Lettre n° 7146
Par la grâce de D.ieu,
11 Tévet 5720,
Brooklyn,
A monsieur Yaakov El’hanan(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 5 Tévet, dans laquelle vous exprimez votre surprise en constatant que, lors de la réunion ‘hassidique du jour de la bonne nouvelle, le 19 Kislev, à Kfar ‘Habad, il n’a pas été question publiquement de nos frères, les enfants d’Israël, se trouvant…(2), alors que l’on aurait dû prier, du fait de la situation dans laquelle ils se trouvent. Vous précisez que votre surprise est d’autant plus forte que bon nombre des présents, vous en avez la conviction, ont encore de proches parents qui se trouvent là-bas.
Votre première surprise est, en fait, expliquée par la seconde. Il en est ainsi précisément parce que ce sentiment est gravé dans l’esprit des principaux intervenants de cette réunion et, plus généralement, des habitants de Kfar ‘Habad. En effet, tout ce qui leur est arrivé, avant qu’ils quittent ce pays, reste gravé en eux. Plus encore, ils ont là-bas, pour la plupart d’entre eux, des personnes très proches, matériellement et spirituellement. Si l’on tient compte de la personnalité humaine, il est clair que ceux-ci ne peuvent s’acquitter de leur obligation, en la matière(3), par une courte prière ou par un Psaume, puis, tout de suite après cela, prendre part à la joie d’une réunion ‘hassidique. Différentes catégories de personnes, en particulier parmi celles qui viennent d’être désignées, ne se contrôlent pas, même s’ils investissent toutes leurs forces dans la célébration joyeuse de ce jour, dans les réjouissances qu’elle commémore et l’honneur des présents. Il est bien clair qu’un sentiment aussi intérieur et profond ne peut pas être affiché en public. Néanmoins, pendant les jours précédant la fête et lui faisant suite, de même que pendant la fête elle-même, en dehors de la réunion ‘hassidique, il est bien clair que ces personnes non seulement se souviennent de la situation qui règne là-bas, mais, en outre, la conservent toujours devant leurs yeux, comme c’est le cas pour de nombreux ‘Hassidim ayant quitté ce pays. En effet, le lien avec cet endroit reste vivace, l’est même encore plus qu’auparavant. On peut en trouver la preuve dans les lettres des ‘Hassidim(4), sollicitant une bénédiction pour le bien-être de ceux qui s’y trouvent encore. Ces lettres sont rédigées avec une émotion particulière.
Pour passer d’une idée à l’autre tout en restant dans le même contexte, différents textes expliquent que tous les enfants d’Israël sont considérés comme un seul homme, comme un grand organisme. Or, si l’on reprend cette image, le raffermissement d’un membre du corps apporte également force et vitalité à tous les autres. Combien plus en est-il ainsi, ou même au-delà de ceci, pour ce qui est décrit par cette image. En effet, dans le domaine spirituel, l’endroit ne limite pas et l’on dépasse aussi les lois naturelles inhérentes à la matière. Ainsi, plus chaque individu, au sein de tout Israël, intensifiera tout ce qui contribue à la libération du petit monde que constitue le corps, renforçant la lumière et le bien, repoussant l’autre côté(5), plus l’on réalisera un ajout là-bas, pas moins qu’en y envoyant des colis et même bien plus qu’en le faisant. Vous me faites part, dans votre lettre, de vos origines familiales. Vous n’avez donc nul besoin, je l’espère, de preuves afin d’établir que seules la Torah et ses Mitsvot sont en mesure de renforcer la lumière et le bien dans notre monde matériel. Alors que l’oppression est malheureusement renforcée, la nécessité d’un ajout, en la matière, se fait d’autant plus importante. Et, si cette nécessité se fait jour, il est certain que l’on reçoit la possibilité, en ce moment, de satisfaire à cette requête. Vous comprenez bien ce qui en résulte.
A cette occasion, tout étant effet de la divine Providence, je voudrais vous souligner, en particulier, l’obligation absolue et le devoir personnel de fixer un temps pour l’étude de la dimension profonde de la Torah, laquelle, à notre époque, a été révélée par la ‘Hassidout. Bien plus, nous célébrons le bicentenaire de la Hilloula du Baal Chem Tov et cette année est donc propice pour la diffusion des sources(6), de l’enseignement de la ‘Hassidout, jusqu’à ce qu’il parvienne à l’extérieur, comme le dit sa sainte épître, qui est bien connue. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) M. Y. E. Play, de Tel Aviv.
(2) En Russie.
(3) Tout ce qu’ils feraient ne serait pas suffisant.
(4) Adressées au Rabbi.
(5) Le domaine du mal.
