Lettre n° 7156
Par la grâce de D.ieu,
15 Tévet 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Après une longue interruption, j’ai reçu votre lettre de la quatrième lumière(1), dans laquelle vous me décrivez votre situation, pour ce qui concerne vos études et vos examens. Vous envisagez différentes possibilités pour l’avenir. Comme je l’ai écrit dernièrement et il me semble que nous en avons également parlé lorsque vous étiez ici, on a le devoir, après avoir investi tant de forces, de temps et d’énergie en un certain accomplissement, quel qu’il soit, de faire tout ce qui est possible pour en tirer profit de la meilleure façon possible. Bien plus, d’après ce que je comprends de votre lettre, cet accomplissement, en l’occurrence, est pratiquement déjà acquis. Il est donc bien évident qu’il faut s’efforcer de le conduire à son terme, d’en achever ce qui reste afin que tout ce qui a précédé ne soit pas inutile. Bien entendu, il est difficile de déterminer des critères, en la matière, car ceux-ci sont multiples, les examens, les aptitudes. En outre, même si une réalisation intégrale est impossible, on peut, néanmoins, dire que 90% sont préférables à 80% et ces derniers à 70%. En fonction de vos capacités, de l’évaluation de vos forces et de la situation ambiante, il faut opter pour le meilleur résultat possible, après une longue année d’effort.
Vous vous trouvez en cet endroit depuis plusieurs années déjà. Vous êtes en relation avec des professeurs qui vous connaissent, tout au long de ces années. En outre, votre épouse vous accompagne et, selon l’expression de nos Sages, “ l’épouse d’un homme est comme son propre corps ”. En prenant conseil auprès d’eux(2), on peut mettre en pratique les termes du verset : “ Le salut est obtenu par les nombreux conseillers ”. De la sorte, vous prendrez la décision qui sera la meilleure, de tout point de vue et vous la mettrez en pratique. En un moment propice, on mentionnera votre nom et celui des membres de votre famille, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Puisse D.ieu faire que vous m’annonciez de bonnes nouvelles, à ce sujet.
Je saisis cette opportunité pour vous rappeler l’usage qui consiste à lire des Tehilim, selon leur répartition mensuelle, chaque matin, après la prière. Durant les jours de semaine, en outre, vous donnerez, avant la prière, quelques pièces à la Tsédaka. Quant, à votre épouse, elle adoptera l’usage positif des femmes juives, consistant à donner de la Tsédaka chaque fois que l’on allume les bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes. C’est là un canal et un réceptacle pour obtenir de D.ieu une bénédiction accrue. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) De ‘Hanouka.
(2) Des professeurs et de l’épouse.
15 Tévet 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Après une longue interruption, j’ai reçu votre lettre de la quatrième lumière(1), dans laquelle vous me décrivez votre situation, pour ce qui concerne vos études et vos examens. Vous envisagez différentes possibilités pour l’avenir. Comme je l’ai écrit dernièrement et il me semble que nous en avons également parlé lorsque vous étiez ici, on a le devoir, après avoir investi tant de forces, de temps et d’énergie en un certain accomplissement, quel qu’il soit, de faire tout ce qui est possible pour en tirer profit de la meilleure façon possible. Bien plus, d’après ce que je comprends de votre lettre, cet accomplissement, en l’occurrence, est pratiquement déjà acquis. Il est donc bien évident qu’il faut s’efforcer de le conduire à son terme, d’en achever ce qui reste afin que tout ce qui a précédé ne soit pas inutile. Bien entendu, il est difficile de déterminer des critères, en la matière, car ceux-ci sont multiples, les examens, les aptitudes. En outre, même si une réalisation intégrale est impossible, on peut, néanmoins, dire que 90% sont préférables à 80% et ces derniers à 70%. En fonction de vos capacités, de l’évaluation de vos forces et de la situation ambiante, il faut opter pour le meilleur résultat possible, après une longue année d’effort.
Vous vous trouvez en cet endroit depuis plusieurs années déjà. Vous êtes en relation avec des professeurs qui vous connaissent, tout au long de ces années. En outre, votre épouse vous accompagne et, selon l’expression de nos Sages, “ l’épouse d’un homme est comme son propre corps ”. En prenant conseil auprès d’eux(2), on peut mettre en pratique les termes du verset : “ Le salut est obtenu par les nombreux conseillers ”. De la sorte, vous prendrez la décision qui sera la meilleure, de tout point de vue et vous la mettrez en pratique. En un moment propice, on mentionnera votre nom et celui des membres de votre famille, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Puisse D.ieu faire que vous m’annonciez de bonnes nouvelles, à ce sujet.
Je saisis cette opportunité pour vous rappeler l’usage qui consiste à lire des Tehilim, selon leur répartition mensuelle, chaque matin, après la prière. Durant les jours de semaine, en outre, vous donnerez, avant la prière, quelques pièces à la Tsédaka. Quant, à votre épouse, elle adoptera l’usage positif des femmes juives, consistant à donner de la Tsédaka chaque fois que l’on allume les bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes. C’est là un canal et un réceptacle pour obtenir de D.ieu une bénédiction accrue. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) De ‘Hanouka.
(2) Des professeurs et de l’épouse.