êtes insensible à ceux qui vous entourent. Vous constatez une inadéquation entre votre comportement concret et votre volonté. Avant tout, un homme, de manière naturelle, suit son entourage et il acquiert non seulement sa manière de se comporter, mais aussi ses idées et ses conceptions. Pour autant, au sein de cet entourage, il y a bien des opinions divergentes. Vous devez donc vous installer dans un environnement en adéquation avec la voie que vous avez choisie, dans votre vie, celle du bonheur véritable, la voie de notre Torah, Torah de vie, qui instaure la paix entre les différents sentiments de l’âme, de même qu’entre l’homme et ce qui l’entoure ou plus généralement le monde extérieur. Selon la formulation de nos Sages, la Torah établit la paix dans le sanctuaire céleste et dans le sanctuaire terrestre.
Vous faites allusion à une chute, ce qu’à D.ieu ne plaise. Même si votre évaluation était la bonne, en la matière, le découragement, la conscience de sa petitesse et de sa bassesse n’y arrangeraient rien. Bien au contraire, il doit en résulter une ardeur accrue. Cet état de fait doit mettre en évidence des forces profondes et cachées afin de surmonter cette descente et de pratiquer un ajout par rapport à la situation qui prévalait avant celle-ci. En effet, un homme, tout au long de sa vie, doit franchir des étapes, aller de l’avant. C’est la mission qui lui est confiée et il est donc certain que le Créateur du monde lui accorde, d’emblée, les forces nécessaires pour la mener à bien, dans toute la mesure du possible.
Un point important manque à votre lettre et peut-être apporte-t-il une solution à une partie des manifestations indésirables que vous y décrivez. Il s’agit des relations que vous entretenez avec votre famille et avec les plus proches, de même que de votre volonté de vous fiancer. Sans doute complèterez-vous tout cela à la prochaine occasion. A la fin de votre lettre, vous m’interrogez sur la frontière que l’on peut tracer entre la compréhension et le sentiment. Vous avez raison de dire qu’il ne faut pas écraser un sentiment. Comme pour tout ce qui concerne l’homme, on doit, bien au contraire, agir sur lui afin de l’élever vers la perfection qui convient. Pour autant, l’émotion doit se manifester sous la responsabilité de l’intellect. En d’autres termes et pour reprendre la formulation de nos Sages, le cerveau doit diriger le cœur, ce qui implique deux points. D’une part, le cerveau doit dominer. D’autre part, le cœur doit agir, même s’il le fait sous la surveillance du cerveau.
Bien entendu, on ne peut pas, en la matière, fixer des règles intangibles, s’appliquant à tous les hommes et dans toutes les situations. On ne peut pas dire que l’intellect s’arrête ici et que l’émotion commence là ou bien l’inverse. Car, il n’en est pas de même pour chacun et, en outre, une évolution peut être constatée, d’une situation à une autre. Mais, comme pour tout ce qui concerne l’homme, un enseignement peut systématiquement être trouvé dans la Torah, permettant à un homme de déterminer comment il doit réagir à une certaine situation et fixer des limites, en la matière. Si le doute subsiste, il est dit que : “ le salut provient des nombreux conseillers ”, des amis et des connaissances, dont la vision du monde est basée sur un fondement véritable, celui de la Torah et des Mitsvot. Vous ne me dites rien de votre programme d’étude. Vous avez sûrement un temps fixé pour apprendre ce qui a une incidence sur l’action concrète, ce que l’on doit faire et ce qu’il est interdit de faire. Vous étudiez également ce qui vous permet de conformer votre vision du monde à la Tradition de nos ancêtres. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
2 Mena’hem Av 5719,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous me décrivez ce que vous avez vécu et votre état d’esprit actuel. Il vous semble que vous connaissez la chute, ce qu’à D.ieu ne plaise, que vous êtes insensible à ceux qui vous entourent. Vous constatez une inadéquation entre votre comportement concret et votre volonté. Avant tout, un homme, de manière naturelle, suit son entourage et il acquiert non seulement sa manière de se comporter, mais aussi ses idées et ses conceptions. Pour autant, au sein de cet entourage, il y a bien des opinions divergentes. Vous devez donc vous installer dans un environnement en adéquation avec la voie que vous avez choisie, dans votre vie, celle du bonheur véritable, la voie de notre Torah, Torah de vie, qui instaure la paix entre les différents sentiments de l’âme, de même qu’entre l’homme et ce qui l’entoure ou plus généralement le monde extérieur. Selon la formulation de nos Sages, la Torah établit la paix dans le sanctuaire céleste et dans le sanctuaire terrestre.
Vous faites allusion à une chute, ce qu’à D.ieu ne plaise. Même si votre évaluation était la bonne, en la matière, le découragement, la conscience de sa petitesse et de sa bassesse n’y arrangeraient rien. Bien au contraire, il doit en résulter une ardeur accrue. Cet état de fait doit mettre en évidence des forces profondes et cachées afin de surmonter cette descente et de pratiquer un ajout par rapport à la situation qui prévalait avant celle-ci. En effet, un homme, tout au long de sa vie, doit franchir des étapes, aller de l’avant. C’est la mission qui lui est confiée et il est donc certain que le Créateur du monde lui accorde, d’emblée, les forces nécessaires pour la mener à bien, dans toute la mesure du possible.
Un point important manque à votre lettre et peut-être apporte-t-il une solution à une partie des manifestations indésirables que vous y décrivez. Il s’agit des relations que vous entretenez avec votre famille et avec les plus proches, de même que de votre volonté de vous fiancer. Sans doute complèterez-vous tout cela à la prochaine occasion. A la fin de votre lettre, vous m’interrogez sur la frontière que l’on peut tracer entre la compréhension et le sentiment. Vous avez raison de dire qu’il ne faut pas écraser un sentiment. Comme pour tout ce qui concerne l’homme, on doit, bien au contraire, agir sur lui afin de l’élever vers la perfection qui convient. Pour autant, l’émotion doit se manifester sous la responsabilité de l’intellect. En d’autres termes et pour reprendre la formulation de nos Sages, le cerveau doit diriger le cœur, ce qui implique deux points. D’une part, le cerveau doit dominer. D’autre part, le cœur doit agir, même s’il le fait sous la surveillance du cerveau.
Bien entendu, on ne peut pas, en la matière, fixer des règles intangibles, s’appliquant à tous les hommes et dans toutes les situations. On ne peut pas dire que l’intellect s’arrête ici et que l’émotion commence là ou bien l’inverse. Car, il n’en est pas de même pour chacun et, en outre, une évolution peut être constatée, d’une situation à une autre. Mais, comme pour tout ce qui concerne l’homme, un enseignement peut systématiquement être trouvé dans la Torah, permettant à un homme de déterminer comment il doit réagir à une certaine situation et fixer des limites, en la matière. Si le doute subsiste, il est dit que : “ le salut provient des nombreux conseillers ”, des amis et des connaissances, dont la vision du monde est basée sur un fondement véritable, celui de la Torah et des Mitsvot. Vous ne me dites rien de votre programme d’étude. Vous avez sûrement un temps fixé pour apprendre ce qui a une incidence sur l’action concrète, ce que l’on doit faire et ce qu’il est interdit de faire. Vous étudiez également ce qui vous permet de conformer votre vision du monde à la Tradition de nos ancêtres. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,