(6) De la ‘Hassidout.
11 Tévet 5720,
Brooklyn,
A monsieur Yaakov El’hanan(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 5 Tévet, dans laquelle vous exprimez votre surprise en constatant que, lors de la réunion ‘hassidique du jour de la bonne nouvelle, le 19 Kislev, à Kfar ‘Habad, il n’a pas été question publiquement de nos frères, les enfants d’Israël, se trouvant…(2), alors que l’on aurait dû prier, du fait de la situation dans laquelle ils se trouvent. Vous précisez que votre surprise est d’autant plus forte que bon nombre des présents, vous en avez la conviction, ont encore de proches parents qui se trouvent là-bas.
Votre première surprise est, en fait, expliquée par la seconde. Il en est ainsi précisément parce que ce sentiment est gravé dans l’esprit des principaux intervenants de cette réunion et, plus généralement, des habitants de Kfar ‘Habad. En effet, tout ce qui leur est arrivé, avant qu’ils quittent ce pays, reste gravé en eux. Plus encore, ils ont là-bas, pour la plupart d’entre eux, des personnes très proches, matériellement et spirituellement. Si l’on tient compte de la personnalité humaine, il est clair que ceux-ci ne peuvent s’acquitter de leur obligation, en la matière(3), par une courte prière ou par un Psaume, puis, tout de suite après cela, prendre part à la joie d’une réunion ‘hassidique. Différentes catégories de personnes, en particulier parmi celles qui viennent d’être désignées, ne se contrôlent pas, même s’ils investissent toutes leurs forces dans la célébration joyeuse de ce jour, dans les réjouissances qu’elle commémore et l’honneur des présents. Il est bien clair qu’un sentiment aussi intérieur et profond ne peut pas être affiché en public. Néanmoins, pendant les jours précédant la fête et lui faisant suite, de même que pendant la fête elle-même, en dehors de la réunion ‘hassidique, il est bien clair que ces personnes non seulement se souviennent de la situation qui règne là-bas, mais, en outre, la conservent toujours devant leurs yeux, comme c’est le cas pour de nombreux ‘Hassidim ayant quitté ce pays. En effet, le lien avec cet endroit reste vivace, l’est même encore plus qu’auparavant. On peut en trouver la preuve dans les lettres des ‘Hassidim(4), sollicitant une bénédiction pour le bien-être de ceux qui s’y trouvent encore. Ces lettres sont rédigées avec une émotion particulière.
Pour passer d’une idée à l’autre tout en restant dans le même contexte, différents textes expliquent que tous les enfants d’Israël sont considérés comme un seul homme, comme un grand organisme. Or, si l’on reprend cette image, le raffermissement d’un membre du corps apporte également force et vitalité à tous les autres. Combien plus en est-il ainsi, ou même au-delà de ceci, pour ce qui est décrit par cette image. En effet, dans le domaine spirituel, l’endroit ne limite pas et l’on dépasse aussi les lois naturelles inhérentes à la matière. Ainsi, plus chaque individu, au sein de tout Israël, intensifiera tout ce qui contribue à la libération du petit monde que constitue le corps, renforçant la lumière et le bien, repoussant l’autre côté(5), plus l’on réalisera un ajout là-bas, pas moins qu’en y envoyant des colis et même bien plus qu’en le faisant. Vous me faites part, dans votre lettre, de vos origines familiales. Vous n’avez donc nul besoin, je l’espère, de preuves afin d’établir que seules la Torah et ses Mitsvot sont en mesure de renforcer la lumière et le bien dans notre monde matériel. Alors que l’oppression est malheureusement renforcée, la nécessité d’un ajout, en la matière, se fait d’autant plus importante. Et, si cette nécessité se fait jour, il est certain que l’on reçoit la possibilité, en ce moment, de satisfaire à cette requête. Vous comprenez bien ce qui en résulte.
A cette occasion, tout étant effet de la divine Providence, je voudrais vous souligner, en particulier, l’obligation absolue et le devoir personnel de fixer un temps pour l’étude de la dimension profonde de la Torah, laquelle, à notre époque, a été révélée par la ‘Hassidout. Bien plus, nous célébrons le bicentenaire de la Hilloula du Baal Chem Tov et cette année est donc propice pour la diffusion des sources(6), de l’enseignement de la ‘Hassidout, jusqu’à ce qu’il parvienne à l’extérieur, comme le dit sa sainte épître, qui est bien connue. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) M. Y. E. Play, de Tel Aviv.
(2) En Russie.
(3) Tout ce qu’ils feraient ne serait pas suffisant.
(4) Adressées au Rabbi.
(5) Le domaine du mal.
(6) De la ‘Hassidout.