Lettre n° 7130
Par la grâce de D.ieu,
28 Kislev 5720,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et assume
une mission sacrée, le Rav Israël Mena’hem(1),
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption particulièrement longue, j’ai bien reçu votre lettre du 20 Kislev, conclusion du jour lumineux, celui de la bonne nouvelle(2) et de la délivrance, le 19 Kislev. Vous me décrivez brièvement votre participation à la réunion ‘hassidique de ce jour et puisse D.ieu faire que la trace en soit conservée tout au long de l’année, grâce à “ la bougie (qui) est une Mitsva et la Torah (qui) est une lumière ”, de même qu’au luminaire de la Torah, qui est l’enseignement de la ‘Hassidout.
Vous me parlez de l’état de santé de cette personne. Sans doute consulte-t-on un médecin spécialiste, en la matière et l’on se conforme à ses prescriptions. En effet, “ la Torah a autorisé le médecin à guérir ”. Le mérite des études du ‘Houmach, des Tehilim et du Tanya, qu’il a adoptées lui viendront donc en aide, afin qu’il puisse donner de bonnes nouvelles de tout cela. En effet, mon beau-père, le Rabbi, a précisé que celles-ci exerçaient un effet positif, en différents domaines.
Vous me demandez quel comportement vous devez adopter, en votre service de D.ieu. Globalement, ceci est expliqué dans les livres et les discours de la ‘Hassidout. Plus précisément, plusieurs éléments interviennent, en la matière, les traits de caractère, le temps libre dont l’on dispose. Vous prendrez donc conseil auprès des ‘Hassidim de votre entourage. Il est dit, en effet, que “ le salut émane des nombreux conseillers ”.
Vous m’interrogez, en outre, sur l’affirmation de nos Sages, au traité Baba Kama 98b, selon laquelle, à Pessa’h, tous se tiennent prêts à détruire le ‘Hamets, bien que l’obligation en incombe uniquement à son propriétaire. Vous consulterez le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, chapitre 443, au paragraphe 7, qui demande de brûler également le ‘Hamets dont on n’a pas la responsabilité, afin que son propriétaire ne transgresse pas l’interdiction de le posséder, car tous les Juifs partagent une responsabilité collective et n’agissent pas à titre personnel. Je vous adresse ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela, d’une manière sans cesse accrue, toujours plus lumineuse, comme l’indiquent ces jours de ‘Hanouka, pour lequel la Hala’ha adopte l’avis de Beth Hillel(3),
Vous m’interrogez aussi sur le sens de la valeur numérique. Vous consulterez, à ce sujet, les Tossafot Yom Tov, à la fin du troisième chapitre du traité Avot, qui dit : “ il s’agit d’un sens figuré intégrant toutes les formes de calcul ”. Le Arou’h Ha Chalem, à cet article, illustre ce principe de différents exemples. Vous me posez également une question sur le Yalkout Réouvéni, à la Parchat Bera’ha, qui cite le Séfer Ha Temouna, selon lequel Moché et Tsipora furent enterrés dans la grotte de Ma’hpéla, ce qui va à l’encontre de l’enseignement de différents Sages. Or, en de nombreux domaines, on trouve des Midrashim divergents. Il faut également citer un troisième Midrash, celui du Sifri, qui est mentionné également par le Yalkout Reouvéni. Selon lui, le pardon émane de la tombe de Moché et traverse celles des Patriarches.
Notes
(1) Le Rav I. M. Goldringer, de Newark.
(2) De la libération de l’Admour Hazaken.
(3) Selon lequel on allume les lumières de ‘Hanouka en ordre croissant.
28 Kislev 5720,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et assume
une mission sacrée, le Rav Israël Mena’hem(1),
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption particulièrement longue, j’ai bien reçu votre lettre du 20 Kislev, conclusion du jour lumineux, celui de la bonne nouvelle(2) et de la délivrance, le 19 Kislev. Vous me décrivez brièvement votre participation à la réunion ‘hassidique de ce jour et puisse D.ieu faire que la trace en soit conservée tout au long de l’année, grâce à “ la bougie (qui) est une Mitsva et la Torah (qui) est une lumière ”, de même qu’au luminaire de la Torah, qui est l’enseignement de la ‘Hassidout.
Vous me parlez de l’état de santé de cette personne. Sans doute consulte-t-on un médecin spécialiste, en la matière et l’on se conforme à ses prescriptions. En effet, “ la Torah a autorisé le médecin à guérir ”. Le mérite des études du ‘Houmach, des Tehilim et du Tanya, qu’il a adoptées lui viendront donc en aide, afin qu’il puisse donner de bonnes nouvelles de tout cela. En effet, mon beau-père, le Rabbi, a précisé que celles-ci exerçaient un effet positif, en différents domaines.
Vous me demandez quel comportement vous devez adopter, en votre service de D.ieu. Globalement, ceci est expliqué dans les livres et les discours de la ‘Hassidout. Plus précisément, plusieurs éléments interviennent, en la matière, les traits de caractère, le temps libre dont l’on dispose. Vous prendrez donc conseil auprès des ‘Hassidim de votre entourage. Il est dit, en effet, que “ le salut émane des nombreux conseillers ”.
Vous m’interrogez, en outre, sur l’affirmation de nos Sages, au traité Baba Kama 98b, selon laquelle, à Pessa’h, tous se tiennent prêts à détruire le ‘Hamets, bien que l’obligation en incombe uniquement à son propriétaire. Vous consulterez le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, chapitre 443, au paragraphe 7, qui demande de brûler également le ‘Hamets dont on n’a pas la responsabilité, afin que son propriétaire ne transgresse pas l’interdiction de le posséder, car tous les Juifs partagent une responsabilité collective et n’agissent pas à titre personnel. Je vous adresse ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela, d’une manière sans cesse accrue, toujours plus lumineuse, comme l’indiquent ces jours de ‘Hanouka, pour lequel la Hala’ha adopte l’avis de Beth Hillel(3),
Vous m’interrogez aussi sur le sens de la valeur numérique. Vous consulterez, à ce sujet, les Tossafot Yom Tov, à la fin du troisième chapitre du traité Avot, qui dit : “ il s’agit d’un sens figuré intégrant toutes les formes de calcul ”. Le Arou’h Ha Chalem, à cet article, illustre ce principe de différents exemples. Vous me posez également une question sur le Yalkout Réouvéni, à la Parchat Bera’ha, qui cite le Séfer Ha Temouna, selon lequel Moché et Tsipora furent enterrés dans la grotte de Ma’hpéla, ce qui va à l’encontre de l’enseignement de différents Sages. Or, en de nombreux domaines, on trouve des Midrashim divergents. Il faut également citer un troisième Midrash, celui du Sifri, qui est mentionné également par le Yalkout Reouvéni. Selon lui, le pardon émane de la tombe de Moché et traverse celles des Patriarches.
Notes
(1) Le Rav I. M. Goldringer, de Newark.
(2) De la libération de l’Admour Hazaken.
(3) Selon lequel on allume les lumières de ‘Hanouka en ordre croissant.