Lettre n° 6978
Par la grâce de D.ieu,
20 Mena’hem Av 5719,
Brooklyn,
Aux membres du comité de Kfar ‘Habad,
en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée
et rebâtie, que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre, accompagnée du compte-rendu, dans laquelle vous parlez des impôts(1) et de la situation financière très difficile. Vous proposez que la banque accorde aux membres endettés(2) des prêts à relativement long terme, afin qu’ils puissent s’acquitter de leur dette envers le comité du Kfar. Sans doute avez-vous vérifié, au préalable, que les conditions de cette banque soient acceptables et qu’il s’agisse bien de celle dans laquelle ont été déposés les fonds pour l’électricité(3). Si c’est effectivement le cas, et compte tenu de la situation financière sévère, si, en outre, chacun des habitants de Kfar ‘Habad veut prendre part au renforcement et au développement du village, ce qui inclut, bien évidemment, la nécessité de payer ses impôts et de s’acquitter de ses dettes, cette proposition est judicieuse, jusqu’à un montant global de six mille livres, en prenant pour garantie les fonds pour l’électricité. Mais, les conditions de cette proposition devront être scrupuleusement respectées, ce qui veut dire qu’il ne s’agit pas d’un prêt accordé par la banque et reçu par vous(4) et qu’en outre, les fonds pour l’électricité ne sont qu’une garantie(5).
Bien entendu, tout cela sera bien organisé et efficace. Le comité ou son représentant s’adjoindra donc tous ceux à qui il suffira de montrer la présente(6). Officiellement, ces fonds seront destinés à l’électricité. On dressera une liste de ceux qui contracteront un prêt pour s’acquitter de leur dette. On notera également les conditions et les modalités de remboursement. Et, pour changer de sujet, tout en restant dans le même contexte, bien que je ne sache rien de ces impôts, ni de leur clé de répartition, je participerai également à leur recouvrement, sans en faire le vœu. A cet effet, vous trouverez ci-joint mon chèque pour l’année de la Chemitta 5719, une année intègre, ayant un mois supplémentaire.
Puisse D.ieu faire qu’en échange de ces impôts, que tous paieront avec joie et enthousiasme, vous accédiez à la prospérité matérielle et à la largesse d’esprit, actuellement et à l’avenir. Chacun et chacune des habitants de Kfar ‘Habad, mettra en pratique, au sein de tout Israël, les termes du verset(7) : “ Il a incliné son épaule pour porter. Il s’est fait le servant du tribu(8) ”, comme l’explique le Midrash Béréchit Rabba, chapitre 99, au paragraphe 10. Conformément à la signification profonde de ce tribut, cette action suscitera une immense élévation en la Lumière infinie de D.ieu, comme l’explique la ‘Hassidout, dans les Rechimot du Tséma’h Tsédek sur E’ha 1, 1. Vous consulterez également le Zohar, tome 1, à la page 242b. Je vous adresse ma bénédiction de réussite dans tous les domaines, communautaires et personnels à la fois, les uns dépendant des autres et leur venant en aide, afin de donner de bonnes nouvelles, d’un bien visible et tangible, de connaître la réussite et une véritable largesse, matérielle et spirituelle. Pour le jour lumineux du 18 Elloul(9), qui approche, vous enverrez ici une liste de tous ceux qui ont payé leurs dettes et leurs impôts, de même que de ceux qui ne les ont payés que partiellement, en en précisant la raison.
Notes
(1) Locaux payés par les habitants du Kfar.
(2) N’ayant pas payé leurs impôts.
(3) Du Kfar. Voir, à ce sujet, les lettres n°5688 et 5744.
(4) Mais, bien par les habitants du Kfar, à titre personnel.
(5) Et, ne seront donc pas engagés.
(6) Pour qu’ils apportent leur participation à l’organisation de cette action, demandée par le Rabbi.
(7) Vaye’hi 49, 15.
