Lettre n° 7085

Par la grâce de D.ieu,
22 Mar’hechvan 5720,
Brooklyn, New York,

A monsieur Its’hak Korn(1),

Je vous salue et vous bénis,

La période électorale est passée et sans doute également son Issrou ‘Hag(2). Je me permets donc de revenir sur le contenu de notre discussion, lorsque vous étiez ici et essentiellement sur deux points, la ville de Kiryat Gat et la Yechiva ‘Habad(3) qui s’y trouve. J’espère qu’en tant que président des immigrants originaires de Roumanie(4), vous intervenez, en la matière, dans toute la mesure du possible, de même que pour venir en aide à Kfar ‘Habad Beth(5). J’ai écrit, plus longuement, à ce sujet, à notre ami monsieur Chazar(6). Je n’en dirai donc pas plus ici. En effet, j’ai bon espoir que vous conservez encore à l’esprit le contenu de notre discussion.

Je saisis cette occasion pour vous préciser que cette année est le bicentenaire de la Hilloula du Baal Chem Tov, ce qui fait revenir à l’esprit les souvenirs que l’on se transmet de génération en génération, que l’on évoque et qui s’éveillent, en particulier quand revient cet anniversaire. Pour tout ce qui concerne les Juifs, le slogan que rapportent nos Sages dans la Michna est : “ l’acte est essentiel ”. La finalité de ces souvenirs est donc de susciter des actions menées dans leur esprit. Et, l’on sait que l’une des premières actions menées par le Baal Chem Tov, avant même sa révélation, fut l’effort pour soutenir l’installation juive, non seulement spirituelle mais aussi matérielle, dans les villages et les auberges, à la croisée des chemins. Il y a là un enseignement pour chacun d’entre nous et il est sûrement inutile d’en dire plus. Avec mes respects et ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,

J’ai eu connaissance, par la presse, du séminaire pour les enseignants religieux. L’information semblait indiquer que l’union des Mochavim en était partie prenante. J’aimerais avoir des précisions, à ce sujet. Je vous en remercie d’avance.

Notes

(1) Voir, à son sujet, les lettres n°6773 et 7227.
(2) Le bilan qui lui fait suite, comme Issrou ‘Hag fait suite à la fête.
(3) De cette ville. Voir, à ce sujet, la lettre n°6729.
(4) Nombre d’entre eux habitaient alors dans cette ville.
(5) Voir, à ce propos, la lettre n°6018, adressée au même destinataire.
(6) Il s’agit de la lettre n°7084.