Lettre n° 7104
Par la grâce de D.ieu,
4 Kislev 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu vos lettres des 22 et 29 Mar’hechvan, de même que du 1er Kislev :
A) Je dois préciser le point suivant. Le travail des enseignants, des enseignantes et, à fortiori des directeurs d’école ne peut en aucune façon être basé uniquement sur la soumission, comme le précisent également plusieurs textes de ‘Hassidout. On peut vérifier, dans la pratique, que la réussite est possible uniquement dans la mesure où l’on agit avec joie et enthousiasme, avec un sentiment de plaisir. La direction doit nécessairement entretenir, avec chacun, une relation amicale et, bien évidemment, pacifique, même si elle est convaincue d’avoir intégralement raison, alors que les autres sont totalement fautifs. Combien plus est-ce le cas si un doute subsiste, en la matière. Je vous écris tout cela, car je reçois des lettres amères, émanant de plusieurs écoles du réseau(1), même si les argumentations présentées ne sont pas les mêmes. Néanmoins, le point commun entre elles, dans la majorité des cas, est l’absence de perception d’un intérêt pour leurs préoccupations, d’une volonté de leur venir en aide, de la part de la direction ou du directeur local, quand ce courrier provient des enseignants ou des enseignantes, ou bien de ces enseignants et enseignantes, s’il a été envoyé par les directeurs. Bien entendu, l’amertume n’est pas la même, dans toutes ces lettres et elle n’est pas exprimée avec la même force et la même fréquence. A n’en pas douter, la réflexion à tout cela permettra une évolution immédiate, dans ce domaine. En effet, la récompense de celui qui sait renoncer est la révélation des treize Attributs de miséricorde, dont nos Sages disent qu’ils ne subissent aucune limite(2). C’est bien évident.
B) Il semble qu’une des raisons de cette amertume soit le retard dans le versement du salaire, de temps à autre. J’aimerais savoir si l’on a fondé une caisse de prêts pour les enseignants et les enseignantes, fonctionnant par un système d’avances sur le salaire du mois en cours. Il s’agirait donc d’un prêt pour quelques jours, une semaine ou deux, tout au plus. Cela serait-il utile ? Dans la mesure du possible, on fixera que le prêt soit remboursé sans contrainte, la garantie étant le chèque qui sera envoyé avec cette transmission. C’est bien évident. Nous sommes dans le mois de Kislev, celui des miracles et de la délivrance, les fêtes des 10 et 19 Kislev(3), qui se concluent par ‘Hanouka et la Hala’ha est tranchée selon l’avis de Beth Hillel, qui préconise un nombre sans cesse croissant(4). Vous me donnerez donc de bonnes nouvelles de tout ce qui concerne la diffusion du Judaïsme et la diffusion des sources(5), en un bien visible et tangible, dans lequel la lumière sera sans cesse accrue. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Je viens de recevoir votre lettre des 5 et 8 Kislev, de même que le compte-rendu des 23 et 26 Tichri, 10 et 21 Mar’hechvan, premier jour de Roch ‘Hodech Kislev.
Notes
(1) Ohaleï Yossef Its’hak en Terre Sainte.
(2) Ils peuvent donc résoudre toutes les difficultés.
(3) Libération de l’Admour Haémtsahi et de l’Admour Hazaken des prisons tsaristes.
(4) De bougies, allumées chaque soir pour la fête.
(5) De la ‘Hassidout.
4 Kislev 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu vos lettres des 22 et 29 Mar’hechvan, de même que du 1er Kislev :
A) Je dois préciser le point suivant. Le travail des enseignants, des enseignantes et, à fortiori des directeurs d’école ne peut en aucune façon être basé uniquement sur la soumission, comme le précisent également plusieurs textes de ‘Hassidout. On peut vérifier, dans la pratique, que la réussite est possible uniquement dans la mesure où l’on agit avec joie et enthousiasme, avec un sentiment de plaisir. La direction doit nécessairement entretenir, avec chacun, une relation amicale et, bien évidemment, pacifique, même si elle est convaincue d’avoir intégralement raison, alors que les autres sont totalement fautifs. Combien plus est-ce le cas si un doute subsiste, en la matière. Je vous écris tout cela, car je reçois des lettres amères, émanant de plusieurs écoles du réseau(1), même si les argumentations présentées ne sont pas les mêmes. Néanmoins, le point commun entre elles, dans la majorité des cas, est l’absence de perception d’un intérêt pour leurs préoccupations, d’une volonté de leur venir en aide, de la part de la direction ou du directeur local, quand ce courrier provient des enseignants ou des enseignantes, ou bien de ces enseignants et enseignantes, s’il a été envoyé par les directeurs. Bien entendu, l’amertume n’est pas la même, dans toutes ces lettres et elle n’est pas exprimée avec la même force et la même fréquence. A n’en pas douter, la réflexion à tout cela permettra une évolution immédiate, dans ce domaine. En effet, la récompense de celui qui sait renoncer est la révélation des treize Attributs de miséricorde, dont nos Sages disent qu’ils ne subissent aucune limite(2). C’est bien évident.
B) Il semble qu’une des raisons de cette amertume soit le retard dans le versement du salaire, de temps à autre. J’aimerais savoir si l’on a fondé une caisse de prêts pour les enseignants et les enseignantes, fonctionnant par un système d’avances sur le salaire du mois en cours. Il s’agirait donc d’un prêt pour quelques jours, une semaine ou deux, tout au plus. Cela serait-il utile ? Dans la mesure du possible, on fixera que le prêt soit remboursé sans contrainte, la garantie étant le chèque qui sera envoyé avec cette transmission. C’est bien évident. Nous sommes dans le mois de Kislev, celui des miracles et de la délivrance, les fêtes des 10 et 19 Kislev(3), qui se concluent par ‘Hanouka et la Hala’ha est tranchée selon l’avis de Beth Hillel, qui préconise un nombre sans cesse croissant(4). Vous me donnerez donc de bonnes nouvelles de tout ce qui concerne la diffusion du Judaïsme et la diffusion des sources(5), en un bien visible et tangible, dans lequel la lumière sera sans cesse accrue. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Je viens de recevoir votre lettre des 5 et 8 Kislev, de même que le compte-rendu des 23 et 26 Tichri, 10 et 21 Mar’hechvan, premier jour de Roch ‘Hodech Kislev.
Notes
(1) Ohaleï Yossef Its’hak en Terre Sainte.
(2) Ils peuvent donc résoudre toutes les difficultés.
(3) Libération de l’Admour Haémtsahi et de l’Admour Hazaken des prisons tsaristes.
(4) De bougies, allumées chaque soir pour la fête.
(5) De la ‘Hassidout.