Lettre n° 7149

Par la grâce de D.ieu,
11 Tévet 5720,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 5 Tévet, dans laquelle vous me dites que vous assurez la direction d’une école rapprochant les cœurs juifs de notre Père Qui se trouve dans les cieux. Or, cette institution subit des difficultés financières. Une telle situation n’est sûrement pas nouvelle pour vous. Vous connaissez la lettre du Ramban, selon laquelle : “ Plus on s’est sanctifié…(1) ”. En tout état de cause, il convient uniquement que les responsables et les directeurs soient animés d’une ferme détermination. Il s’agit, en effet, de l’éducation des enfants basée sur les valeurs sacrées. Et, il faut, pour cela, prononcer des paroles qui émanent du cœur.

Vous m’interrogez sur vos fiançailles. Or, vous connaissez l’enseignement de nos Sages, selon lequel l’homme doit se comporter comme s’il recherchait ce qu’il a perdu, mais, bien entendu, d’une manière pudique, en conformité avec le Choul’han Arou’h. De nos jours, en général et pour un jeune homme qui a étudié à la Yechiva, en particulier, le conseil suivant est donné, à ce propos. Il faut se préoccuper uniquement de ce qui est essentiel, en la matière, ainsi qu’il est dit : “ mensonge…(2). Seule une femme craignant D.ieu est digne d’éloge ”. De la sorte, D.ieu Lui-même, Qui constitue les couples, accorde la réussite à la fois en l’essentiel et en l’accessoire. Tout est effet de la divine Providence. Il est donc de mon devoir et de mon mérite de vous rappeler la nécessité absolue de fixer un temps pour l’étude de la partie profonde de la Torah, laquelle, à notre époque, a été révélée par l’enseignement de la ‘Hassidout. Vous exercerez une influence en ce sens auprès de votre entourage et c’est à ce propos qu’il est dit : “ Rien ne résiste à la volonté ”. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

Notes

(1) Plus l’on subit des difficultés.
(2) Est la grâce, insignifiante est la beauté.