(8) Mass, qui signifie également impôt.
(9) Date de la naissance du Baal Chem Tov et de l’Admour Hazaken.
6978*
Par la grâce de D.ieu,
21 Mena’hem Av 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu votre billet avec satisfaction. Vous me dites que vous êtes le fils d’un ‘Hassid ‘Habad. Or, rien ne se perd, y compris dans la dimension matérielle et combien plus est-ce le cas dans le domaine spirituel, surtout en la relation entre un père et un fils. L’héritage des parents aux enfants est un fait incontestable, que tous peuvent observer. A fortiori en est-il ainsi pour les ‘Hassidim. En effet, le fondement de la ‘Hassidout est l’amour de chaque Juif et, bien évidemment, d’un ‘Hassid ‘Habad envers son fils. De tout son cœur, celui-ci désire lui transmettre l’héritage des générations et le trésor des qualités morales. Car, tout cela a été parfaitement conservé, au moins potentiellement. Il suffit donc de faire un usage concret de ce potentiel. En notre monde, celui de l’action, c’est effectivement l’acte qui est essentiel, c’est-à-dire un comportement quotidien pénétré de lumière ‘hassidique, de Mitsvot effectivement appliquées, envers D.ieu et envers les hommes, les unes dépendant des autres.
Vos fonctions vous conduisent sans doute à influencer les événements et les hommes. Vous avez donc sûrement l’occasion de conférer un mérite au plus grand nombre. J’espère que vous me pardonnerez d’avoir d’emblée abordé, dès ma première lettre, des questions qui vous sont personnelles. En effet, pourquoi dois-je intervenir, en la matière, surtout à partir d’un autre continent ? Mais, que puis-je faire ? La ‘Hassidout souligne tout particulièrement le principe de notre Torah, Torah de vie, selon lequel tous les Juifs endossent une responsabilité collective. De fait, Arev signifie à la fois ‘garant’ et ‘doux’, car les Juifs sont, en outre, doux les uns envers les autres. Avec mes respects et ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
20 Mena’hem Av 5719,
Brooklyn,
Aux membres du comité de Kfar ‘Habad,
en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée
et rebâtie, que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre, accompagnée du compte-rendu, dans laquelle vous parlez des impôts(1) et de la situation financière très difficile. Vous proposez que la banque accorde aux membres endettés(2) des prêts à relativement long terme, afin qu’ils puissent s’acquitter de leur dette envers le comité du Kfar. Sans doute avez-vous vérifié, au préalable, que les conditions de cette banque soient acceptables et qu’il s’agisse bien de celle dans laquelle ont été déposés les fonds pour l’électricité(3). Si c’est effectivement le cas, et compte tenu de la situation financière sévère, si, en outre, chacun des habitants de Kfar ‘Habad veut prendre part au renforcement et au développement du village, ce qui inclut, bien évidemment, la nécessité de payer ses impôts et de s’acquitter de ses dettes, cette proposition est judicieuse, jusqu’à un montant global de six mille livres, en prenant pour garantie les fonds pour l’électricité. Mais, les conditions de cette proposition devront être scrupuleusement respectées, ce qui veut dire qu’il ne s’agit pas d’un prêt accordé par la banque et reçu par vous(4) et qu’en outre, les fonds pour l’électricité ne sont qu’une garantie(5).
Bien entendu, tout cela sera bien organisé et efficace. Le comité ou son représentant s’adjoindra donc tous ceux à qui il suffira de montrer la présente(6). Officiellement, ces fonds seront destinés à l’électricité. On dressera une liste de ceux qui contracteront un prêt pour s’acquitter de leur dette. On notera également les conditions et les modalités de remboursement. Et, pour changer de sujet, tout en restant dans le même contexte, bien que je ne sache rien de ces impôts, ni de leur clé de répartition, je participerai également à leur recouvrement, sans en faire le vœu. A cet effet, vous trouverez ci-joint mon chèque pour l’année de la Chemitta 5719, une année intègre, ayant un mois supplémentaire.
