Lettre n° 7152
Par la grâce de D.ieu,
13 Tévet 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre et, conformément à votre demande, je passe outre à la file d’attente pour le faire. Vous me posez une question concernant une femme qui a déjà subi deux césariennes. Celle-ci doit maintenant accoucher et le médecin lui propose, si une césarienne s’avère encore une fois nécessaire, ce qui la mettrait en danger pour les grossesses suivantes, de pratiquer, après la naissance, une opération grâce à laquelle elle ne pourra plus avoir d’enfant par la suite. De façon générale, mon propos n’est pas de trancher la Hala’ha. Toutefois, je suis surpris par ce que vous me dites, car l’avis des médecins, surtout ces dernières années, comme on le sait, est qu’un accouchement normal reste possible, même après une césarienne. De même, ils considèrent que la nécessité de conserver une bonne santé n’impose aucune limite du nombre des césariennes(1). Tout dépend, en fait, de l’état de santé général de la femme, quand elle accouche. On ne peut donc rien trancher, concernant le risque que présentent la grossesse et la naissance, si l’on ne tient pas compte de l’état de santé du moment. Or, il existe différents médicaments qui raffermissent la santé, en général et qui fortifient la mère.
Par ailleurs, vous connaissez sûrement la décision hala’hique du Tséma’h Tsédek qui, lorsque la grossesse présente un danger autorise l’emploi d’un tampon, lors d’un rapport(2). Pour différentes raisons, cette manière de pratiquer semble préférable à une opération supprimant définitivement la possibilité d’avoir un enfant. Il faut ajouter, et le médecin vous l’expliquera sûrement, que, de façon générale, une telle opération consiste à ligaturer les trompes. Or, cette ligature peut parfois se séparer et se défaire. Dès lors, on retrouve la possibilité d’enfanter, sans même le savoir. En d’autres termes, si l’on ne désire plus avoir d’enfants, on doit se demander ce qui est préférable, se conformer à l’avis du Tséma’h Tsédek ou bien ligaturer les trompes. Et, il convient d’ajouter encore un autre point, qui est essentiel. Selon les résultats de la recherche médicale menée ces dernières années, des découvertes nouvelles peuvent aboutir chaque jour. Il faut donc se préserver de telles pratiques(3), sur lesquelles on ne pourra pas revenir par la suite, même si l’on parvient à mettre au point un traitement grâce auquel ceci deviendra inutile.
Vous précisez que son médecin respecte la Torah et les Mitsvot, qu’il est, en outre, spécialiste en la matière. Après avoir clarifié tous ces points, sur le principe, auprès d’un autre spécialiste, il serait donc bon de vous adresser de nouveau à lui, à ce médecin pratiquant, afin de vérifier ce qui vient d’être dit. Que D.ieu accorde Sa Providence à chacun et à chacune. Il vous montrera donc le bon chemin qu’il convient de suivre, en la matière. Je réitère ma bénédiction pour que D.ieu lui accorde une grossesse favorable et facile, qu’elle ait un enfant en bonne santé, au moment qu’il faut, de la manière qui convient et aisément. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Notes
(1) Qu’une femme peut subir.
(2) Voir, à ce sujet, les lettres n°4032, 5013 et 5218.
(3) De ce qui est irréversible, comme la ligature des trompes.
13 Tévet 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre et, conformément à votre demande, je passe outre à la file d’attente pour le faire. Vous me posez une question concernant une femme qui a déjà subi deux césariennes. Celle-ci doit maintenant accoucher et le médecin lui propose, si une césarienne s’avère encore une fois nécessaire, ce qui la mettrait en danger pour les grossesses suivantes, de pratiquer, après la naissance, une opération grâce à laquelle elle ne pourra plus avoir d’enfant par la suite. De façon générale, mon propos n’est pas de trancher la Hala’ha. Toutefois, je suis surpris par ce que vous me dites, car l’avis des médecins, surtout ces dernières années, comme on le sait, est qu’un accouchement normal reste possible, même après une césarienne. De même, ils considèrent que la nécessité de conserver une bonne santé n’impose aucune limite du nombre des césariennes(1). Tout dépend, en fait, de l’état de santé général de la femme, quand elle accouche. On ne peut donc rien trancher, concernant le risque que présentent la grossesse et la naissance, si l’on ne tient pas compte de l’état de santé du moment. Or, il existe différents médicaments qui raffermissent la santé, en général et qui fortifient la mère.
Par ailleurs, vous connaissez sûrement la décision hala’hique du Tséma’h Tsédek qui, lorsque la grossesse présente un danger autorise l’emploi d’un tampon, lors d’un rapport(2). Pour différentes raisons, cette manière de pratiquer semble préférable à une opération supprimant définitivement la possibilité d’avoir un enfant. Il faut ajouter, et le médecin vous l’expliquera sûrement, que, de façon générale, une telle opération consiste à ligaturer les trompes. Or, cette ligature peut parfois se séparer et se défaire. Dès lors, on retrouve la possibilité d’enfanter, sans même le savoir. En d’autres termes, si l’on ne désire plus avoir d’enfants, on doit se demander ce qui est préférable, se conformer à l’avis du Tséma’h Tsédek ou bien ligaturer les trompes. Et, il convient d’ajouter encore un autre point, qui est essentiel. Selon les résultats de la recherche médicale menée ces dernières années, des découvertes nouvelles peuvent aboutir chaque jour. Il faut donc se préserver de telles pratiques(3), sur lesquelles on ne pourra pas revenir par la suite, même si l’on parvient à mettre au point un traitement grâce auquel ceci deviendra inutile.
Vous précisez que son médecin respecte la Torah et les Mitsvot, qu’il est, en outre, spécialiste en la matière. Après avoir clarifié tous ces points, sur le principe, auprès d’un autre spécialiste, il serait donc bon de vous adresser de nouveau à lui, à ce médecin pratiquant, afin de vérifier ce qui vient d’être dit. Que D.ieu accorde Sa Providence à chacun et à chacune. Il vous montrera donc le bon chemin qu’il convient de suivre, en la matière. Je réitère ma bénédiction pour que D.ieu lui accorde une grossesse favorable et facile, qu’elle ait un enfant en bonne santé, au moment qu’il faut, de la manière qui convient et aisément. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Notes
(1) Qu’une femme peut subir.
(2) Voir, à ce sujet, les lettres n°4032, 5013 et 5218.
(3) De ce qui est irréversible, comme la ligature des trompes.