Lettre n° 7140
Par la grâce de D.ieu,
4 Tévet 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre de Roch ‘Hodech Tévet, bien plus de la septième lumière(1), avec la demande de bénédiction qui y était jointe. Celle-ci sera lue près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. C’est vous qui m’avez transmis cette requête et D.ieu fasse donc que vous m’annonciez de bonnes nouvelles de tout ce que vous m’écrivez.
Vous me dites que votre affaire n’a pas de clients(2). Peut-être devez-vous envisager de vous rendre, pour quelques jours, à Montréal, afin d’y chercher un moyen de gagner votre vie. En outre, vous trouverez peut-être là un client, plutôt qu’en l’endroit où vous le cherchez. De fait, qui sait ce qu’il en est, selon les raisons cachées ? Il faut donc explorer différents moyens et D.ieu fasse que l’on découvre celui qui est le meilleur.
Nous venons de vivre les jours de ‘Hanouka. Le moment où l’on accomplit cette Mitsva, en allumant les bougies, est le coucher du soleil, lorsque tout devient sombre. C’est alors qu’un Juifs les allume et fait ainsi jaillir la clarté, non seulement pour lui-même, mais aussi “ à la porte de sa maison, vers l’extérieur ”, précisément celle qui est tournée vers la rue, afin que la clarté y parvienne également, non pas d’une manière invariable et toujours identique, mais bien de façon croissante, avec toujours plus de lumière, en multipliant les bougies et la clarté. Ainsi, le Ramban, dans son commentaire de la Torah, à la Parchat Beaalote’ha, faisant allusion au miracle de ‘Hanouka et à ses bougies, souligne qu’elles sont éternelles et que ses bénédictions ne disparaîtront jamais. Celles-ci sont, en l’occurrence, les suivantes : “ Que D.ieu te bénisse et qu’Il te garde ”(3). Et, nos Sages précisent que : “ Tes biens seront bénis ”.
Qu’il en soit donc ainsi, très prochainement, pour ce qui vous concerne. Dès lors, vous ne serez plus préoccupé par ce que vous m’écrivez. En effet, nos Sages affirment que la roue tourne, de sorte que, quand on se trouve tout en bas, on doit voir en cela le début de l’élévation, de la remontée. En fait, votre préoccupation ira vers la justification, envers vous-même, des questions que vous vous posez(4) et de la manière de les formuler. Certes, dans la prière suivant le repas et même dans sa première bénédiction, instaurée par la Torah, on affirme clairement que D.ieu “ nourrit le monde entier avec grâce, bonté et miséricorde ”. Néanmoins, on a coutume de dire : “ D.ieu fasse que l’on soit à ce niveau ! ”. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout ce qui vient d’être dit,
Notes
(1) De ‘Hanouka.
(2) Souhaitant la racheter.
(3) C’est-à-dire la bénédiction des Cohanim.
(4) Sur les difficultés actuelles.
4 Tévet 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre de Roch ‘Hodech Tévet, bien plus de la septième lumière(1), avec la demande de bénédiction qui y était jointe. Celle-ci sera lue près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. C’est vous qui m’avez transmis cette requête et D.ieu fasse donc que vous m’annonciez de bonnes nouvelles de tout ce que vous m’écrivez.
Vous me dites que votre affaire n’a pas de clients(2). Peut-être devez-vous envisager de vous rendre, pour quelques jours, à Montréal, afin d’y chercher un moyen de gagner votre vie. En outre, vous trouverez peut-être là un client, plutôt qu’en l’endroit où vous le cherchez. De fait, qui sait ce qu’il en est, selon les raisons cachées ? Il faut donc explorer différents moyens et D.ieu fasse que l’on découvre celui qui est le meilleur.
Nous venons de vivre les jours de ‘Hanouka. Le moment où l’on accomplit cette Mitsva, en allumant les bougies, est le coucher du soleil, lorsque tout devient sombre. C’est alors qu’un Juifs les allume et fait ainsi jaillir la clarté, non seulement pour lui-même, mais aussi “ à la porte de sa maison, vers l’extérieur ”, précisément celle qui est tournée vers la rue, afin que la clarté y parvienne également, non pas d’une manière invariable et toujours identique, mais bien de façon croissante, avec toujours plus de lumière, en multipliant les bougies et la clarté. Ainsi, le Ramban, dans son commentaire de la Torah, à la Parchat Beaalote’ha, faisant allusion au miracle de ‘Hanouka et à ses bougies, souligne qu’elles sont éternelles et que ses bénédictions ne disparaîtront jamais. Celles-ci sont, en l’occurrence, les suivantes : “ Que D.ieu te bénisse et qu’Il te garde ”(3). Et, nos Sages précisent que : “ Tes biens seront bénis ”.
Qu’il en soit donc ainsi, très prochainement, pour ce qui vous concerne. Dès lors, vous ne serez plus préoccupé par ce que vous m’écrivez. En effet, nos Sages affirment que la roue tourne, de sorte que, quand on se trouve tout en bas, on doit voir en cela le début de l’élévation, de la remontée. En fait, votre préoccupation ira vers la justification, envers vous-même, des questions que vous vous posez(4) et de la manière de les formuler. Certes, dans la prière suivant le repas et même dans sa première bénédiction, instaurée par la Torah, on affirme clairement que D.ieu “ nourrit le monde entier avec grâce, bonté et miséricorde ”. Néanmoins, on a coutume de dire : “ D.ieu fasse que l’on soit à ce niveau ! ”. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout ce qui vient d’être dit,
Notes
(1) De ‘Hanouka.
(2) Souhaitant la racheter.
(3) C’est-à-dire la bénédiction des Cohanim.
(4) Sur les difficultés actuelles.