Puisse D.ieu faire qu’en échange de ces impôts, que tous paieront avec joie et enthousiasme, vous accédiez à la prospérité matérielle et à la largesse d’esprit, actuellement et à l’avenir. Chacun et chacune des habitants de Kfar ‘Habad, mettra en pratique, au sein de tout Israël, les termes du verset(7) : “ Il a incliné son épaule pour porter. Il s’est fait le servant du tribu(8) ”, comme l’explique le Midrash Béréchit Rabba, chapitre 99, au paragraphe 10. Conformément à la signification profonde de ce tribut, cette action suscitera une immense élévation en la Lumière infinie de D.ieu, comme l’explique la ‘Hassidout, dans les Rechimot du Tséma’h Tsédek sur E’ha 1, 1. Vous consulterez également le Zohar, tome 1, à la page 242b. Je vous adresse ma bénédiction de réussite dans tous les domaines, communautaires et personnels à la fois, les uns dépendant des autres et leur venant en aide, afin de donner de bonnes nouvelles, d’un bien visible et tangible, de connaître la réussite et une véritable largesse, matérielle et spirituelle. Pour le jour lumineux du 18 Elloul(9), qui approche, vous enverrez ici une liste de tous ceux qui ont payé leurs dettes et leurs impôts, de même que de ceux qui ne les ont payés que partiellement, en en précisant la raison.
Notes
(1) Locaux payés par les habitants du Kfar.
(2) N’ayant pas payé leurs impôts.
(3) Du Kfar. Voir, à ce sujet, les lettres n°5688 et 5744.
(4) Mais, bien par les habitants du Kfar, à titre personnel.
(5) Et, ne seront donc pas engagés.
(6) Pour qu’ils apportent leur participation à l’organisation de cette action, demandée par le Rabbi.
(7) Vaye’hi 49, 15.
(8) Mass, qui signifie également impôt.
(9) Date de la naissance du Baal Chem Tov et de l’Admour Hazaken.
6978*
Par la grâce de D.ieu,
21 Mena’hem Av 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu votre billet avec satisfaction. Vous me dites que vous êtes le fils d’un ‘Hassid ‘Habad. Or, rien ne se perd, y compris dans la dimension matérielle et combien plus est-ce le cas dans le domaine spirituel, surtout en la relation entre un père et un fils. L’héritage des parents aux enfants est un fait incontestable, que tous peuvent observer. A fortiori en est-il ainsi pour les ‘Hassidim. En effet, le fondement de la ‘Hassidout est l’amour de chaque Juif et, bien évidemment, d’un ‘Hassid ‘Habad envers son fils. De tout son cœur, celui-ci désire lui transmettre l’héritage des générations et le trésor des qualités morales. Car, tout cela a été parfaitement conservé, au moins potentiellement. Il suffit donc de faire un usage concret de ce potentiel. En notre monde, celui de l’action, c’est effectivement l’acte qui est essentiel, c’est-à-dire un comportement quotidien pénétré de lumière ‘hassidique, de Mitsvot effectivement appliquées, envers D.ieu et envers les hommes, les unes dépendant des autres.
Vos fonctions vous conduisent sans doute à influencer les événements et les hommes. Vous avez donc sûrement l’occasion de conférer un mérite au plus grand nombre. J’espère que vous me pardonnerez d’avoir d’emblée abordé, dès ma première lettre, des questions qui vous sont personnelles. En effet, pourquoi dois-je intervenir, en la matière, surtout à partir d’un autre continent ? Mais, que puis-je faire ? La ‘Hassidout souligne tout particulièrement le principe de notre Torah, Torah de vie, selon lequel tous les Juifs endossent une responsabilité collective. De fait, Arev signifie à la fois ‘garant’ et ‘doux’, car les Juifs sont, en outre, doux les uns envers les autres. Avec mes respects et ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,