Lettre n° 7073
Par la grâce de D.ieu,
14 Mar’hechvan 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je vous restitue, avec la présente, les lettres que vous m’avez transmises afin que je les lise. S’agissant de l’analyse figurant dans ces lettres, je vous joins une coupure de presse émanant d’un journal qui paraît à Denver. Il semble qu’il s’agisse de personnes recherchant des voies nouvelles. Si ces voies ouvrent l’accès vers les pratiques anciennes, on peut effectivement les examiner et se demander si elles sont judicieuses, bien que, disent nos Sages, “ tous les chemins sont réputés…(1) ”. A l’opposé, si l’on recherche précisément des “ pratiques ” nouvelles et, d’après ce qui est dit, il semble que ce soit bien le cas, si l’on veut, selon une autre formulation, créer une religion nouvelle, on peut d’emblée se poser une question, sur tout cela. Car, au final, il s’agit bien de mettre en pratique la décision de la Michna selon laquelle : “ l’acte est essentiel ”, l’acte couramment accepté, bien entendu. Il est dit aussi que la proclamation : “ nous ferons et (ensuite) nous comprendrons ” fut un préalable nécessaire à la réception de la Torah. Il n’en fut pas ainsi uniquement à l’époque. C’est encore le cas chaque jour, mais cela est désormais beaucoup plus facile, après des millénaires d’épreuves, qui ont démontré le caractère immuable de la Torah et des Mitsvot.
Or, la Torah et les Mitsvot ne peuvent en aucune façon faire l’objet d’un commerce. On ne peut pas, sur le principe, renoncer à certaines Mitsvot pour en préserver d’autres. Concrètement, on doit s’efforcer de mettre en pratique la disposition la plus légère de nos Sages. Bien plus, l’homme le plus insignifiant et l’impie avéré doivent eux-mêmes le faire. Mais, il n’en résulte nullement, cela ne veut pas dire que l’on peut adopter une conception nouvelle et faire commerce de la religion. A n’en pas douter, il est totalement inutile d’en dire plus. Puisse donc D.ieu faire que l’on ne tienne aucun compte de la réaction qui pourrait être celle de la personne avec laquelle vous êtes en contact(2), quand on lui transmettra tout cela. En effet, il ne s’agit pas, en l’occurrence, de mes paroles ni des vôtres, mais bien d’une décision de notre sainte Torah, Torah de vie, au sens le plus littéral. Vous pouvez également citer, comme référence le Rambam, en plus des ouvrages d’histoire juive, traitant des mouvements d’idées qui se sont faits jour ou qui ont falsifié la foi d’Israël et sa Torah. Bien entendu, vous pouvez également me citer. Vous direz que telle est ma conception, selon ce que vous savez, que je vous l’ai écrit dans l’une de mes lettres. Mais, encore une fois, tel est l’avis unanime des tous premiers Sages comme des plus récents. Je viens de recevoir également votre lettre du 7 Mar’hechvan, avec ce qu’elle contenait. Je vous adresse ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela.
Notes
(1) Dangereux.
(2) Que l’on n’ose pas lui dire la vérité, de peur qu’elle ne puisse l’accepter.
14 Mar’hechvan 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je vous restitue, avec la présente, les lettres que vous m’avez transmises afin que je les lise. S’agissant de l’analyse figurant dans ces lettres, je vous joins une coupure de presse émanant d’un journal qui paraît à Denver. Il semble qu’il s’agisse de personnes recherchant des voies nouvelles. Si ces voies ouvrent l’accès vers les pratiques anciennes, on peut effectivement les examiner et se demander si elles sont judicieuses, bien que, disent nos Sages, “ tous les chemins sont réputés…(1) ”. A l’opposé, si l’on recherche précisément des “ pratiques ” nouvelles et, d’après ce qui est dit, il semble que ce soit bien le cas, si l’on veut, selon une autre formulation, créer une religion nouvelle, on peut d’emblée se poser une question, sur tout cela. Car, au final, il s’agit bien de mettre en pratique la décision de la Michna selon laquelle : “ l’acte est essentiel ”, l’acte couramment accepté, bien entendu. Il est dit aussi que la proclamation : “ nous ferons et (ensuite) nous comprendrons ” fut un préalable nécessaire à la réception de la Torah. Il n’en fut pas ainsi uniquement à l’époque. C’est encore le cas chaque jour, mais cela est désormais beaucoup plus facile, après des millénaires d’épreuves, qui ont démontré le caractère immuable de la Torah et des Mitsvot.
Or, la Torah et les Mitsvot ne peuvent en aucune façon faire l’objet d’un commerce. On ne peut pas, sur le principe, renoncer à certaines Mitsvot pour en préserver d’autres. Concrètement, on doit s’efforcer de mettre en pratique la disposition la plus légère de nos Sages. Bien plus, l’homme le plus insignifiant et l’impie avéré doivent eux-mêmes le faire. Mais, il n’en résulte nullement, cela ne veut pas dire que l’on peut adopter une conception nouvelle et faire commerce de la religion. A n’en pas douter, il est totalement inutile d’en dire plus. Puisse donc D.ieu faire que l’on ne tienne aucun compte de la réaction qui pourrait être celle de la personne avec laquelle vous êtes en contact(2), quand on lui transmettra tout cela. En effet, il ne s’agit pas, en l’occurrence, de mes paroles ni des vôtres, mais bien d’une décision de notre sainte Torah, Torah de vie, au sens le plus littéral. Vous pouvez également citer, comme référence le Rambam, en plus des ouvrages d’histoire juive, traitant des mouvements d’idées qui se sont faits jour ou qui ont falsifié la foi d’Israël et sa Torah. Bien entendu, vous pouvez également me citer. Vous direz que telle est ma conception, selon ce que vous savez, que je vous l’ai écrit dans l’une de mes lettres. Mais, encore une fois, tel est l’avis unanime des tous premiers Sages comme des plus récents. Je viens de recevoir également votre lettre du 7 Mar’hechvan, avec ce qu’elle contenait. Je vous adresse ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela.
Notes
(1) Dangereux.
(2) Que l’on n’ose pas lui dire la vérité, de peur qu’elle ne puisse l’accepter.