Lettre n° 7059

Par la grâce de D.ieu,
30 Tichri 5720,
premier jour de Roch ‘Hodech Mar’hechvan
Brooklyn, New York,

Aux membres du département féminin des écoles Beth Rivka,
que D.ieu vous accorde longue vie,

Je vous bénis et vous salue,

J’ai eu connaissance avec plaisir de la réunion annuelle de vos différents groupements, ceux de Crown Heights, de East New York, de Brownsville et de West Side, qui se tient aujourd’hui et les jours suivants de ce mois. Il est particulièrement positif, tout de suite après Tichri, mois empli de fêtes, en ce premier mois “ profane ” de l’année, celui de Mar’hechvan, que les femmes renouvellent leur engagement pour les écoles Beth Rivka, sans perdre de temps. Ceci me donne également l’espoir que cette action importante et sainte sera pleinement menée à bien sous l’influence et l’ascendant du mois de Tichri, le premier mois, celui qui marque toute l’année de son sceau. Bien plus, les jours particuliers de Tichri délivrent des enseignements spécifiques aux femmes et aux mères juives. On sait que nos Sages ont instauré la lecture de la Torah et la Haftara, faisant en sorte que le passage de la Torah ou des prophètes reflète le contenu des jours sacrés et des enseignements qu’ils délivrent pour l’existence quotidienne.

Durant les premiers jours de l’année, ceux de Roch Hachana, on lit le passage de la Torah qui décrit la naissance du premier enfant juif, qui fut juif depuis son premier instant, qui eut des parents juifs, de même que l’abnégation dont fit preuve ces parents pour éduquer l’enfant. Tel est également le contenu de la Haftara du premier jour de Roch Hachana, qui présente une autre mère juive, ‘Hanna et la naissance d’un autre enfant juif, Chmouel. ‘Hanna fit elle-même don de sa propre personne et elle confia son enfant unique afin qu’il puisse recevoir une éducation divine. De même, dans la Haftara du second jour de Roch Hachana, nous demandons à D.ieu de libérer les Juifs de l’exil et il est alors précisé que la miséricorde divine est obtenue parce que : “ Ra’hel pleure pour ses enfants ”. Etant leur mère, elle s’apitoie sur leur sort.

L’enseignement, qui en résulte et qui doit être à la base de toute l’année, est le suivant. Il faut savoir qu’un enfant juif, dès sa naissance, appartient à D.ieu. Les parents juifs, en général et les mères, en particulier, doivent faire preuve de la plus haute abnégation afin de donner une bonne éducation à leurs enfants. Car, cette bonne éducation, basée sur les valeurs sacrées, sera à l’origine de la délivrance complète, qui interviendra très bientôt et de nos jours, Amen. Telle est la mission confiée aux femmes, aux groupes venant en aide aux écoles Beth Rivka. C’est là le mérite le plus grand, apportant le bonheur véritable à chacun en particulier, avec les membres de sa famille, matériellement et spirituellement. Avec ma bénédiction de réussite en votre action,