Lettre n° 7129

Par la grâce de D.ieu,
28 Kislev 5720,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je répondrai sur le dernier point figurant dans votre lettre, qui fait référence à votre fils. Vous me dites qu’il a pris et qu’il prend encore, chaque jour, des comprimés d’antibiotiques. Vous savez sûrement qu’aux Etats Unis, l’engouement pour de tels traitements a pratiquement disparu, que l’on évite, désormais, de les utiliser d’une manière “ exagérée ”. En outre, point qui est encore plus important, on a commencé à leur découvrir des effets secondaires indésirables. Bien entendu, il y a uniquement là une remarque de portée générale, destinée à vous souligner qu’il serait bon de vous adresser à votre médecin traitant, afin qu’il prenne ces éléments en compte, avec toute l’attention nécessaire et qu’il décide s’il est judicieux de continuer à prendre ces comprimés. Il serait bon de lui suggérer qu’il consulte ceux qui ont mené des recherches, en la matière, car, de façon générale, les médecins traitants n’ont que peu de temps à consacrer à la recherche. En outre, il est évident que les usines fabriquant ces comprimés ne sont pas satisfaites par de telles recherches.

Je suis particulièrement surpris que vous soyez dans le doute quant à la poursuite des études de votre fils et au cadre dans lequel elles doivent être menées, dans le proche avenir. En effet, la pratique a fait la preuve qu’en la matière, l’élément déterminant est la crainte de D.ieu insufflée en cette éducation. Car, aussi bonne que celle-ci puisse être, la rue et d’autres situations ont pour effet de réduire cette crainte de D.ieu. Or, du fait de nos nombreuses fautes, nul ne s’est manifesté pour se plaindre de la crainte de D.ieu “ exagérée ” des écoles que vous mentionnez. Avec mes respects, ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela et pour les multiplier, de temps à autre, comme l’enseignent ces jours de ‘Hanouka, puisque la Hala’ha retient l’avis de Beth Hillel selon lequel les lumières sont allumées en ordre croissant,