Lettre n° 7024
[Jours de Seli’hot 5719]
Vous m’indiquez(1) une contradiction apparente(2) dans le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, entre le chapitre 192, au paragraphe 2 et le chapitre 198, dans une parenthèse qui est à la fin du paragraphe 1. Le chapitre 192 dit : “ et non celui qui invite à la bénédiction(3) ”, se référant ainsi à celui qui a été cité au préalable, c’est-à-dire à celui qui entend les autres. Il en résulte que :
A) L’on peut ainsi comprendre la longueur de ce passage. En effet, selon votre interprétation, il aurait fallu préciser : “ Il n’a pas dit… seuls les convives ”, alors qu’avec cette explication, on comprend que les convives ne doivent pas répondre Amen pour deux raisons :
1. Ceci concerne uniquement celui qui vient de la rue, alors que les convives doivent se concentrer pour écouter. Et, une telle distinction a bien une incidence. En effet, si l’un des convives termine la bénédiction avant les autres, il ne répond pas Amen.
2. L’invitation à réciter la bénédiction après le repas s’adresse essentiellement aux convives. En conséquence, celui qui vient de la rue et doit répondre(4) a le choix(5). Il doit, en l’occurrence répondre aux convives et non à ceux qui invitent à dire la bénédiction.
B) La référence au Levouch dans le chapitre 192 indique que celui-ci est à l’origine de la décision hala’hique figurant au chapitre 198. Il convient, cependant, de consulter son livre, mais je n’en dispose pas. Je vous joins ce que j’ai écrit à quelqu’un, à propos de la formulation de l’Admour Hazaken, Vana’hnou(6). En effet, j’ai vu ce que vous écrivez, à ce sujet.
Notes
(1) Cette lettre est adressée au Rav Yaakov Werdiger, auteur et éditeur du Sidour Tslota De Avraham. Voir, à son sujet, la lettre n°6045.
(2) Quant au fait de répondre Amen, lorsque l’on se rend dans un endroit où plusieurs personnes prennent leur repas et que l’on entend celui qui invite les autres à réciter la bénédiction après le repas dire : “ Béni soit Celui à Qui appartient ce que nous avons mangé et par la bonté Duquel nous vivons ”.
(3) Lui même ne répond pas Amen.
(4) Amen.
(5) Il peut répondre à celui qui invite à dire la bénédiction ou bien à l’un des convives.
(6) “ Et, nous (nous louerons D.ieu dès maintenant et pour l’éternité) ”, dans les versets précédant la bénédiction après le repas.
Vous m’indiquez(1) une contradiction apparente(2) dans le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, entre le chapitre 192, au paragraphe 2 et le chapitre 198, dans une parenthèse qui est à la fin du paragraphe 1. Le chapitre 192 dit : “ et non celui qui invite à la bénédiction(3) ”, se référant ainsi à celui qui a été cité au préalable, c’est-à-dire à celui qui entend les autres. Il en résulte que :
A) L’on peut ainsi comprendre la longueur de ce passage. En effet, selon votre interprétation, il aurait fallu préciser : “ Il n’a pas dit… seuls les convives ”, alors qu’avec cette explication, on comprend que les convives ne doivent pas répondre Amen pour deux raisons :
1. Ceci concerne uniquement celui qui vient de la rue, alors que les convives doivent se concentrer pour écouter. Et, une telle distinction a bien une incidence. En effet, si l’un des convives termine la bénédiction avant les autres, il ne répond pas Amen.
2. L’invitation à réciter la bénédiction après le repas s’adresse essentiellement aux convives. En conséquence, celui qui vient de la rue et doit répondre(4) a le choix(5). Il doit, en l’occurrence répondre aux convives et non à ceux qui invitent à dire la bénédiction.
B) La référence au Levouch dans le chapitre 192 indique que celui-ci est à l’origine de la décision hala’hique figurant au chapitre 198. Il convient, cependant, de consulter son livre, mais je n’en dispose pas. Je vous joins ce que j’ai écrit à quelqu’un, à propos de la formulation de l’Admour Hazaken, Vana’hnou(6). En effet, j’ai vu ce que vous écrivez, à ce sujet.
Notes
(1) Cette lettre est adressée au Rav Yaakov Werdiger, auteur et éditeur du Sidour Tslota De Avraham. Voir, à son sujet, la lettre n°6045.
(2) Quant au fait de répondre Amen, lorsque l’on se rend dans un endroit où plusieurs personnes prennent leur repas et que l’on entend celui qui invite les autres à réciter la bénédiction après le repas dire : “ Béni soit Celui à Qui appartient ce que nous avons mangé et par la bonté Duquel nous vivons ”.
(3) Lui même ne répond pas Amen.
(4) Amen.
(5) Il peut répondre à celui qui invite à dire la bénédiction ou bien à l’un des convives.
(6) “ Et, nous (nous louerons D.ieu dès maintenant et pour l’éternité) ”, dans les versets précédant la bénédiction après le repas.