Lettre n° 7127

Par la grâce de D.ieu,
21 Kislev 5720,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre demande de bénédiction et, en un moment propice, je mentionnerai le nom de cet homme et celui de son épouse auprès du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, conformément à ce qu’il m’écrit. Je suis surpris qu’il ne précise pas si l’on a essayé de le traiter par les injections qui conviennent, de même que par un exercice ou des mouvements des doigts et des pieds. En effet, même si ce qu’il écrit ne précise pas de quelle affection il s’agit, il semble que la circulation du sang soit altérée. En tout état de cause, il serait bon de le souligner au médecin traitant. En effet, quand on intervient par les voies naturelles, on forge le canal et le réceptacle pour la bénédiction surnaturelle. Or, chez un Juif, les dimensions matérielle et spirituelle vont de pair et nos Sages, interprétant l’expression(1) : “ et tous les biens qui étaient à leurs pieds ”, disent : “ Ceci fait allusion à la Tsédaka ”. Il serait donc judicieux de multiplier votre contribution à la Tsédaka, au sens le plus littéral, en particulier pour les institutions qui se consacrent à l’éducation, basée sur les valeurs sacrées, des enfants juifs, qui sont les “ pieds ” du grand organisme que constitue le peuple d’Israël. Or, un ajout à la vitalité spirituelle de l’homme renforce, bien évidemment, sa vitalité physique.

Tout est effet de la divine Providence et votre requête(2) me parvient pendant le mois de Kislev, au lendemain de la fête de libération de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et Décisionnaire de la dimension profonde de la Torah, auteur du Choul’han Arou’h et Décisionnaire de la partie révélée de la Torah, de la date marquant la victoire de la ‘Hassidout. Il est donc de mon devoir, mais aussi de mon mérite, de vous souligner la nécessité de fixer un temps pour l’étude de la ‘Hassidout, pendant au moins un moment chaque jour et, d’une manière accrue, pendant le Chabbat. Vous adopterez également l’usage consistant à lire des Tehilim, selon leur répartition mensuelle, chaque matin après la prière. Dans l’attente de vos bonnes nouvelles concernant tout cela,

Notes

(1) Devarim 11, 6.
(2) Pour la guérison complète de ces personnes.