Lettre n° 7086

Par la grâce de D.ieu,
22 Mar ‘Hechvan 5720,
Brooklyn,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Yé’hezkel Issa’har(1),

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre de la veille du Chabbat, à propos de l’agrandissement du poulailler. De façon générale, il est judicieux de développer votre exploitation agricole et il n’y a pas lieu d’être effrayé, s’il faut, pour cela, emprunter de l’argent. Néanmoins, faut-il l’investir dans le poulailler ou dans un autre domaine ? Il faut interroger, à ce propos, ceux qui pourront évaluer ce qu’il en résultera pour vos chances de gagner votre vie, dans le poulailler ou bien dans une autre possibilité offerte par l’exploitation agricole.

Vous me demandez si, de façon générale, il est judicieux de chercher à mieux gagner sa vie. Il a déjà été répondu, à ce sujet, que l’on prélève, pour la Tsédaka, le dixième de ses gains et qu’il est même préférable de lui en consacrer le cinquième. Selon Iguéret Ha Techouva et Iguéret Ha Kodech, de l’Admour Hazaken, on peut même y contribuer pour plus que cela(2). Il en résulte que, si les institutions ont besoin d’une contribution accrue, la Tsédaka et donc les gains doivent être plus abondants et plus larges. En outre, les ‘Hassidim doivent avoir une vie large, y compris au sens matériel, car ceci leur apportera l’opulence spirituelle, c’est une évidence. Le mérite de votre travail à Kfar ‘Habad et pour Kfar ‘Habad, là où D.ieu a ordonné la bénédiction, de même que pour les jeunes de l’association ‘Habad vous protégera et vous pourrez m’annoncer de bonnes nouvelles de tout cela. Avec ma bénédiction,

Notes

(1) Le Rav Y. I. Springer, de Kfar ‘Habad.
(2) Car, la Tsédaka n’est pas moins qu’un traitement médical, pour lequel aucune limite n’est imposée.