Lettre n° 7036
Par la grâce de D.ieu,
5 Tichri 5720,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue(1),
Je fais réponse à votre lettre du 28 Elloul, dans laquelle vous me décrivez brièvement ce que vous avez vécu. Vous me dites que vous avez adopté le rite ‘Habad pour la prière et vous me faites part des difficultés qui en résultent. J’ai déjà répondu, sur ce même sujet, à la lettre de votre amie(2) et celle-ci vous montrera sûrement ce que je lui ai écrit. Je ne soulignerai ici qu’un seul point, que j’ai également mentionné dans cette lettre et qui est particulièrement fondamental. C’est le suivant. Notre Torah, Torah de vie, nous a demandé d’emprunter des voies agréables et pacifiques. Chacun et chacune doit s’écarter au plus haut point de la dispute, ce qu’à D.ieu ne plaise. Si l’on désire réellement diffuser la conscience de ‘Habad, le meilleur moyen est, bien au contraire, de donner un bon exemple du comportement que l’on doit adopter, envers D.ieu et envers les hommes, de sorte que tous ceux qui le voient en fassent l’éloge, soulignent l’élévation de ce mouvement et du comportement de ceux qui y adhèrent.
Vous me dites que, dans la mesure où vous priez selon le rite ‘Habad, il vous arrive de devoir vous lever quand votre classe est assise. Je ne comprends pas cette affirmation, car la différence entre le rite ‘Habad et les autres porte uniquement sur le texte de la prière, mais non sur le fait d’être debout ou assis. Il est certain que vous pouvez dire le Chemoné Essré(3) lorsque toute la classe le fait également. De fait, il n’est pas judicieux que vous vous distinguiez, ce qui contredit l’ordre établi et l’obéissance nécessaire. Vous devez donc vous efforcer que tous prient en même temps, comme je l’ai dit. Puisse D.ieu faire que vous et vos amies, au sein de votre classe, ayez le comportement qui sied aux jeunes filles juives, chacune d’elles étant définie comme une descendante de Sarah, Rivka, Ra’hel et Léa. Vous connaîtrez ainsi la réussite en tout ce qui vous concerne. Avec ma bénédiction afin que vous soyez définitivement inscrite pour une bonne année,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Cette lettre est adressée à une jeune fille.
(2) Il s’agit de la lettre précédente.
(3) Lorsqu’il convient d’être debout.
5 Tichri 5720,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue(1),
Je fais réponse à votre lettre du 28 Elloul, dans laquelle vous me décrivez brièvement ce que vous avez vécu. Vous me dites que vous avez adopté le rite ‘Habad pour la prière et vous me faites part des difficultés qui en résultent. J’ai déjà répondu, sur ce même sujet, à la lettre de votre amie(2) et celle-ci vous montrera sûrement ce que je lui ai écrit. Je ne soulignerai ici qu’un seul point, que j’ai également mentionné dans cette lettre et qui est particulièrement fondamental. C’est le suivant. Notre Torah, Torah de vie, nous a demandé d’emprunter des voies agréables et pacifiques. Chacun et chacune doit s’écarter au plus haut point de la dispute, ce qu’à D.ieu ne plaise. Si l’on désire réellement diffuser la conscience de ‘Habad, le meilleur moyen est, bien au contraire, de donner un bon exemple du comportement que l’on doit adopter, envers D.ieu et envers les hommes, de sorte que tous ceux qui le voient en fassent l’éloge, soulignent l’élévation de ce mouvement et du comportement de ceux qui y adhèrent.
Vous me dites que, dans la mesure où vous priez selon le rite ‘Habad, il vous arrive de devoir vous lever quand votre classe est assise. Je ne comprends pas cette affirmation, car la différence entre le rite ‘Habad et les autres porte uniquement sur le texte de la prière, mais non sur le fait d’être debout ou assis. Il est certain que vous pouvez dire le Chemoné Essré(3) lorsque toute la classe le fait également. De fait, il n’est pas judicieux que vous vous distinguiez, ce qui contredit l’ordre établi et l’obéissance nécessaire. Vous devez donc vous efforcer que tous prient en même temps, comme je l’ai dit. Puisse D.ieu faire que vous et vos amies, au sein de votre classe, ayez le comportement qui sied aux jeunes filles juives, chacune d’elles étant définie comme une descendante de Sarah, Rivka, Ra’hel et Léa. Vous connaîtrez ainsi la réussite en tout ce qui vous concerne. Avec ma bénédiction afin que vous soyez définitivement inscrite pour une bonne année,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Cette lettre est adressée à une jeune fille.
(2) Il s’agit de la lettre précédente.
(3) Lorsqu’il convient d’être debout.