Lettre n° 7125
Par la grâce de D.ieu,
20 Kislev 5720,
Brooklyn
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 12 Kislev et je commence par le point le plus surprenant, qui est énoncé dans son paragraphe 4, à propos de la suite de votre action. Certes, je peux vous accorder quelques circonstances atténuantes, puisque vous introduisez ce paragraphe par les mots “ Des pensées fâcheuses… ”, ce qui veut bien dire que vous les repoussez d’emblée. Néanmoins, je suis surpris que vous puissiez même les envisager. Il est sûrement inutile de vous expliquer longuement ce qui est bien évident, la nécessité, le caractère fondamental de chaque institution éducative qui souhaite être fondée sur les valeurs sacrées. Bien plus, ce besoin est de plus en plus clairement ressenti. Simultanément, il est bien clair que vous devez vous efforcer, non seulement que cette école ne soit pas réduite, mais en outre, qu’elle s’agrandisse, tout d’abord quantitativement, puis, en conséquence, qualitativement, comme le veut l’usage des Juifs. En la matière, il faut mettre en pratique l’enseignement de nos Sages qui dit : “ Si tu fais des efforts, ceux-ci seront couronnés de succès ”, d’autant que l’on prend de plus en plus conscience de la nécessité de recevoir une éducation religieuse.
Ceci me conduit au premier paragraphe de votre lettre, qui fait référence à la manière dont vous vous exprimez. Ce point est lié à la réponse ci-dessus. Je veux dire que vous avez sûrement conservé une copie de vos précédents courriers adressés ici, dans lesquels vous évoquiez votre manière de vous exprimer et votre état d’esprit, comme si tout était perdu, ce qu’à D.ieu ne plaise. Vous aviez alors également fait état de telles pensées. Or, vous venez de vous apercevoir que la situation est bien meilleure que ce que vous aviez pensé et D.ieu fasse que votre confiance en D.ieu s’en trouve raffermie, car cette amélioration en serait plus rapide et plus forte, mais il est inutile de se plaindre du passé. Il faut donc se concentrer sur l’avenir et sur le paragraphe 4 de votre lettre. Il serait bon que vous vous concertiez avec les ‘Hassidim ayant des contacts dans les administrations que vous citez. J’espère qu’avec des paroles agréables et des termes lumineux, sans aucune intimidation, vous expliquerez à votre épouse qu’elle doit abandonner ces pensées fâcheuses, selon l’expression que vous utilisez dans votre lettre, d’autant que ses actions ont été rappelées, quand on a prié pour la réussite de son traitement médical et pour sa guérison.
Jusqu’à ce jour, je n’ai pas voulu formuler la remarque suivante. Néanmoins, je crois que, maintenant, je ne peux me permettre de ne pas vous l’écrire. Dans votre précédent courrier, vous m’aviez écrit, comme s’il s’agissait d’un point accessoire, que votre fils est l’élève de telle école. Je ne sais quelles sont les conditions d’étude, dans cet endroit, mais selon le dicton bien connu, “ le bien peut toujours être amélioré ? ”. Or, il y a plusieurs écoles, pour les élèves de son âge, en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, dans lesquelles on se consacre uniquement aux études sacrées, pénétrées de crainte de D.ieu et, pour certaines, d’amour de D.ieu, des écoles ‘hassidiques. Et, quiconque est actif dans le domaine éducatif doit, avant tout, fournir lui-même le bon exemple, montrer que l’on ne peut se contenter d’une éducation à moitié ou au tiers, surtout si l’on tient compte de l’influence de la rue et vous devez comprendre ce que je veux dire. C’est la différence entre celui qui est humide au point d’humecter les autres et celui qui est humide uniquement pour lui-même.
