Lettre n° 7032
Par la grâce de D.ieu,
3 Tichri 5720,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se
consacre aux besoins communautaires, le Rav Chalom(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 28 Elloul et à ce qui y était joint. Vous me demandez quelle position vous devez adopter, concernant les pratiques pour lesquelles une divergence existe entre les pratiques du Ari Zal et les coutumes de la synagogue dans laquelle vous priez. Il est bien évident qu’à titre personnel, vous n’avez aucune raison de changer votre manière d’agir. En effet, il n’y a, en l’occurrence, aucune constitution de groupes(2), selon le principe hala’hique retenu par le Tséma’h Tsédek sur le Ora’h ‘Haïm, à la fin du chapitre 236. Toutefois, comme l’établissent différents textes(3), on peut passer du rite ashkénaze au rite séfarade et de ce dernier à celui du Ari Zal, qui est le rite de ‘Habad, mais non l’inverse. Il faut donc faire en sorte que l’on adopte différents usages, bien entendu d’une manière agréable, par exemple les Hakafot, que nous avons l’habitude de célébrer trois fois(4). Il faut donc expliquer qu’il n’y a rien de dramatique à adopter ces trois célébrations, que l’on peut, tout au plus, annoncer que seuls ceux qui le désirent y participeront. Du reste, les Hakafot ont lieu après la prière et elles ne “ dérangeront ” donc pas les autres.
Je ne sais pas ce que vous avez fait pour les sonneries du Chofar. Je suis surpris que vous n’ayez pas vérifié tout cela d’emblée. Il me semble, en effet, que, selon leur coutume, on n’atteint pas le nombre de cent sonneries(5). Là encore, vous auriez pu compléter ces sonneries, jusqu’à ce nombre, en reprenant la même explication(6). De la sorte, vous auriez touché les autres présents, comme l’explique le Likouteï Torah, au début de la Parchat Chemini(7). C’est bien évident. Avec ma bénédiction afin d’être définitivement inscrit pour une bonne année,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : Vous avez sûrement reçu, il y a quelque temps déjà, ma lettre vous souhaitant une bonne année.
Notes
(1) Le Rav C. Rivkin, de Seattle. Voir, à son propos, les lettres n°6017, 7324 et 7442.
(2) Au sein d’une même synagogue, ce qui serait interdit. C’est la raison pour laquelle ceux qui portent les Tefillin à ‘Hol Ha Moéd ne peuvent les mettre, s’ils se trouvent dans une synagogue où on ne le fait pas. Il y aurait alors deux groupes, ceux qui prient avec des Tefillin et ceux qui n’en ont pas. En revanche, l’existence, au sein d’une même communauté, de plusieurs rites de prière n’est pas considérée comme une constitution de groupes.
(3) Voir, à ce sujet, les lettres n°6704, 7035, 7036, 7039 et 7107.
(4) Le soir de Chemini Atséret, puis le soir et le matin de Sim’hat Torah, alors que, selon d’autres coutumes, elles ont lieu uniquement les deux dernières fois.
(5) Comme c’est le cas pour la coutume ‘Habad.
(6) En précisant que cela concerne uniquement ceux qui le désirent.
(7) Rappelant que “ toucher ” veut dire à la fois “ contacter ” et “ sensibiliser ”.
3 Tichri 5720,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se
consacre aux besoins communautaires, le Rav Chalom(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 28 Elloul et à ce qui y était joint. Vous me demandez quelle position vous devez adopter, concernant les pratiques pour lesquelles une divergence existe entre les pratiques du Ari Zal et les coutumes de la synagogue dans laquelle vous priez. Il est bien évident qu’à titre personnel, vous n’avez aucune raison de changer votre manière d’agir. En effet, il n’y a, en l’occurrence, aucune constitution de groupes(2), selon le principe hala’hique retenu par le Tséma’h Tsédek sur le Ora’h ‘Haïm, à la fin du chapitre 236. Toutefois, comme l’établissent différents textes(3), on peut passer du rite ashkénaze au rite séfarade et de ce dernier à celui du Ari Zal, qui est le rite de ‘Habad, mais non l’inverse. Il faut donc faire en sorte que l’on adopte différents usages, bien entendu d’une manière agréable, par exemple les Hakafot, que nous avons l’habitude de célébrer trois fois(4). Il faut donc expliquer qu’il n’y a rien de dramatique à adopter ces trois célébrations, que l’on peut, tout au plus, annoncer que seuls ceux qui le désirent y participeront. Du reste, les Hakafot ont lieu après la prière et elles ne “ dérangeront ” donc pas les autres.
Je ne sais pas ce que vous avez fait pour les sonneries du Chofar. Je suis surpris que vous n’ayez pas vérifié tout cela d’emblée. Il me semble, en effet, que, selon leur coutume, on n’atteint pas le nombre de cent sonneries(5). Là encore, vous auriez pu compléter ces sonneries, jusqu’à ce nombre, en reprenant la même explication(6). De la sorte, vous auriez touché les autres présents, comme l’explique le Likouteï Torah, au début de la Parchat Chemini(7). C’est bien évident. Avec ma bénédiction afin d’être définitivement inscrit pour une bonne année,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : Vous avez sûrement reçu, il y a quelque temps déjà, ma lettre vous souhaitant une bonne année.
Notes
(1) Le Rav C. Rivkin, de Seattle. Voir, à son propos, les lettres n°6017, 7324 et 7442.
(2) Au sein d’une même synagogue, ce qui serait interdit. C’est la raison pour laquelle ceux qui portent les Tefillin à ‘Hol Ha Moéd ne peuvent les mettre, s’ils se trouvent dans une synagogue où on ne le fait pas. Il y aurait alors deux groupes, ceux qui prient avec des Tefillin et ceux qui n’en ont pas. En revanche, l’existence, au sein d’une même communauté, de plusieurs rites de prière n’est pas considérée comme une constitution de groupes.
(3) Voir, à ce sujet, les lettres n°6704, 7035, 7036, 7039 et 7107.
(4) Le soir de Chemini Atséret, puis le soir et le matin de Sim’hat Torah, alors que, selon d’autres coutumes, elles ont lieu uniquement les deux dernières fois.
(5) Comme c’est le cas pour la coutume ‘Habad.
(6) En précisant que cela concerne uniquement ceux qui le désirent.
(7) Rappelant que “ toucher ” veut dire à la fois “ contacter ” et “ sensibiliser ”.