Lettre n° 6999
Par la grâce de D.ieu,
12 Elloul 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 7 Elloul, dans laquelle vous me parlez de votre frère, qui participe aux réunions de ceux qui écartent et détournent(1), ce qu’à D.ieu ne plaise. Je suis surpris que vous ne me parliez pas de son mariage. S’en est-on occupé et avec quels résultats ? De même, comment gagne-t-il sa vie de manière fixe ? Or, on peut se servir de ces deux points pour influencer ses propos et ses conceptions, dans différents domaines parmi ceux que vous citez. Selon ce qu’indique votre lettre, en effet, une discussion logique ne sera pas d’une grande utilité. Il est donc préférable de l’attirer vers le mode de vie qui lui convient. Dès lors, il cessera de rencontrer ceux qui le détournent. Bien au contraire, il évoluera dans un milieu s’opposant à eux ou, en tout cas, dans un autre milieu, qui ne se préoccupe pas de recherche philosophique. Il convient, avant tout, de lui trouver une activité convenable, car il est certain qu’il a besoin d’argent, pour couvrir ses différentes dépenses. Quand il verra qu’il gagne sa vie et qu’il a des moyens, on peut penser qu’il sera attiré. Mais, bien entendu, son salaire sera minime, afin qu’il n’ait pas un sentiment d’indépendance.
Il serait bon de faire vérifier les Mezouzot de votre appartement afin de vous assurer qu’elles sont toutes cachères, conformément à la Hala’ha. Vous ferez également vérifier les Tefillin de votre père, même s’il peut arriver qu’il ne les mette pas. Car, elles ne lui en appartiennent pas moins. Quand elles seront cachères, il est sûr qu’il trouvera le moyen de les porter, au moins pendant quelques instants. Or, grande est la force des Tefillin et, comme le soulignent nos Sages, au traité Mena’hot 44a, celles-ci attirent la vie, y compris dans sa dimension spirituelle, selon la précision du Tour, Ora’h ‘Haïm, au chapitre 237.
En un moment propice, je mentionnerai votre nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, conformément à ce que vous m’écrivez. Tout est effet de la divine Providence et il se trouve que vous vous êtes adressé à moi. Je soulignerai donc, à vous-même et au père de ce jeune homme, la nécessité de fixer un temps pour étudier la dimension profonde de la Torah qui, à notre époque, a été révélée par la ‘Hassidout. A son propos, Moché, le berger fidèle, a dit, selon le Zohar, tome 3, à la page 124b, que “ le côté du mal ne s’y trouve pas ”(2). Bien au contraire, c’est grâce à elle que s’accomplira la promesse selon laquelle : “ J’ôterai l’esprit d’impureté de la terre ”. Si cette nécessité a été effective à toutes les époques et dans tous les pays, combien plus l’est-elle à l’heure actuelle et dans ce pays. Tout comme vous m’avez transmis cette requête, D.ieu fasse que vous m’en donniez de bonnes nouvelles. Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles, d’être inscrit et scellé pour une bonne année,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Les missionnaires.
(2) Le mal n’y a pas d’emprise.
12 Elloul 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 7 Elloul, dans laquelle vous me parlez de votre frère, qui participe aux réunions de ceux qui écartent et détournent(1), ce qu’à D.ieu ne plaise. Je suis surpris que vous ne me parliez pas de son mariage. S’en est-on occupé et avec quels résultats ? De même, comment gagne-t-il sa vie de manière fixe ? Or, on peut se servir de ces deux points pour influencer ses propos et ses conceptions, dans différents domaines parmi ceux que vous citez. Selon ce qu’indique votre lettre, en effet, une discussion logique ne sera pas d’une grande utilité. Il est donc préférable de l’attirer vers le mode de vie qui lui convient. Dès lors, il cessera de rencontrer ceux qui le détournent. Bien au contraire, il évoluera dans un milieu s’opposant à eux ou, en tout cas, dans un autre milieu, qui ne se préoccupe pas de recherche philosophique. Il convient, avant tout, de lui trouver une activité convenable, car il est certain qu’il a besoin d’argent, pour couvrir ses différentes dépenses. Quand il verra qu’il gagne sa vie et qu’il a des moyens, on peut penser qu’il sera attiré. Mais, bien entendu, son salaire sera minime, afin qu’il n’ait pas un sentiment d’indépendance.
Il serait bon de faire vérifier les Mezouzot de votre appartement afin de vous assurer qu’elles sont toutes cachères, conformément à la Hala’ha. Vous ferez également vérifier les Tefillin de votre père, même s’il peut arriver qu’il ne les mette pas. Car, elles ne lui en appartiennent pas moins. Quand elles seront cachères, il est sûr qu’il trouvera le moyen de les porter, au moins pendant quelques instants. Or, grande est la force des Tefillin et, comme le soulignent nos Sages, au traité Mena’hot 44a, celles-ci attirent la vie, y compris dans sa dimension spirituelle, selon la précision du Tour, Ora’h ‘Haïm, au chapitre 237.
En un moment propice, je mentionnerai votre nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, conformément à ce que vous m’écrivez. Tout est effet de la divine Providence et il se trouve que vous vous êtes adressé à moi. Je soulignerai donc, à vous-même et au père de ce jeune homme, la nécessité de fixer un temps pour étudier la dimension profonde de la Torah qui, à notre époque, a été révélée par la ‘Hassidout. A son propos, Moché, le berger fidèle, a dit, selon le Zohar, tome 3, à la page 124b, que “ le côté du mal ne s’y trouve pas ”(2). Bien au contraire, c’est grâce à elle que s’accomplira la promesse selon laquelle : “ J’ôterai l’esprit d’impureté de la terre ”. Si cette nécessité a été effective à toutes les époques et dans tous les pays, combien plus l’est-elle à l’heure actuelle et dans ce pays. Tout comme vous m’avez transmis cette requête, D.ieu fasse que vous m’en donniez de bonnes nouvelles. Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles, d’être inscrit et scellé pour une bonne année,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Les missionnaires.
(2) Le mal n’y a pas d’emprise.