J’espère qu’au jour lumineux du 19 Kislev, vous participerez à une réunion ‘hassidique, dans le milieu qui convient, ce qui veut dire que le programme que vous me communiquez pour ce jour, sera suivi d’effet et, surtout, que l’effet en restera tout au long de l’année. Car, c’est le Roch Hachana de la ‘Hassidout, d’après la lettre du Rabbi Rachab, imprimée dans le Hayom Yom à la date du 19 Kislev. Et, il est bien question ici de la tête, Roch et non du début, car ce jour influence tout le reste de l’année, au même titre que la tête commande tous les membres du corps. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
20 Kislev 5720,
Brooklyn
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 12 Kislev et je commence par le point le plus surprenant, qui est énoncé dans son paragraphe 4, à propos de la suite de votre action. Certes, je peux vous accorder quelques circonstances atténuantes, puisque vous introduisez ce paragraphe par les mots “ Des pensées fâcheuses… ”, ce qui veut bien dire que vous les repoussez d’emblée. Néanmoins, je suis surpris que vous puissiez même les envisager. Il est sûrement inutile de vous expliquer longuement ce qui est bien évident, la nécessité, le caractère fondamental de chaque institution éducative qui souhaite être fondée sur les valeurs sacrées. Bien plus, ce besoin est de plus en plus clairement ressenti. Simultanément, il est bien clair que vous devez vous efforcer, non seulement que cette école ne soit pas réduite, mais en outre, qu’elle s’agrandisse, tout d’abord quantitativement, puis, en conséquence, qualitativement, comme le veut l’usage des Juifs. En la matière, il faut mettre en pratique l’enseignement de nos Sages qui dit : “ Si tu fais des efforts, ceux-ci seront couronnés de succès ”, d’autant que l’on prend de plus en plus conscience de la nécessité de recevoir une éducation religieuse.
Ceci me conduit au premier paragraphe de votre lettre, qui fait référence à la manière dont vous vous exprimez. Ce point est lié à la réponse ci-dessus. Je veux dire que vous avez sûrement conservé une copie de vos précédents courriers adressés ici, dans lesquels vous évoquiez votre manière de vous exprimer et votre état d’esprit, comme si tout était perdu, ce qu’à D.ieu ne plaise. Vous aviez alors également fait état de telles pensées. Or, vous venez de vous apercevoir que la situation est bien meilleure que ce que vous aviez pensé et D.ieu fasse que votre confiance en D.ieu s’en trouve raffermie, car cette amélioration en serait plus rapide et plus forte, mais il est inutile de se plaindre du passé. Il faut donc se concentrer sur l’avenir et sur le paragraphe 4 de votre lettre. Il serait bon que vous vous concertiez avec les ‘Hassidim ayant des contacts dans les administrations que vous citez. J’espère qu’avec des paroles agréables et des termes lumineux, sans aucune intimidation, vous expliquerez à votre épouse qu’elle doit abandonner ces pensées fâcheuses, selon l’expression que vous utilisez dans votre lettre, d’autant que ses actions ont été rappelées, quand on a prié pour la réussite de son traitement médical et pour sa guérison.
Jusqu’à ce jour, je n’ai pas voulu formuler la remarque suivante. Néanmoins, je crois que, maintenant, je ne peux me permettre de ne pas vous l’écrire. Dans votre précédent courrier, vous m’aviez écrit, comme s’il s’agissait d’un point accessoire, que votre fils est l’élève de telle école. Je ne sais quelles sont les conditions d’étude, dans cet endroit, mais selon le dicton bien connu, “ le bien peut toujours être amélioré ? ”. Or, il y a plusieurs écoles, pour les élèves de son âge, en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, dans lesquelles on se consacre uniquement aux études sacrées, pénétrées de crainte de D.ieu et, pour certaines, d’amour de D.ieu, des écoles ‘hassidiques. Et, quiconque est actif dans le domaine éducatif doit, avant tout, fournir lui-même le bon exemple, montrer que l’on ne peut se contenter d’une éducation à moitié ou au tiers, surtout si l’on tient compte de l’influence de la rue et vous devez comprendre ce que je veux dire. C’est la différence entre celui qui est humide au point d’humecter les autres et celui qui est humide uniquement pour lui-même.
J’espère qu’au jour lumineux du 19 Kislev, vous participerez à une réunion ‘hassidique, dans le milieu qui convient, ce qui veut dire que le programme que vous me communiquez pour ce jour, sera suivi d’effet et, surtout, que l’effet en restera tout au long de l’année. Car, c’est le Roch Hachana de la ‘Hassidout, d’après la lettre du Rabbi Rachab, imprimée dans le Hayom Yom à la date du 19 Kislev. Et, il est bien question ici de la tête, Roch et non du début, car ce jour influence tout le reste de l’année, au même titre que la tête commande tous les membres du corps. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,