Lettre n° 697

Par la grâce de D.ieu,
26 Mena’hem Av 5710,

Au ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav ...,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre de la veille du Chabbat Na’hamou. Je remercie D.ieu en constatant que votre état de santé s’est amélioré. Vous irez sûrement de mieux en mieux, selon le principe qui est énoncé pour tout ce qui est lié à la sainteté(1).

De fait, la santé physique d’un Juif appartient bien au domaine de la sainteté, comme l’a maintes fois affirmé mon beau-père, le Rabbi, au nom de son père, le Rabbi Rachab(2), qui disait: "Comme est précieux ce corps, pour lequel ont été données tant de Torah et de Mitsvot", lui permettant d’être meilleur et plus élevé.

C’est de cette manière que l’on peut définir la santé d’un Juif qui ne doit pas l’empêcher de mettre en pratique la Torah et les Mitsvot, ce qu’à D.ieu ne plaise.

Je vous remercie tout particulièrement de m’avoir appris que vous étudiez la ‘Hassidout de manière systématique, que vous participez aux réunions ‘hassidiques. Je vous suis également reconnaissant pour le compte rendu des études du Beth Sarah et du Beth Rivka, que vous m’avez transmis.

Il serait bon que les élèves de ces institutions, venant en Amérique, reçoivent l’adresse du Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h. Néanmoins, il faut aussi s’assurer qu’elles restent en relation, si elles partent pour d’autres pays, afin de recevoir les encouragements dont elles ont besoin, pendant leur voyage et dans leurs nouvelles conditions de vie.

Conformément à votre souhait, je lirai votre demande de bénédiction près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi. Puisse ce voyage se faire en son temps, comme il convient et de manière fructueuse.

Je conclus en vous accordant ma bénédiction et en saluant toute votre communauté,

Mena’hem Schneerson,

Notes

(1) Qui implique un avancement en ordre croissant.
(2) Voir, à ce propos, les lettres n°605 et 646.