Lettre n° 7154
Par la grâce de D.ieu,
15 Tévet 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 3 Tévet, dans laquelle vous me décrivez brièvement ce qu’a été votre vie. L’une des évolutions qui y sont intervenues dernièrement, dans le domaine religieux, est votre récent retour aux sources, pour reprendre votre formulation, c’est-à-dire à la source d’eaux vives, celle de notre Torah et de ses Mitsvot, desquelles il est dit : “ On vivra par elles ”. La formulation que vous employez, celle du retour aux sources, fait la preuve qu’il n’y a pas réellement là un fait nouveau. Bien au contraire, l’homme réintègre le lieu qui est réellement le sien. En avançant sur cette voie, d’une étape vers l’autre, vous renforcerez, de temps à autre, votre conviction et votre certitude que vous devez persévérer en ce sens, sans être affecté par la guerre que vous mène votre mauvais penchant, qui est susceptible de corrompre l’homme par différents moyens, non seulement dans le service de D.ieu, mais aussi en toutes ses bonnes actions. De fait, ceux qui ne sont pas pieux, parmi les autres nations, adoptent la même attitude. Malgré cela, le mauvais penchant séduit, incite. Mais, nos Sages nous ont fait savoir que le Créateur de l’homme lui a accordé les forces nécessaires pour prendre le dessus, en ce combat, pour emporter la victoire et pour aller de l’avant, d’une étape vers l’autre.
Vous me parlez également des difficultés de votre situation matérielle. De ce fait, vous devez accepter l’aide de votre mère, qui elle-même ne vit pas dans l’opulence et doit subvenir aux besoins des membres de sa famille. Votre lettre n’indique pas clairement quelles études vous poursuivez et combien de temps vous sera nécessaire pour les achever. Toutefois, d’après ce que l’on rapporte ici, plusieurs étudiants se trouvant dans la même école que vous, gagnent déjà leur vie, à temps partiel, en même temps qu’ils étudient, au moins pendant la dernière ou les deux dernières années. Ils donnent, par exemple, des cours particuliers, sans empiéter sur le temps nécessaire à la réussite de leurs études. En outre, apprendre un métier est un moyen de s’installer dans la vie d’une manière plus adaptée, pendant des décennies par la suite. Un effort et la lassitude qui en résulte, pendant un certain temps, sont donc des investissements qui produisent des fruits importants, dépassant largement l’effort consenti et, par la suite, conservés pendant longtemps. Il est certain que grâce à cela, vous aurez la possibilité de procurer à votre mère une immense satisfaction. Elle observera le fruit de son effort et de l’aide qu’elle vous a apportée pour poursuivre et conclure vos études.
Bien entendu, il n’y a pas lieu de vous excuser pour m’avoir écrit et vous continuerez à le faire, à l’avenir. J’espère, toutefois, que vos prochains courriers me donneront de bonnes nouvelles, en la matière. Vous me direz, avant tout, que vous avez un meilleur moral, que vous avez renforcé votre confiance en D.ieu, Qui accorde Sa providence à chacun, personnellement et jusque dans le moindre détail. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
15 Tévet 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 3 Tévet, dans laquelle vous me décrivez brièvement ce qu’a été votre vie. L’une des évolutions qui y sont intervenues dernièrement, dans le domaine religieux, est votre récent retour aux sources, pour reprendre votre formulation, c’est-à-dire à la source d’eaux vives, celle de notre Torah et de ses Mitsvot, desquelles il est dit : “ On vivra par elles ”. La formulation que vous employez, celle du retour aux sources, fait la preuve qu’il n’y a pas réellement là un fait nouveau. Bien au contraire, l’homme réintègre le lieu qui est réellement le sien. En avançant sur cette voie, d’une étape vers l’autre, vous renforcerez, de temps à autre, votre conviction et votre certitude que vous devez persévérer en ce sens, sans être affecté par la guerre que vous mène votre mauvais penchant, qui est susceptible de corrompre l’homme par différents moyens, non seulement dans le service de D.ieu, mais aussi en toutes ses bonnes actions. De fait, ceux qui ne sont pas pieux, parmi les autres nations, adoptent la même attitude. Malgré cela, le mauvais penchant séduit, incite. Mais, nos Sages nous ont fait savoir que le Créateur de l’homme lui a accordé les forces nécessaires pour prendre le dessus, en ce combat, pour emporter la victoire et pour aller de l’avant, d’une étape vers l’autre.
Vous me parlez également des difficultés de votre situation matérielle. De ce fait, vous devez accepter l’aide de votre mère, qui elle-même ne vit pas dans l’opulence et doit subvenir aux besoins des membres de sa famille. Votre lettre n’indique pas clairement quelles études vous poursuivez et combien de temps vous sera nécessaire pour les achever. Toutefois, d’après ce que l’on rapporte ici, plusieurs étudiants se trouvant dans la même école que vous, gagnent déjà leur vie, à temps partiel, en même temps qu’ils étudient, au moins pendant la dernière ou les deux dernières années. Ils donnent, par exemple, des cours particuliers, sans empiéter sur le temps nécessaire à la réussite de leurs études. En outre, apprendre un métier est un moyen de s’installer dans la vie d’une manière plus adaptée, pendant des décennies par la suite. Un effort et la lassitude qui en résulte, pendant un certain temps, sont donc des investissements qui produisent des fruits importants, dépassant largement l’effort consenti et, par la suite, conservés pendant longtemps. Il est certain que grâce à cela, vous aurez la possibilité de procurer à votre mère une immense satisfaction. Elle observera le fruit de son effort et de l’aide qu’elle vous a apportée pour poursuivre et conclure vos études.
Bien entendu, il n’y a pas lieu de vous excuser pour m’avoir écrit et vous continuerez à le faire, à l’avenir. J’espère, toutefois, que vos prochains courriers me donneront de bonnes nouvelles, en la matière. Vous me direz, avant tout, que vous avez un meilleur moral, que vous avez renforcé votre confiance en D.ieu, Qui accorde Sa providence à chacun, personnellement et jusque dans le moindre détail. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,