Lettre n° 6985
Par la grâce de D.ieu,
27 Mena’hem Av 5719,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre
aux besoins communautaires, le Rav Chlomo Zalman(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre de la veille du Chabbat, qui faisait suite à une longue interruption. Vous évoquez le renforcement de ce qui concerne ‘Habad, à Chicago. Je suis surpris que vous ayez un doute et que vous posiez une question, à ce sujet, alors que vous connaissez ma conception, s’appliquant en tout lieu et à tout moment, selon laquelle sont nécessaires non seulement un renforcement, mais aussi Oufaratsta(2). C’est également ce que nous avons entendu de mon beau-père, le Rabbi(3), qui expliqua : “ A notre époque, un Juif peut être comparé à l’homme qui escalade une montagne très abrupte et ne peut donc pas rester à la même place. Ou bien il s’élève ou, si ce n’est pas le cas…(4) ”. S’il en était ainsi à l’époque, combien plus est-ce le cas, de nos jours et en ce pays, alors que différents milieux connaissent un éveil, par leur propre initiative. Or, pour notre grande peine, il est de notoriété publique que ceux qui devraient être au premier rang(5) se plaignent, gémissent, s’emplissent des doutes que l’on a déjà connu à l’époque de la Haskala : “ Ne risque-t-on pas d’outrepasser la mesure en rapportant la vérité sans concession, pour tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot ? ”. Pourtant, si l’on attend une telle action de tous les Juifs pratiquants, combien plus est-ce le cas pour ceux qui ont reçu l’éducation de nos maîtres et, en particulier, celle du chef de notre génération, mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
Bien entendu, j’ai maintes fois tenu ce discours à des dirigeants d’organismes rabbiniques. J’ai aussitôt senti que l’idée leur plaisait pour en faire un discours ou même pour la répartir afin de l’exprimer en plusieurs discours, ce qui leur éviterait le soucis et le tracas de se demander de quoi ils parleraient, le Chabbat suivant(6). Et, les choses en sont là. Puisse donc D.ieu faire que ce soir soit suivi par un matin, le matin de l’Unique du monde, comme l’expliquent nos Sages, commentant le verset : “ Et, ce fut…(7), un jour ”, comme lors de la création du monde. Et, que ceci se révèle ici-bas, comme l’expliquent nos Sages, dans le traité Pessa’him 50a. Avec ma bénédiction de réussite en votre mission sacrée comme en tout ce qui vient d’être dit et pour donner de bonnes nouvelles également de ce qui vous concerne personnellement,
Notes
(1) Le Rav C. Z. Hecht, de Chicago. Voir, à son sujet, la lettre n°7479.
(2) “ Et, tu te répandras, à l’ouest et à l’est, au nord et au sud ”, selon le slogan choisi par le Rabbi pour cette année. Voir, à ce sujet, la lettre n°6541.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°6771.
(4) Il connaît la chute.
(5) De cette action de diffusion des valeurs juives.
(6) Dans le discours qu’ils font devant leur communauté.
(7) “ soir, et ce fut matin ”, d’abord le soir, puis le matin.
27 Mena’hem Av 5719,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre
aux besoins communautaires, le Rav Chlomo Zalman(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre de la veille du Chabbat, qui faisait suite à une longue interruption. Vous évoquez le renforcement de ce qui concerne ‘Habad, à Chicago. Je suis surpris que vous ayez un doute et que vous posiez une question, à ce sujet, alors que vous connaissez ma conception, s’appliquant en tout lieu et à tout moment, selon laquelle sont nécessaires non seulement un renforcement, mais aussi Oufaratsta(2). C’est également ce que nous avons entendu de mon beau-père, le Rabbi(3), qui expliqua : “ A notre époque, un Juif peut être comparé à l’homme qui escalade une montagne très abrupte et ne peut donc pas rester à la même place. Ou bien il s’élève ou, si ce n’est pas le cas…(4) ”. S’il en était ainsi à l’époque, combien plus est-ce le cas, de nos jours et en ce pays, alors que différents milieux connaissent un éveil, par leur propre initiative. Or, pour notre grande peine, il est de notoriété publique que ceux qui devraient être au premier rang(5) se plaignent, gémissent, s’emplissent des doutes que l’on a déjà connu à l’époque de la Haskala : “ Ne risque-t-on pas d’outrepasser la mesure en rapportant la vérité sans concession, pour tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot ? ”. Pourtant, si l’on attend une telle action de tous les Juifs pratiquants, combien plus est-ce le cas pour ceux qui ont reçu l’éducation de nos maîtres et, en particulier, celle du chef de notre génération, mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
Bien entendu, j’ai maintes fois tenu ce discours à des dirigeants d’organismes rabbiniques. J’ai aussitôt senti que l’idée leur plaisait pour en faire un discours ou même pour la répartir afin de l’exprimer en plusieurs discours, ce qui leur éviterait le soucis et le tracas de se demander de quoi ils parleraient, le Chabbat suivant(6). Et, les choses en sont là. Puisse donc D.ieu faire que ce soir soit suivi par un matin, le matin de l’Unique du monde, comme l’expliquent nos Sages, commentant le verset : “ Et, ce fut…(7), un jour ”, comme lors de la création du monde. Et, que ceci se révèle ici-bas, comme l’expliquent nos Sages, dans le traité Pessa’him 50a. Avec ma bénédiction de réussite en votre mission sacrée comme en tout ce qui vient d’être dit et pour donner de bonnes nouvelles également de ce qui vous concerne personnellement,
Notes
(1) Le Rav C. Z. Hecht, de Chicago. Voir, à son sujet, la lettre n°7479.
(2) “ Et, tu te répandras, à l’ouest et à l’est, au nord et au sud ”, selon le slogan choisi par le Rabbi pour cette année. Voir, à ce sujet, la lettre n°6541.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°6771.
(4) Il connaît la chute.
(5) De cette action de diffusion des valeurs juives.
(6) Dans le discours qu’ils font devant leur communauté.
(7) “ soir, et ce fut matin ”, d’abord le soir, puis le matin.