Lettre n° 701
Par la grâce de D.ieu,
28 Mena’hem Av 5710,
A mon parent, le grand Rav, distingué ‘Hassid,
qui craint D.ieu, le Rav Guerchon(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du mercredi de la Parchat Vaét’hanan. Je ne vois pas pourquoi vous vous excusez de m’écrire. Il est clair que je ne vous tenais nullement rigueur et, à tout moment, je suis heureux de recevoir des nouvelles des ‘Hassidim.
Lorsque les nouvelles sont bonnes, j’en conçois du plaisir et, s’il s’agit du contraire, ce qu’à D.ieu ne plaise, le simple fait de correspondre apporte le réconfort et affaiblit la sensation de solitude et de découragement.
Différents textes établissent que, lorsque l’on ne peut venir en aide matériellement, il est important d’avoir au moins une bonne pensée, d’exprimer des souhaits chaleureux, de manière amicale. Et l’on sait à quel point il est important d’exprimer verbalement les qualités de l’autre, de minimiser ses défauts. Ceci a pour conséquence, immédiatement ou à terme, de lui apporter l’élévation.
Vous consulterez, à ce propos, le commentaire de la parabole énoncée par Rabbi Hillel de Paritch(2), qui figure dans Hatamim, au numéro 2 et dans le recueil de lettre, tome 1, page 20.
On sait que le Baal Chem Tov s’efforça de faire dire de bonnes paroles aux personnes simples, les unes envers les autres. C’est ainsi qu’il faisait taire l’accusateur.
Je lirai votre demande de bénédiction dans le bureau de mon beau-père, où il accorde ses bénédictions et ses entrevues.
Le Juste bénit et le Saint béni soit-Il exauce pleinement ses bénédictions, car il se trouve dans ce monde plus que de son vivant.
Vous m’interrogez sur le Likouteï Torah, Parchat Chela’h, au discours consacré aux libations, page 42b, qui dit : "La femme Nidda et celle qui est atteinte d’écoulements sont purifiés par l’eau vive". Vous soulignez que ceci contredit la Hala’ha, selon laquelle de l’eau vive n’est pas nécessaire pour purifier ces femmes. Vous soulignez qu’une telle affirmation est tenue, quelque part, par Rachi, mais ne vous souvenez pas de la référence exacte.
Vous faites vraisemblablement allusion au commentaire de Rachi sur le traité Chabbat 65b et vous consulterez aussi les Tossafot, à la même référence. L’affirmation du Likouteï Torah est basée sur le Zohar, tome 3, page 97b, qui dit : "Et vous compterez pour vous: Le verset précise pour vous, ce qui peut être comparé à cet autre verset, elle comptera sept jours pour elle. Là encore, il est bien dit: pour elle. Pourquoi cette attente ? Pour se purifier dans l’eau de ce fleuve qui va et vient, est constitué d’eau vive. Et la purification de la femme intervient pendant la nuit."
Or, le verset "elle comptera pour elle" fait allusion à la femme Nidda et le Zohar parle bien ici d’eaux vives. Que peut-on en déduire, dans ce cas ? Le Ramaz explique l’importance de l’eau vive et le niveau auquel elle correspond. Vous consulterez également les Tikouneï Zohar, pratiquement au début du Tikoun 19.
Je conclus en vous bénissant, en saluant toute votre communauté en général et tous les membres de votre famille en particulier,
Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Le Rav Guerchon ‘Hen.
(2) Illustrant la sentence selon laquelle "ce que peut accomplir une réunion de ‘Hassidim, l’ange Mi’haël ne peut l’obtenir", il donne l’image d’un père qui éprouve du plaisir de l’amour et de l’affection de ses enfants.
28 Mena’hem Av 5710,
A mon parent, le grand Rav, distingué ‘Hassid,
qui craint D.ieu, le Rav Guerchon(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du mercredi de la Parchat Vaét’hanan. Je ne vois pas pourquoi vous vous excusez de m’écrire. Il est clair que je ne vous tenais nullement rigueur et, à tout moment, je suis heureux de recevoir des nouvelles des ‘Hassidim.
Lorsque les nouvelles sont bonnes, j’en conçois du plaisir et, s’il s’agit du contraire, ce qu’à D.ieu ne plaise, le simple fait de correspondre apporte le réconfort et affaiblit la sensation de solitude et de découragement.
Différents textes établissent que, lorsque l’on ne peut venir en aide matériellement, il est important d’avoir au moins une bonne pensée, d’exprimer des souhaits chaleureux, de manière amicale. Et l’on sait à quel point il est important d’exprimer verbalement les qualités de l’autre, de minimiser ses défauts. Ceci a pour conséquence, immédiatement ou à terme, de lui apporter l’élévation.
Vous consulterez, à ce propos, le commentaire de la parabole énoncée par Rabbi Hillel de Paritch(2), qui figure dans Hatamim, au numéro 2 et dans le recueil de lettre, tome 1, page 20.
On sait que le Baal Chem Tov s’efforça de faire dire de bonnes paroles aux personnes simples, les unes envers les autres. C’est ainsi qu’il faisait taire l’accusateur.
Je lirai votre demande de bénédiction dans le bureau de mon beau-père, où il accorde ses bénédictions et ses entrevues.
Le Juste bénit et le Saint béni soit-Il exauce pleinement ses bénédictions, car il se trouve dans ce monde plus que de son vivant.
Vous m’interrogez sur le Likouteï Torah, Parchat Chela’h, au discours consacré aux libations, page 42b, qui dit : "La femme Nidda et celle qui est atteinte d’écoulements sont purifiés par l’eau vive". Vous soulignez que ceci contredit la Hala’ha, selon laquelle de l’eau vive n’est pas nécessaire pour purifier ces femmes. Vous soulignez qu’une telle affirmation est tenue, quelque part, par Rachi, mais ne vous souvenez pas de la référence exacte.
Vous faites vraisemblablement allusion au commentaire de Rachi sur le traité Chabbat 65b et vous consulterez aussi les Tossafot, à la même référence. L’affirmation du Likouteï Torah est basée sur le Zohar, tome 3, page 97b, qui dit : "Et vous compterez pour vous: Le verset précise pour vous, ce qui peut être comparé à cet autre verset, elle comptera sept jours pour elle. Là encore, il est bien dit: pour elle. Pourquoi cette attente ? Pour se purifier dans l’eau de ce fleuve qui va et vient, est constitué d’eau vive. Et la purification de la femme intervient pendant la nuit."
Or, le verset "elle comptera pour elle" fait allusion à la femme Nidda et le Zohar parle bien ici d’eaux vives. Que peut-on en déduire, dans ce cas ? Le Ramaz explique l’importance de l’eau vive et le niveau auquel elle correspond. Vous consulterez également les Tikouneï Zohar, pratiquement au début du Tikoun 19.
Je conclus en vous bénissant, en saluant toute votre communauté en général et tous les membres de votre famille en particulier,
Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Le Rav Guerchon ‘Hen.
(2) Illustrant la sentence selon laquelle "ce que peut accomplir une réunion de ‘Hassidim, l’ange Mi’haël ne peut l’obtenir", il donne l’image d’un père qui éprouve du plaisir de l’amour et de l’affection de ses enfants.