Lettre n° 7095

Par la grâce de D.ieu,
Veille de Roch ‘Hodech Kislev 5720,
Brooklyn, New York,

Aux distingués ‘Hassidim qui craignent D.ieu et
prient à la synagogue de rite Ari Zal,

Je vous salue et vous bénis,

Nous sommes à la veille de Roch ‘Hodech Kislev, qui est le mois de la délivrance, des miracles et de la victoire, comme tous les Juifs le savent et je vais me rendre auprès du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, comme je le fais chaque veille de Roch ‘Hodech, en particulier celui de Kislev. J’ai été surpris et également peiné par une rumeur, dont je veux espérer qu’elle n’est pas fondée, selon laquelle vous voudriez cesser, ce qu’à D.ieu ne plaise, de dire et d’étudier les propos de nos maîtres et chefs, dont le mérite nous protégera, l’enseignement de la ‘Hassidout ‘Habad, comme cela est pratiqué depuis de nombreuses années déjà, depuis plusieurs générations, au point que le nom de votre synagogue est : “ de rite Ari ”. Comme je l’ai dit, je veux avoir la conviction qu’il n’y a là qu’une rumeur et que l’on maintiendra cet usage positif, comme cela a été fait jusqu’à maintenant, bien plus, qu’un ajout sera introduit, dans ce domaine, conformément à l’enseignement de notre sainte Torah selon lequel on connaît l’élévation dans le domaine de la sainteté et à la leçon délivrée par les lumières de ‘Hanouka, soulignant que l’on doit toujours éclairer plus.

Il est certain que tous ceux qui prient dans la synagogue de rite Ari apporteront leur concours afin de maintenir cet usage positif, qui, de fait, est non seulement une coutume, mais aussi un fait établi depuis de nombreuses années, au point d’être devenu un principe de la Torah. En outre, et ceci est essentiel également, vous connaissez la requête de mon beau-père, le Rabbi, de son père et des maîtres des générations précédentes, depuis l’Admour Hazaken, celle de diffuser les sources de la ‘Hassidout en tout endroit. Et, eux-mêmes ont clairement souligné que cela ne concerne pas uniquement les ‘Hassidim ‘Habad, mais, à terme, tout le peuple d’Israël. Or, si l’on a demandé qu’il en soit ainsi à l’époque de mon beau-père, le Rabbi et encore avant cela, combien plus doit-il en être ainsi, à chaque pas, à notre époque, celle du talon du Machia’h.

J’ai été encore plus étonné d’apprendre que certains des ‘Hassidim de Satmar ne sont pas satisfaits de cette étude de l’enseignement de ‘Habad ou voudraient même lui faire obstacle, alors qu’avant ce Soukkot, j’ai reçu le livre Yoël Moché, du Rabbi de Satmar Chlita, qui cite et appuie les propos de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, se base sur eux pour développer son explication. Peut-on croire que son ‘Hassid agisse à l’encontre de sa position, bien plus empêche les autres, en public, de l’adopter ?

Comme je le disais auparavant, j’espère que l’étude de la ‘Hassidout ‘Habad sera maintenue sans aucune difficulté. Je conclurai donc ici, en vous saluant, en vous souhaitant une paix véritable, comme le tranchent nos maîtres, dans le traité Sanhédrin 99b, en ces termes : “ Quiconque se consacre à la Torah pour son nom instaure la paix dans le sanctuaire céleste et dans le sanctuaire terrestre ”. Ceci est expliqué dans le Likouteï Torah, de l’Admour Hazaken, au discours ‘hassidique intitulé : “ Enrôlez d’entre vous ”, de même que dans le discours introduit par les mêmes mots du Rabbi Rachab, que je joins à la présente. Je vous adresse ma bénédiction pour un mois joyeux et ‘hassidique. Grâce à l’étude visée plus haut, qui est un moyen d’en diffuser les sources à l’extérieur, une explication du Baal Chem Tov, nous mériterons prochainement l’accomplissement de la réponse du roi Machia’h : “ le maître viendra ”, “ lorsque tes sources se répandront à l’extérieur. Avec mes respects et ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,