Lettre n° 7070
Par la grâce de D.ieu,
11 Mar’hechvan 5720,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se
consacre aux besoins communautaires, le Rav Its’hak(1),
Je vous salue et vous bénis,
Après une longue interruption, j’ai reçu votre lettre de l’issue du Chabbat, avec la demande de bénédiction. L’une et l’autre seront lues près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Puisse D.ieu faire que le contenu de votre prochaine lettre soit réjouissant, y compris pour ce qui est de votre état de santé. Bien plus, nous venons de vivre le mois de Tichri, le septième(2), qui est rassasié(3) de tout le bien et qui a une portée générale pour toute l’année. Que la bénédiction et la réussite se marquent donc en tous les domaines, communautaires et personnels à la fois, tout au long de l’année. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles, en bonne santé, dans la joie et l’enthousiasme,
M. Schneerson,
Vous me dites que les médecins vous prescrivent de manger souvent, ce qui vous empêche de prolonger votre prière, puisque, jusqu’à maintenant, vous avez eu l’usage de ne pas manger avant celle-ci, conformément à l’enseignement reçu. Néanmoins, ce que vous consommez, en l’occurrence, répond à un objectif de santé et empêche la formation d’une sécrétion aigre dans vos intestins. Il ne s’agit donc pas de calmer votre faim, ni même de renforcer votre corps. Une telle pratique est clairement permise, selon le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, chapitre 89, au paragraphe 5. Vous verrez aussi les propos du Péri ‘Hadach, cités par le Ma’hatsit Ha Shekel, à la même référence. Et, vous consulterez le principe établi qui est énoncé par le Yoré Déa, au début du chapitre 117. Il est à peu près certain que l’enseignement donné(4) ne s’applique pas, en la matière. Afin de prendre une précaution supplémentaire, vous supprimerez votre pratique précédente en présence de trois personnes(5). Vous me faites également part du montant que l’on vous a donné et vous avez déjà indiqué au donateur que vous ne l’acceptez pas. Toutefois, il l’a déjà donné et vous le répartirez donc, conformément à l’affirmation des Sages, au traité Baba Batra 133b, de la façon suivante, un tiers pour le Beth Loubavitch de Londres, un tiers pour la caisse de visite aux malades du Ma’hané Israël qui se trouve ici et le dernier tiers pour vos propres besoins. Vous l’utiliserez dans la joie.
Notes
(1) Le Rav I. Dubov, de Manchester. Voir, à son sujet, les lettres n°6564 et 7298.
(2) Le septième après Nissan, le mois de la sortie d’Egypte.
(3) Chevii, septième, est de la même étymologie que Moussba, rassasié.
(4) Selon lequel on ne doit pas manger avant la prière.
(5) Conformément à la procédure d’annulation des vœux.
11 Mar’hechvan 5720,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se
consacre aux besoins communautaires, le Rav Its’hak(1),
Je vous salue et vous bénis,
Après une longue interruption, j’ai reçu votre lettre de l’issue du Chabbat, avec la demande de bénédiction. L’une et l’autre seront lues près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Puisse D.ieu faire que le contenu de votre prochaine lettre soit réjouissant, y compris pour ce qui est de votre état de santé. Bien plus, nous venons de vivre le mois de Tichri, le septième(2), qui est rassasié(3) de tout le bien et qui a une portée générale pour toute l’année. Que la bénédiction et la réussite se marquent donc en tous les domaines, communautaires et personnels à la fois, tout au long de l’année. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles, en bonne santé, dans la joie et l’enthousiasme,
M. Schneerson,
Vous me dites que les médecins vous prescrivent de manger souvent, ce qui vous empêche de prolonger votre prière, puisque, jusqu’à maintenant, vous avez eu l’usage de ne pas manger avant celle-ci, conformément à l’enseignement reçu. Néanmoins, ce que vous consommez, en l’occurrence, répond à un objectif de santé et empêche la formation d’une sécrétion aigre dans vos intestins. Il ne s’agit donc pas de calmer votre faim, ni même de renforcer votre corps. Une telle pratique est clairement permise, selon le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, chapitre 89, au paragraphe 5. Vous verrez aussi les propos du Péri ‘Hadach, cités par le Ma’hatsit Ha Shekel, à la même référence. Et, vous consulterez le principe établi qui est énoncé par le Yoré Déa, au début du chapitre 117. Il est à peu près certain que l’enseignement donné(4) ne s’applique pas, en la matière. Afin de prendre une précaution supplémentaire, vous supprimerez votre pratique précédente en présence de trois personnes(5). Vous me faites également part du montant que l’on vous a donné et vous avez déjà indiqué au donateur que vous ne l’acceptez pas. Toutefois, il l’a déjà donné et vous le répartirez donc, conformément à l’affirmation des Sages, au traité Baba Batra 133b, de la façon suivante, un tiers pour le Beth Loubavitch de Londres, un tiers pour la caisse de visite aux malades du Ma’hané Israël qui se trouve ici et le dernier tiers pour vos propres besoins. Vous l’utiliserez dans la joie.
Notes
(1) Le Rav I. Dubov, de Manchester. Voir, à son sujet, les lettres n°6564 et 7298.
(2) Le septième après Nissan, le mois de la sortie d’Egypte.
(3) Chevii, septième, est de la même étymologie que Moussba, rassasié.
(4) Selon lequel on ne doit pas manger avant la prière.
(5) Conformément à la procédure d’annulation des vœux.