Lettre n° 7150
Par la grâce de D.ieu,
11 Tévet 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption particulièrement longue, j’ai bien reçu votre lettre du 4 Tévet, dans laquelle vous me parlez des logements et du moyen de gagner votre vie. En un moment propice, on mentionnera vos noms près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, selon le contenu de votre lettre. Je mentionnerai également les noms que vous citez près de ce saint tombeau. Vous faites référence, à la fin de votre lettre, à la diffusion des sources(1). Il est bien évident que cela n’est en aucune façon suffisant, que l’on ne peut même pas dire que l’on a agi, mais pas autant qu’il l’aurait fallu ou bien que ce résultat est proche de ce que l’on aurait dû obtenir, mais est encore entaché par le manque. Cela ne s’applique nullement aux actions que vous décrivez et est d’autant plus surprenant que vous avez commencé à vous en occuper, que vous avez pu observer votre réussite. Vous avez donc dépassé la période du début(2). Vous ne devez pas vous laisser convaincre par l’autre côté(3), affirmant que tout cela n’est pas votre affaire, qu’un tel accomplissement est inutile. Vous avez pu vous-même constater votre succès. Or, non seulement vous n’avez introduit aucun ajout, en la matière, mais, bien plus, vous avez pratiqué de nombreuses réductions.
Bien entendu, mes propos n’ont pas pour objet de faire de la peine à quiconque, surtout à quelqu’un qui, s’il disposait de toutes ses forces, pourrait en faire plein usage afin de diffuser le Judaïsme, en général et les sources, en particulier. La vigueur et la puissance réduiront la peine. Néanmoins, je souligne ici qu’à l’avenir, un changement fondamental doit intervenir, en la matière. Comme l’explique la fin du chapitre 9 d’Iguéret Ha Techouva, “ celui qui avait l’habitude de lire une seule page…(4) ”. En d’autres termes, si un tel homme avait au préalable, le devoir et le mérite de donner un cours public, il convient désormais qu’il en fixe deux, comme je l’ai dit. Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela, d’un bien véritable, bon pour les cieux et bon pour les créatures, un bien portant des fruits. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Notes
(1) De la ‘Hassidout.
(2) De laquelle il est dit : “ Tous les débuts sont difficiles ”.
(3) Les forces du mal.
(4) En lira deux, afin de transformer le passé.
11 Tévet 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption particulièrement longue, j’ai bien reçu votre lettre du 4 Tévet, dans laquelle vous me parlez des logements et du moyen de gagner votre vie. En un moment propice, on mentionnera vos noms près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, selon le contenu de votre lettre. Je mentionnerai également les noms que vous citez près de ce saint tombeau. Vous faites référence, à la fin de votre lettre, à la diffusion des sources(1). Il est bien évident que cela n’est en aucune façon suffisant, que l’on ne peut même pas dire que l’on a agi, mais pas autant qu’il l’aurait fallu ou bien que ce résultat est proche de ce que l’on aurait dû obtenir, mais est encore entaché par le manque. Cela ne s’applique nullement aux actions que vous décrivez et est d’autant plus surprenant que vous avez commencé à vous en occuper, que vous avez pu observer votre réussite. Vous avez donc dépassé la période du début(2). Vous ne devez pas vous laisser convaincre par l’autre côté(3), affirmant que tout cela n’est pas votre affaire, qu’un tel accomplissement est inutile. Vous avez pu vous-même constater votre succès. Or, non seulement vous n’avez introduit aucun ajout, en la matière, mais, bien plus, vous avez pratiqué de nombreuses réductions.
Bien entendu, mes propos n’ont pas pour objet de faire de la peine à quiconque, surtout à quelqu’un qui, s’il disposait de toutes ses forces, pourrait en faire plein usage afin de diffuser le Judaïsme, en général et les sources, en particulier. La vigueur et la puissance réduiront la peine. Néanmoins, je souligne ici qu’à l’avenir, un changement fondamental doit intervenir, en la matière. Comme l’explique la fin du chapitre 9 d’Iguéret Ha Techouva, “ celui qui avait l’habitude de lire une seule page…(4) ”. En d’autres termes, si un tel homme avait au préalable, le devoir et le mérite de donner un cours public, il convient désormais qu’il en fixe deux, comme je l’ai dit. Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela, d’un bien véritable, bon pour les cieux et bon pour les créatures, un bien portant des fruits. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Notes
(1) De la ‘Hassidout.
(2) De laquelle il est dit : “ Tous les débuts sont difficiles ”.
(3) Les forces du mal.
(4) En lira deux, afin de transformer le passé.