Lettre n° 7106

Par la grâce de D.ieu,
7 Kislev 5720,
Brooklyn, New York,

Au comité féminin de New York au profit de l’école
professionnelle de jeunes filles et du séminaire d’enseignantes
de Kfar ‘Habad, en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être
restaurée et rebâtie, que D.ieu vous accorde longue vie,

Je vous bénis et vous salue,

J’ai éprouvé une satisfaction toute naturelle en prenant connaissance du compte-rendu de votre activité et en apprenant qu’une fête a eu lieu à l’occasion de la nomination de vos nouvelles responsables, à l’issue du saint Chabbat Parchat Vayétsé. J’adresse mes vœux et ma bénédiction à ces nouvelles responsables, en espérant qu’avec les précédentes, de même qu’avec tous vos membres, elles raffermiront et élargiront l’activité du comité féminin, qu’elles connaîtront une année de larges accomplissements, surtout quand on sait que celle-ci est le bicentenaire depuis la Hilloula du Baal Chem Tov. Nous avons maintes fois entendu de mon beau-père, le Rabbi, au nom de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya, que les évènements de la semaine se reflètent dans la Sidra qui est alors lue. De ce fait, il convient de l’étudier afin de déterminer le comportement que l’on doit adopter au cours de cette semaine.

Dans la Parchat Vayétsé, nous apprenons que notre père Yaakov parvint dans une contrée étrangère(1), y vécut des moments difficiles et des épreuves. Mais, rien ne put l’affecter et c’est précisément là qu’il fonda la maison d’Israël. Tous ses enfants restèrent fidèles à la tradition des Patriarches, Avraham, Its’hak et Yaakov. Et, tout cela fut possible parce que les Mères d’Israël(2), Ra’hel, Léa, Bilha et Zilpa, faisaient tout ce qui était en leur pouvoir pour assurer l’intégrité de leur foyer et la plénitude de leur peuple. Tel est le contenu profond du rôle assumé par une femme juive, celui de maîtresse de maison, non seulement de la sienne, mais aussi de toute la maison d’Israël. Nous sommes actuellement dans le mois de ‘Hanouka. Or, la Mitsva et l’enseignement de cette fête est la diffusion de la clarté, de “ la bougie (qui) est une Mitsva et la Torah (qui) est une lumière ” d’une manière sans cesse accrue, chaque jour. Que D.ieu accorde donc le succès à votre action, afin qu’elle grandisse et se développe. A n’en pas douter, ceci révélera également les bénédictions de D.ieu pour chacune de vos collaboratrices, également d’une manière sans cesse accrue. Que vos foyers soient lumineux et joyeux, à la fois matériellement et spirituellement. Avec ma bénédiction de réussite,

Notes

(1) A ‘Haran.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°7101.